Dans le cadre de son projet de prévention de la radicalisation, PRICA-Cameroun a apporté un soutien significatif aux communautés vulnérables des localités de Palbara et Mémé, situées dans le département du Mayo-Sava. Le 10 octobre 2024, ces communautés ont bénéficié d'une importante dotation en matériel, dans le but de renforcer leur résilience et de favoriser des initiatives génératrices de revenus.

Les bénéficiaires ont reçu divers équipements, notamment du matériel agricole, des machines à coudre, des cartons d'huile, des sacs de farine, ainsi que des petits ruminants. Ces dons visent à encourager l'autonomisation des populations locales, en particulier les femmes et les jeunes, à travers le développement de l'agriculture et de l'artisanat. En plus de ces ressources matérielles, des sommes d'argent considérables ont été remises à ces communautés, leur permettant de démarrer ou de consolider des activités économiques durables.

Ce geste de solidarité s'inscrit dans un projet plus large, financé par l'organisation néerlandaise Kerk In Actie, qui soutient la lutte contre la radicalisation dans les zones les plus touchées par l'insécurité dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun. En renforçant les capacités économiques des populations locales, PRICA-Cameroun espère réduire les vulnérabilités socio-économiques qui rendent certaines communautés plus sensibles aux influences radicales.

Les bénéficiaires ont chaleureusement accueilli cette aide, qui tombe à point nommé dans un contexte de difficultés économiques croissantes. Ce soutien est perçu comme un véritable levier pour leur permettre de se reconstruire, d'améliorer leurs conditions de vie et d'échapper aux pressions liées à l'extrémisme violent qui sévit dans la région.

Avec cette initiative, PRICA-Cameroun réaffirme son engagement à apporter une réponse durable aux défis auxquels sont confrontées les communautés du Mayo-Sava, tout en les aidant à bâtir un avenir plus stable et prospère.

Bachirou Elhadj BDO

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Par Marie N. Carnu

Adèle Mballa, ancienne présentatrice du journal de 20h30 et aujourd'hui directrice centrale de la veille éditoriale de la CRTV, pleure la perte d'un énième enfant.

À peine 16 mois après la mort tragique de son fils, elle perd aujourd'hui sa fille, Inès, âgée d'une trentaine d'années.

Les rapports indiquent qu'Ines s'est effondrée soudainement et est décédée dans des circonstances mystérieuses le vendredi 11 octobre.

Sa mort fait écho au chagrin auquel Adele Mballa a été confrontée lorsque, en juillet 2023, le corps sans vie de son fils, Steven Atangana, a été découvert en train de se décomposer sur le sol. Autoroute de Nsimalen à Yaoundé.

Le corps de Steven avait été identifié par la police après avoir été retrouvé par les habitants, ce qui a conduit à une large couverture médiatique à l'époque.

Alors que les condoléances affluent de la part des médias et des internautes, nombreux sont ceux qui se demandent ce qui a bien pu causer les décès successifs des enfants d'Adèle Mballa.

Les questions entourant ces incidents restent sans réponse, mais Adele Mballa continue d'être dans les pensées et les prières de nombreuses personnes, alors qu'elle fait face à la douleur de perdre deux enfants en moins de deux ans.

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La paix n’est pas encore revenue dans la tanière des Lions indomptables. Et c’est le moins que l’o puisse dire. Alors que le ministre des Sports et de l’éducation physique et le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) ont récemment conjointement nommé un nouveau staff d’encadrement des Lions indomptables, comprenant des membres des deux staffs qui étaient en conflit ouvert, la guerre persiste. Et Marc Brys l’a révélé : « Je suis très fâché. Je vais dire pourquoi : Il y a deux semaines, on a commencé à travailler ensemble. Je dois dire que ça s’est très bien passé. Honnêtement j’avais peur parce que ce n’était pas du tout mes relations ; au contraire. On a commencé, tout le monde a eu peu mis de l’eau dans son vin, et ça a marché », a-t-il engagé. « J’ai été étonné, vous savez pour chaque match, le commissaire de match met sur la feuille de match les noms de ceux qui jouent, ceux qui commencent, les assistants, médecins et tout ; Encore une fois, ils ont fait ça dans mon dos : faire la liste sans y mettre mes assistants», raconte-t-il.

L’entraîneur sélectionneur dénonce un dysfonctionnement du temps de la guerre des deux staffs. Alors que les joueurs avaient choisi de suivre Marc Brys, l’entraineur nommé par le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep), Samuel Eto’o le président de la Fécafoot, qui avait perdu la main sur la sélection nationale depuis la nomination du staff, avait repris ce qu’il pouvait encore sauver, en imposant sur les feuilles de match et donc sur le banc de touche, les collaborateurs du sélectionneur nommés par ses soins. Joachim Mununga, l’assistant de Marc Brys, en est victime jusqu’aujourd’hui. L’homme et les autres collaborateurs tels que Alioum Boukar, François Omam-Biyick, sont constamment ignorés sur les feuilles de matchs, et pourtant le plus souvent ceux ayant régulièrement travaillé avec le sélectionneur.

Alors que l’on croyait cette page tournée, il n’a pas fallu plus d’un match pour que les vieux démons ressurgissent. Du coup, interrogé par la presse sur une rencontre avec le président de la Fécafoot, « maintenant que la paix est retrouvée, le technicien belge n’a pas mâché ses mots. « C’est prévu ou ce n’est pas prévu ? On va y être non pas pour parler avec le président, on va y être pour gagner des matchs », a assuré Marc Brys.

La « réconciliation » entre Samuel Eto’o et Narcisse Mouelle Kombi le Minsep, s’est faite dans les salons du Secrétariat général de la présidence de la République (Sgpr). Au lendemain du match Namibie-Cameroun joué à Kampala en septembre dernier, Marc Brys avait menacé de jeter l’éponge si les choses ne changeaient, parlant de la sérénité dans la gestion des Lions indomptables. Le sélectionneur avait aussitôt été reçu par le Sgpr. Ferdinand Ngoh Ngoh avait également reçu le capitaine Vincent Aboubakar et le ministre des sports.

La paix n’a pas le même sens chez les deux belligérants : Pour Marc Brys, toute relation demeure strictement professionnelle ; chez Samuel Eto’o, seule sa volonté compte, y compris sur les décisions qui relèvent de la compétence du technicien. Les Lions indomptables iront à Kampala dans cette atmosphère. Eux qui ont à peine retrouvé une ambiance normale.