La paisible localité de Njobwele, dans la région du Littoral, a été le théâtre d’une tragédie conjugale le 1er février dernier. Un chasseur a mortellement blessé par balle son ami et partenaire de chasse, Edjenguele. Ce dernier a avoué aux enquêteurs avoir été rongé par la jalousie, accusant la victime d’entretenir une liaison avec sa femme.
Le drame s’est déroulé en pleine nature, où la victime a été atteinte par plusieurs projectiles. Malgré la gravité de ses blessures, il a eu la force d’alerter ses proches, qui l’ont transporté d’urgence à l’hôpital de district de Dibombari, puis à l’hôpital Laquintinie de Douala, où il a malheureusement succombé.
Avant de rendre son dernier souffle, la victime a désigné son agresseur : « C’est Edjenguele qui m’a tiré dessus », a-t-il confié aux médecins. Ces mots ont déclenché une chasse à l’homme qui s’est soldée par l’arrestation d’Edjenguele, qui avait pris la fuite après son acte.
Un crime passionnel aux conséquences tragiques
Face aux enquêteurs, Edjenguele n’a pas nié les faits. « J’ai tiré sur lui parce qu’il sortait avec ma femme », a-t-il déclaré, révélant une jalousie dévorante qui l’a poussé à commettre l’irréparable. Ce drame met en lumière les ravages que peuvent causer les conflits conjugaux et la possessivité, en particulier dans un contexte de tensions personnelles exacerbées.
Les autorités locales ont ouvert une enquête pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce crime et prendre les mesures nécessaires pour prévenir de tels drames à l’avenir. Cette affaire rappelle avec tristesse que les différends interpersonnels, lorsqu’ils ne sont pas gérés de manière constructive, peuvent conduire à une violence extrême.
La communauté de Njobwele est sous le choc. Les habitants, habitués à la tranquillité de leur village, ont du mal à croire qu’un tel acte ait pu être commis. « C’est un coup dur pour nous tous. On ne s’y attendait pas ici », a confié un résident, sous le couvert de l’anonymat.
Ce drame soulève également des questions sur la gestion des conflits et la prévention de la violence au sein des communautés. Les autorités sont appelées à renforcer les mécanismes de médiation et de sensibilisation pour éviter que des tensions personnelles ne se transforment en tragédies.