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Biden met fin à sa campagne présidentielle et exhorte les démocrates à s’unir derrière Harris

Le président américain Joe Biden a annoncé son retrait de la course à la présidentielle de 2024, ce qui modifie radicalement le paysage politique américain à quatre mois de l’élection de novembre. La récente décision du président de 81 ans fait suite à la pression croissante des membres de son propre parti, motivée par une performance médiocre et parfois incohérente lors du débat face à l’ancien président Donald Trump fin juin.
Pression croissante et inquiétudes grandissantes
Le retrait de Biden est un phénomène rare dans la politique américaine. La dernière fois qu’un président sortant a choisi de ne pas se représenter, c’était en 1968, avec Lyndon Baines Johnson. Contrairement à Johnson, dont le manque de popularité était en grande partie dû à la guerre du Vietnam, Biden a dû faire face à des défis plus personnels. Des questions sur son âge et sa vivacité d’esprit, soulevées lors du débat avec Trump, sont restées un sujet de discussion tout au long de sa présidence. Malgré sa réticence initiale à répondre aux appels à se retirer, les inquiétudes croissantes quant à sa capacité à défier efficacement Trump ont finalement influencé sa décision.
La voie à suivre pour les démocrates
Après le départ de Biden, le Parti démocrate doit se regrouper et choisir rapidement un nouveau candidat. La vice-présidente Kamala Harris apparaît comme la successeure la plus probable, notamment en raison du soutien public de Biden. Dans un récent message sur X (anciennement Twitter), Biden a exprimé son soutien total à Harris, exhortant les démocrates à se rassembler et à se concentrer sur la défaite de Trump.
« Aujourd’hui, j’exprime de tout cœur mon soutien et mon soutien à Kamala pour qu’elle devienne la candidate de notre parti cette année. Il est crucial que les démocrates s’unissent et battent Trump. « Faisons-le », a écrit Biden.
La convention et le processus de nomination
La convention nationale démocrate, prévue du 19 au 22 août à Chicago, devait initialement désigner officiellement Biden. Désormais, les délégués, qui s’étaient auparavant engagés à soutenir Biden, auront la liberté de voter pour un autre candidat. Le processus de sélection du nouveau candidat n’est pas entièrement clair, mais avec le soutien de Biden, Harris apparaît comme la favorite.
Réactions et implications
Le chef de la majorité au Sénat, Chuck Schumer, a salué la décision de Biden, le décrivant comme un patriote dévoué et un Américain exemplaire. Dans son message sur X, Schumer a souligné les réalisations de Biden en tant que leader législatif et a salué son choix désintéressé de donner la priorité au pays et au parti au-dessus de l’ambition personnelle.
Tout au long de la présidence de Biden, les divisions du pays n’ont fait que s’accentuer, ce qui représente un défi de taille pour le Parti démocrate à l’approche de la fin de son mandat. Les mois à venir seront une période critique, les démocrates devant se concentrer sur la sélection d’un nouveau candidat, l’unification du parti et la présentation d’une opposition forte à Trump.
Exemple historique significatif
La décision de Biden de se retirer de la course à la Maison Blanche fait écho au choix de Lyndon Baines Johnson en 1968, qui fut également un moment important lorsqu’un président sortant décida de ne pas se représenter. La décision de Johnson de quitter ses fonctions fut influencée par les événements tumultueux de la guerre du Vietnam, tandis que le départ de Biden est le résultat de ses problèmes de santé personnels et de la pression politique croissante. Ces deux décisions soulignent la nature imprévisible de la politique présidentielle et la responsabilité importante du leadership.
Alors que le pays se dirige vers une saison électorale sans précédent, le Parti démocrate doit faire face aux complexités de la sélection d’un nouveau candidat tout en restant concentré sur l’objectif plus large de remporter la présidence. Le soutien de Biden à Harris envoie un message fort sur sa vision de l’avenir du parti, même s’il reste encore des obstacles importants à surmonter. Dans ce moment critique, la réponse du Parti démocrate aura un impact profond sur la trajectoire de la politique américaine.
Mimi Mefo Info
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Kousséri : délivrance pour Ngoh Ngoh après 24 houleuses heures

Ferdinand Ngoh Ngoh a finalement quitté Kousséri hier 16 février 2025, pour Maroua. Vingt-quatre heures plus tard que prévu. Le secrétaire général de la présidence de la République (Sgpr) a dû recevoir en urgence les élus locaux du département du Logone et Chari. Députés, maires, conseillers municipaux et régionaux, ont été reçus, par communauté et/ou circonscriptions administratives. Le temps d’une nuit, l’émissaire de Paul Biya a ainsi échangé avec les élus locaux sur les problèmes de la région frappée tant par les inondations que la secte terroriste Boko-Haram. Crises qui ont considérablement affecté le quotidien des populations. Lesquelles semblent ne pas ressentir l’attention des pouvoirs publics.
C’est dans ce contexte que l’émissaire de Paul Biya est arrivé dans la région de l’Extrême-Nord, pour prendre le pouls de la région des mois après les inondations de juillet dernier. La mission express de 24h sera rallongée par la détermination des élus locaux à se faire écouter par le Sgpr. Après des passages éclairs à Yagoua et à Kousséri, Ferdinand Ngoh Ngoh qui n’a reçu que quelques autorités locales à Kousséri, sera pris en otage par l’ensemble des élus de la région qui bloqueront son hélicoptère, exigeant que l’homme proche de Biya au propre comme au figuré, écoute ce qu’ils avaient concocté à son intention, pour être transmis au président de la République. Une bonne partie de la nuit, Ferdinand Ngoh Ngoh recevra différentes délégations. Pour à la fin être obligé cette fois-ci de faire le voyage Kousséri-Maroua par route, afin de mieux apprécier par lui-même la réalité de cette route. Si Ngoh Ngoh a cédé à la première exigence, il parviendra à se faire comprendre pour la seconde.
Et en quittant Kousseri, l’homme qui, aux yeux des élus locaux du Logone et Chari, n’était pas au faîte de l’exactitude de la réalité du terrain du Logone et Chari et même de l’ensemble de l’Extrême-Nord, a promis un appui financier très bientôt. Yaoundé a reçu les premiers signaux contestataires d’une région généralement tendre envers le régime. Le temps ne sera pas du côté des dirigeants.
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Climat politique : Ferdinand Ngoh Ngoh séquestré à Kousséri

Les images de la scène sont pour le moins irréalistes. Des maires échangeant violemment avec Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence de la République. On peut entendre entre autres « il doit nous recevoir tous», « vous avez des armes non? tirez sur nous», « nos frères sont en train de mourir en brousse et… il est qui ? Il est qui ? il est evoyé par le chef de l’Etat, il va aller mentir», « dans ce cas nous démissionnons tous du parti»,… Arborant leurs écharpes tricolores, les élus bloquent l’hélicoptère de l’envoyé spécial de Paul Biya. Le gouverneur tente en vain de calmer les mécontents. En face, on ne fait l’économie d’aucun mot pour dire son ressenti.
Ferdinand Ngoh Ngoh est allé dans la région de l’Extrême-Nord prendre le pool de la situation après les inondations. Dans ce département dont on a peu parlé dans le cadre des inondations de juillet dernier, l’envoyé spécial du président de la République n’a pas reçu tous les maires, selon certaines informations, mais quelques-uns seulement, à la résidence du préfet. Ce qui a irrité les autres maires. Le blog sesucam360blog.wordpress.com écrit que « on a présenté à la télé le département du Mayo-Danay comme étant le département le plus touché, pourtant c’est faux. Les localités comme Darak et autres sont dans le département du Logone et Chari, mais on n’en parle pas, pourtant ces zones ont été plus touchées que Yagoua», rapporte une source locale. La tension monte de plus en plus dans cette partie du pays. La semaine dernière, c’est le gouverneur de la région qui a été pris à partie par des populations de Kourbi dans l’arrondissement de Guidiguis. Midjiyawa Bakari est allé calmer les populations qui avaient barré la voie publique pour protester contre la création du parc de Ma Mbed Mbed. Le numéro un de la région n’a pas pu se faire entendre par une foule déchaînée et armée de gourdins, machettes et flèches. Coincé dans une haie d’épines et de branchages, le gouverneur, le préfet du Mayo-Kani et tout l’état-major régional et départemental, n’ont eu la vie sauve que grâce à l’intervention du Bataillon d’intervention rapide (BIR).
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Développement économique: La Banque mondiale veut plus de contribuables et moins de dépenses inefficaces

Malgré ses atouts naturels et démographiques, le Cameroun peine à atteindre l’émergence économique promise par ses dirigeants. Son revenu par habitant « est aujourd’hui inférieur à celui des années 80, un recul qui s’explique par une gouvernance budgétaire défaillante, des investissements insuffisants et une forte dépendance à l’endettement ». Indique la Banque mondiale. C’est dans ce contexte que cette institution a publié sa Revue des finances publiques (RFP), un document d’analyse et de recommandations destiné à guider les réformes économiques du pays.
Avec un taux de prélèvement fiscal de 11,3 % du PIB, « le Cameroun est en retard par rapport à ses voisins comme la Côte d’Ivoire ou le Sénégal. Plus inquiétant encore, 73 % des recettes fiscales non pétrolières proviennent de seulement 0,5 % des entreprises », rappelle l’institution financière. Face à cette situation, la Banque mondiale recommande une réforme fiscale ambitieuse axée sur trois priorités : l’extension de l’assiette fiscale, la lutte contre l’évasion et la réduction des exonérations fiscales excessives. Selon l’institution, ces mesures pourraient permettre d’augmenter les recettes publiques de 6 % du PIB, soit une manne financière considérable pour le développement du pays.
L’enjeu est double. D’une part, il s’agit de « répartir plus équitablement la charge fiscale en intégrant davantage d’entreprises et de contribuables dans le système. D’autre part, une meilleure collecte des impôts permettrait de financer les infrastructures essentielles, d’améliorer les services de santé et d’éducation, et de réduire la dépendance à l’endettement », peut-on lire dans le document d’analyse susmentionné.
Pour La Banque mondiale, mobiliser plus de recettes ne suffit pas, encore faut-il que ces ressources soient mieux dépensées. « Aujourd’hui, une part trop importante du budget est consacrée à des dépenses inefficaces, au détriment des investissements productifs. En optimisant l’exécution budgétaire et en allouant les fonds aux secteurs prioritaires, le Cameroun pourrait économiser jusqu’à 3 % du PIB par an. », conclut-elle.
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