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Le MRC fustige l’arrêté du Préfet du Mfoundi et dénonce l’intention de museler Maurice Kamto

ange1poireau

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Le MRC fustige l’arrêté du Préfet du Mfoundi et dénonce l’intention de museler Maurice Kamto
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Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a fustigé l’arrêté pris par le Préfet du département du Mfoundi. Pour le parti de l’opposition, cette mesure autoritaire vise à museler les partis d’opposition notamment son leader Maurice Kamto.

L’arrêté pris par le Préfet du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent continue de susciter une vague de réactions au sein de la classe politique. Dans un communiqué, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a fustigé cette mesure, rappelant qu’elle viole l’article 153 du code pénal Camerounais et la constitution de la République du Cameroun.

Le parti de l’opposition dénonce « l’intention de museler les partis politiques de l’opposition et leurs leaders ». À en croire le MRC, c’est son président, le professeur Maurice Kamto qui est visé en l’occurrence par cet arrêté préfectoral. « Nous prenons à témoin l’opinion publique nationale et internationale de ces actes de dictature qui nous renvoient à la vie dans les enclos lors de la guerre de l’indépendance du Cameroun« , a conclu le MRC dans un communiqué signé par Pierre Emmanuel Binyam.

Communiqué du MRC

À PROPOS DE L’ARRÊTÉ DU PRÉFET DU MFOUNDI DU 16 JUILLET 2024 :

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ( MRC) constate avec désolation que cet arrêté est un acte posé en violation flagrante de la loi tant sur le plan international que national;

En commençant par les instruments juridiques internationaux, notamment les traités et conventions ratifiés par l’Etat du Cameroun et d’ailleurs inscrits dans le préambule de notre Constitution :

1- la Déclaration Universelle des droits de l’homme, dans son article 19 : 《Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit》,

2- le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) du 16 décembre 1966* protégeant les libertés d’opinion, d’association, d’aller et venir dans son article 12 alinéa 1.《Quiconque se trouve légalement sur le territoire d’un État a le droit d’y circuler librement et d’y choisir librement sa résidence》.

Par ailleurs en plus de ces instruments juridiques internationaux nous allons ajouter la violation du Code Pénal Camerounais:

Au niveau du code pénal Camerounais :

3- la violation de l’article 153 du Code Pénal Camerounais,

4- la volonté manifeste du Préfet de violer *la loi n° 90/053 du 19 décembre 1990 sur la liberté d’association, car leur manœuvre vise à désormais interdire systématiquement toutes les activités des partis politiques de l’opposition, les conférences de presse, les meetings politiques etc…. sous pretexte de trouble à l’ordre public

5- nous dénonçons l’intention de museler les partis politiques de l’opposition et leurs leaders en l’occurrence le MRC et son Président Maurice KAMTO,

6- nous prenons à témoin l’opinion publique nationale et internationale de ces actes de dictature qui nous renvoient à la vie dans les enclos lors de la guerre de l’indépendance du Cameroun.

Pierre Emmanuel BINYAM

SGA N*3

MRC

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Le chef de centre régional des impôts du littoral a mis sur pieds une vaste opération d’arnaques des contribuables 

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Le chef de centre régional des impôts du littoral a mis sur pieds une vaste opération d’arnaques des contribuables 
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Le chef de centre régional des impôts du littoral a mis sur pieds une vaste opération d’arnaques des contribuables

Il s’appelle : NKONO JEAN MARTIAL En effet, depuis le début de cette année fiscal, il procède avec l’assistance d’une équipe de son cabinet et le chef de la brigade des enquêtes et recherches par la convocation des contribuables.

 

Dans la lettre convocation comme vous trouverez ci joint , il déclare sans la moindre preuve que le contribuable a fait des importations dans les déclarer ou à fait des importations par des prêtes noms.

 

Immédiatement il demande des fortes sommes d’argent allant de 5 à 10 millions de francs. Deux jours au plutard quand le contribuable ne satisfait pas à sa demande , il envoie les agents , aidé par la police chargé de la sécurité à l’entrée de la recette des finances apposer des scellés chez le contribuable.

 

Cs scellés sont apposés sans aucun « procès verbal de démérite »,Ils ne remette aucun document au contribuable. Le contribuable qui n’a aucune notification de redressement, sans aucun document attestant qu’il est scellé se soumet obligatoirement à la négociation.

BORIS BERTOLT

 

 

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Dr Rose Manto: Les femmes ne doivent plus s’asseoir sur le kiki de leur hommes pendant l’acte

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Dr Rose Manto: Les femmes ne doivent plus s’asseoir sur le kiki de leur hommes pendant l’acte
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Elle met en garde contre une pratique intime risquée :

« Lorsque la femme est assise sur l’homme, cela peut entraîner une fracture du pénis. J’ai déjà eu plusieurs cas. (…) Si la prise en charge n’est pas rapide et adéquate, cela peut causer une déformation, des troubles érectiles, voire des douleurs chroniques. C’est une position à proscrire. »

 

Face à ces risques, elle recommande aux hommes de ne plus accepter cette position pour éviter d’éventuelles complications.

 

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Les bamilekés ne devraient pas avoir honte de soutenir le combat contre la dictature de Paul Biya 

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Les bamilekés ne devraient pas avoir honte de soutenir le combat contre la dictature de Paul Biya 
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Même si l’indépendance a été concédée à ceux qui n’en voulaient pas, il est un fait indéniable que les Bamiléké, aux côtés du peuple Bassa, ont payé le tribut le plus lourd, avant et après 1960. Ils ne se sont pas levés pour leurs villages, mais pour le Cameroun tout entier. Et chaque goutte de sang suintant d’un bras sectionné, d’une jambe arrachée, d’une tête tranchée… chaque cri de femme et d’enfant fauché sous le napalm… chaque supplicié laissé pour mort dans les collines embrasées… tout cela, c’était pour le Cameroun.

Aucun combat politique d’envergure nationale ne s’est mené au Cameroun sans l’implication des Bamiléké. Et à chaque fois, ils ont payé le prix du sang. Ils ont été massivement derrière Um Nyobé, un Bassa. Ils ont été massivement derrière Fru Ndi, un fils de la Mezam.

De même, des Bamiléké ont massivement adhéré à l’UNC, puis au RDPC, que certains soutiennent encore aujourd’hui. La majorité des hommes d’affaires Bamiléké sont d’ailleurs militants de ce parti. Car oui, il y a toujours eu deux types de Bamiléké : ceux qui, pour protéger leurs affaires, s’arrangent avec le pouvoir en place, et ceux qui, sentant le poids de la mauvaise gouvernance sur l’économie, donc sur leurs entreprises et leurs familles, se lèvent pour le pays.

Ainsi, que les Bamiléké se dévouent aujourd’hui au combat politique porté par Maurice Kamto n’a rien d’exceptionnel. Comme toujours, ils sont là, là où l’histoire s’écrit, là où l’avenir se joue. Je ressens une fierté immense d’appartenir à un peuple qui sait porter des causes plus grandes que lui, un peuple qui refuse de plier sous l’autoritarisme et la dictature.

Pourquoi, en effet, ceux qui ont lutté contre la domination coloniale française hier devraient-ils éprouver la moindre honte ou la moindre crainte à combattre aujourd’hui le nouveau visage de cette même colonisation, incarnée par Biya et sa clique de villageois ?

En 2011, faut-il le rappeler, sept candidats issus de l’aire culturelle Bamiléké ont pris part à l’élection présidentielle. Pourtant, jamais la ferveur populaire des Grassfields ne s’est cristallisée autour de l’un d’eux. En additionnant les suffrages qu’ils ont obtenus, on arrive à 2,14 % – fraude électorale incluse.

Cela prouve, s’il le fallait encore, que les choix politiques du peuple Bamiléké ne sont pas dictés par une proximité sociologique, mais par un intérêt qui dépasse les liens tribaux et sanguins.

 

Les accuser aujourd’hui de soutenir « le frère du village », alors qu’ils ont trouvé en Maurice Kamto ce qu’ils avaient trouvé hier en Osende Afana, Um Nyobé ou John Fru Ndi pour certains, en Ahidjo et Paul Biya pour d’autres, c’est faire preuve d’une malveillance crasse.

 

Frères et sœurs Bamiléké, le combat politique au Cameroun est inscrit dans votre ADN, ancré dans la lignée de vos ascendants, de génération en génération.

 

N’ayez pas honte de soutenir celui qui, à vos yeux, représente aujourd’hui la meilleure chance pour le Cameroun.

Quand le combat fut porté par un Bassa, vous l’avez soutenu.

Quand il fut porté par un Bulu, vous l’avez soutenu.

Quand il fut porté par un fils de la Mezam, vous l’avez soutenu.

Alors, ne vous abstenez pas de soutenir la lutte démocratique en cours au Cameroun, parce qu’elle est portée par Maurice Kamto.

 

Kand Owalski

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