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Zlecaf : 4 conteneurs d’aluminium  du Cameroun en route pour l’Algérie

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Zlecaf : 4 conteneurs d’aluminium  du Cameroun en route pour l’Algérie
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Cette exportation de 100 tonnes d’aluminium réalisée par Alucam va en direction d’une entreprise algérienne qui utilise cette matière première pour la fabrication des câbles électriques.

Le 5 juillet 2024 est désormais une date historique de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (Zlecaf) pour le Cameroun. Le pays a enregistré ce jour sa  première exportation de marchandises conteneurisées sous le régime de la Zlecaf.  04 conteneurs 20 pieds de 99,490 lingots d’aluminium ont été présentés à la Régie du Terminal à Conteneurs du Port Autonome de Douala. La cargaison  va à destination du port de Bejaia en Algérie. 

 Fourni par la compagnie camerounaise d’Aluminium (Alucam), cette marchandise a été sollicitée par le chargeur algérien Alfilect qui était à la recherche d’un fournisseur  de cette matière première utilisée pour la fabrication des câbles électriques. L’opération  a été menée avec la participation du  Conseil National des Chargeurs du Cameroun (CNCC) qui abrite le sous-comité ad-hoc chargé du suivi et de la mise en œuvre de la Zlecaf au Cameroun. La mission de ce sous-comité est d’amener les  chargeurs camerounais à profiter pleinement de ce régime préférentiel qui leur permettra à terme de commercer à travers le continent, sans payer les droits de douane sur 90% des échanges.

Pour  les autorités, cette première exportation des marchandises conteneurisées sous le régime de la Zlecaf est aussi un succès de la coopération Cameroun – Algérie.   Selon ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, cette opération « s’inscrit dans la logique salutaire pour nos économies et vient, pour ainsi dire, sceller l’excellence des relations anciennes entre hauts dirigeants de nos deux pays et leur volonté réaffirmée, de renforcer les échanges commerciaux et la coopération économique entre le Cameroun et l’Algérie ».

L’accord sur la Zlecaf est entré en vigueur le 30 mai 2019, mais les échanges ont réellement commencé le 1er janvier 2021.  Le Cameroun avait été choisi pays pilote en même temps que d’autres à l’instar du Ghana, du Kenya, de l’Egypte,  de la Tunisie, du Rwanda etc.  Les premières exportations symboliques  portant sur le thé et le safou séchés ont été réalisées à travers l’Aéroport International de Douala à destination d’Accra au Ghana, le 07 Octobre 2022.

Cette opération d’exportation de marchandises conteneurisées intervient après une opération inverse toujours sous le régime de la Zlécaf  qui a eu lieu en juillet 2023.  Le Cameroun  avait alors reçu de la résine en provenance de Tunisie au Port en eau profonde de Kribi.  Il s’agissait de 20 tonnes de résine importées par la société Inoda Industries Sarl, spécialisée dans la fabrication et la distribution de peinture.

La Zlecaf a nécessité l’élaboration par chaque communauté économique régionale d’une liste de concession tarifaire. Cette liste s’articule autour d’un groupe principal d’au moins 90% des lignes tarifaires à libéraliser, d’un 2ème groupe de produits dits sensibles correspondant à au plus 7% des lignes tarifaires à libéraliser progressivement sur une période de 13 ans (y compris la période moratoire de 5 ans), et enfin un 3ème groupe de produits exclus de la libéralisation à hauteur de 3% maximum.

Réactions

Luc Magloire MBARGA ATANGANA, ministre du commerce

 « La zlecaf est le futur du continent »

 « Il faut bien intégrer la philosophie de la zone de libre-échange continentale africaine. Cette philosophie est de créer  un marché unique en Afrique au profit de l’économie africaine. Et c’est là le danger. C’est qu’en voulant un tel marché, il peut avoir ce que j’appelle des infiltrations si nous n’y prenons  pas garde. C’est pour cela que les gouvernements ont mis en place un certain nombre  de balises notamment à travers  différents traités, la question des négociations sur les règles d’origine  etc. Mais cela ne suffit pas. Il faut maintenant que les opérateurs économiques se saisissent de cette opportunité  et qu’ils se lancent résolument dans  ce qui apparaît comme le futur du continent. L’ouverture des marchés à  l’origine était destinée à assurer le développement  des États par le biais du commerce. C’est le but de l’activité commerciale c’est le développement de nos Etats par le commerce. Et donc nous assistons petit à petit à ce retour aux sources du multilatéralisme.  Vous ne pouvez donc pas vous développer si vous ne participez pas à l’activité commerciale. La Zlecaf  nous offre un marché de 1,3 milliards de consommateurs aujourd’hui.  Et dans un délai de 10 ans ce sont toutes ces marchandises estampillées origine Afrique qui  pourront accéder à tous  les marchés sans qu’on ne vous demande quoi que ce soit, sauf à justifier d’un certificat d’origine. Et on vous dit qu’à l’horizon 2050, cette population doit doubler pour passer à 2,5 milliards 500. Aucun pays ne pourra atteindre ce niveau de population.  Ce qui veut dire que l’avenir du monde se construit ici en Afrique. »

 Auguste  MBAPPE PENDA, DG Conseil National des Chargeurs du Cameroun

 « Le CNCC a favorisé le partenariat entre Alucam et Alfilect d’Algérie »

« C’est lors de la cérémonie de la réception de la première cargaison  importée sous régime de la Zlecaf en Juillet 2023 au port de Kribi que le ministre du commerce nous instruisait au sous-comité ad hoc  de travailler d’arrache-pied  pour l’accompagnement des chargeurs exportateurs en vue de réaliser les exportations sous le régime de la zlecaf.  Et c’est par correspondance du ministre du commerce du 8 septembre 2022 que le conseil national des chargeurs du Cameroun a été désignée comme institution publique devant abriter le sous-comité ad hoc chargé de faciliter la mise en œuvre de l’initiative sur le commerce guide de la zlecaf, avec entre autres missions d’implémenter la phase pilote des échanges dans le cadre de la zlecaf ;  d’identifier les chargeurs qui réalisent les opérations d’import-export avec les autres Etats, créer des conditions favorables pour les chargeurs pour la phase pilote et mener des consultations auprès des opérateurs économiques qui produisent des biens avec un réel potentiel. C’est dans ce cadre que le CNCC a accompagné et pris entièrement en charge le 15 novembre 2023, la participation de 16 entreprises camerounaises à  la foire intra africaine au Caire en Égypte, parmi lesquelles la société Alucam. C’est cette participation qui aura favorisé la naissance du partenariat entre Alucam et Alfilect d’Algérie »

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Elecam : Titi Nwel est mort

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Elecam : Titi Nwel est mort
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Elections Cameroon (Elecam) est en deuil. Pierre Titi Nwel est mort. Le membre du Conseil électoral s’est éteint cette nuit, des suites de maladies, apprend-on. La nouvelle est confirmée par des sources concordantes, confirmées en interne par des sources internes à Elecam.

Une des dernières sorties public de l’homme était en novembre 2020. Pierre Titi Nwel et Dorothy Njeuma avaient été commis par le conseil électoral dans la région du Littoral, pour sensibiliser les acteurs électoraux de a région. En prélude aux élections régionales. A l’occasion, Titi Nwel avait invité les acteurs électoraux « à respecter sans haine ni passion, le verdict des urnes ». Depuis, l’homme est encore plus effacé. La délégation avait beaucoup sensibilisé les chefs traditionnels car ces derniers allaient rentrée officiellement dans le champ politique, puisque intégrés dans l’appareil institutionnel.

Ancien séminariste, Titi Nwel est écrivain et s’est longtemps engagé dans les activités de la société civile, à travers le Service œcuménique pour la paix de l’église catholique. On l’a vu particulièrement engagé aux côtés d’autres acteurs de la société civile, dans la création d’une commission électorale citoyenne indépendante en 2011, avant d’être nommé à Elecam.

Décidément, l’ange de la mort rode à Elecam. Il y a à peine trois mois l’organe était doublement frappé. Le 26 septembre 2024, décédait Pierre Roger Efandene Bekono des suites de maladie. Alors qu’Elecam essayait de se relever du coup, quelques jours plus tard, notamment le 6 octobre 2024, mourait Mana Nschwangele, lui aussi membre du Conseil électoral, des suites de maladie, à 82 ans.

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Crise au Noso : Une des clés à solutions s’est cassée

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Crise au Noso : Une des clés à solutions s’est cassée
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Le Pr Abouem à Tchoyi est mort ce 15 janvier 2025. Au-delà de sa famille nucléaire, la disparition « subite » de l’ancien secrétaire général de la présidence de la République affecte particulièrement la commission pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme où l’homme était en fonction depuis xxx, comme simple membre. L’ancien gouverneur de la province du Nord-Ouest y a été nommé par un décret présidentiel. C’est un chorus d’hommages qui saluent la mémoire d’un homme a priori effacé mais qui était une mémoire précieuse pour le Cameroun tout entier. A propos, Jean Robert Waffo, secrétaire à la communication du Front pour le changement au Cameroun (FCC), regrette la mort d’un homme qui « aurait pu être un acteur extrêmement important et stabilisateur». En rapport avec la crise séparatiste qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis bientôt neuf ans déjà, dans sa phase armée.

C’est que, David Abouem à Tchoyi était un des derniers membres encore vivants de la commission jadis mise sur pied par le président Ahmadou Ahidjo, pour creuser la question anglophone » et trouver des solutions à la mauvaise humeur qui se dégageait déjà dans les cœurs et les esprits des Camerounais de l’ex Cameroun occidental, jadis placé sous mandat de la Société des nations (SDN), puis sous tutelle de l’Organisation des Nations unies (ONU), et administré à cet effet par la Grande Bretagne. Après le passage du statut d’Etat fédéral sous la dénomination République fédérale du Cameroun, le pays dirigé par Ahmadou Ahidjo changera de statut en 1972 après le référendum qui donna lieu à la République unie du Cameroun. Tournant ainsi le dos aux Accords de Foumban de 1961 qui fondirent l’Etat fédéral. Des sources historiques disent que les conférenciers de Foumban avaient convenu d’une résolution non écrite de la rotation du pouvoir entre francophones et anglophones. En adoptant l’Etat unitaire, le premier président remettait ainsi en question cette clause. Un parachèvement de l’Etat unitaire dont le processus avait déjà subrepticement été engagé avec les projets d’unification des années 60, comme l’adoption par fusion des différents partis politiques jadis en vigueur au pays, pour l’Union camerounaise devenue en 1965 Union nationale camerounaise (UNC).

Solution en 11 points

Des regards impuissants vont assister à cette évolution, mais des voix inaudibles vont tout de même dénoncer ce virage. C’est le cas de l’Union des populations du Cameroun (UPC), parti d’opposition contraint au maquis par le pouvoir de Yaoundé. Parti qui à sa naissance avait prévu d’abord la réunification puis l’indépendance des deux Camerouns. Mais a été contraint à fonctionner dans la clandestinité. C’est ainsi que le ressentiment de certains compatriotes nostalgiques de l’époque anglaise mais surtout, la peur d’une fusion qui effacerait le legs de la culture anglo-saxonne, vont nourrir une « frustration étouffée.

C’est dans l’optique de trouver des solutions à ce problème naissant qu’Ahidjo avait créé une commission dans laquelle se retrouvaient entre autres Abouem A Tchoyi, Dorothy Njeuma et un certain Paul Biya. D’où la sortie épistolaire d’Abouem A Tchoyi au déclenchement de la phase guerrière de la crise dans le Nord-Ouest et el Sud-Ouest. L’ancien gouverneur du Nord-Ouest et du Sud-Ouest attirait l’attention de Paul Biya à son devoir face à une situation qu’il connaissait assez bien. Et lorsque le président de la République crée la Cpbm le 23 janvier 2017, il nommera le 15 mars de la même année à son ancien acolyte de la commission chargée de résoudre ce conflit. Ce dernier qui venait de lui proposer onze points pour résoudre le problème.

Sauf que la clé n’était pas destinée à la porte centrale de la maison. Sept ans aaprès, la clé de la porte secondaire s’est cassée. A 81 ans. Avant même que la principale n’ait pu réussir sa mission de premier plan. Un certain 15 janvier 2025, jour de son anniversaire. En effet, l’ancien administrateur civil est né le 15 janvier 1944 à Kribi.

A lire aussi: Mieux connaître Abouem à Tchoyi

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La CSPH va investir 12,8 milliards de FCFA pour la construction de deux centres d’emplissage de gaz

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La CSPH va investir 12,8 milliards de FCFA pour la construction de deux centres d’emplissage de gaz
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Le 31 décembre 2024, la Caisse de Stabilisation des Prix des Hydrocarbures (CSPH a lancé un appel d’offres pour la construction d’un centre de stockage et d’emplissage de gaz de pétrole liquéfié (GPL) à Kumba, dans le département de la Meme, région du Sud-Ouest.

Avec un budget total de 6,4 milliards de FCFA, réparti sur deux exercices budgétaires (2024 et 2025), les travaux s’étaleront sur une période de 24 mois dès réception de l’ordre de service. Trois candidats, préalablement qualifiés à l’issue d’un appel à manifestation d’intérêt lancé en novembre 2024, sont en lice pour ce projet. Il s’agit des entreprises Amob Sarl, le Groupement Reapfields Resources LTD et Kraftmaster.

Avant cette étape, le 16 décembre 2024, la CSPH a également dévoilé les résultats d’un appel d’offres pour la construction d’un centre de stockage et d’emplissage de gaz à Mvila-Yeminsem. Le projet, dont le coût global atteint 6,2 milliards de FCFA, a été attribué à Parlym Cameroun pour le lot I, avec un contrat de 5,9 milliards de FCFA. Le lot II, d’un montant de 339,7 millions de FCFA, a été confié au groupe Mazal et associés. Pour les deux projets, la durée des travaux est de 24 mois

En attendant le lancement effectif des travaux à Ebolowa et Kumba, la CSPH prévoit d’inaugurer, avant la fin de l’année 2025, le centre emplisseur de gaz domestique de Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. Cette annonce a été faite le 16 février 2024 par le directeur général de la CSPH, Okié Johnson Ndoh, lors d’une visite de chantier.

Ces infrastructures, en plus de garantir un accès équitable à une énergie essentielle, visent à réduire les surcoûts liés à l’éloignement des centres de distribution actuels. À ce jour, le prix réglementé d’une bouteille de 12 kg est de 6 500 FCFA, mais il atteint parfois 10 000 FCFA dans les zones reculées, notamment en raison des frais de transport.

Des impacts environnementaux positifs

Au-delà de l’aspect économique, les centres d’emplissage jouent un rôle clé dans la préservation de l’environnement. En augmentant l’accès au gaz domestique, ils contribuent à limiter l’utilisation du bois de chauffage, principale source d’énergie dans de nombreux ménages. Cette pratique favorise la déforestation dans le sud et accélère la désertification dans le septentrion.

Selon le ministère des Forêts et de la Faune, le marché camerounais consomme chaque année des volumes de charbon représentant une valeur de 17 milliards de FCFA. Cette dynamique, bien que lucrative, constitue une menace environnementale majeure selon plusieurs ONG.

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