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Économie

Céréales, maïs, riz; poisson… : ces produits qui ont plombé la balance commerciale en 2021

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Les résultats du commerce extérieur du Cameroun en 2021 sont disponibles depuis le 2 décembre 2022. Dans ce rapport publié par l’Institut national de la statistique (INS), l’on apprend que les dépenses d’importations du Cameroun se chiffrent à 3 871,4 milliards en 2021 et les recettes d’exportations largement inférieures –bien qu’en hausse durant l’année 2021- se chiffrent à 2 392,7 milliards de FCFA.

Pour le cas précis des importations, elles sont en hausse de 21,8%, par rapport à l’année 2020, ou elles se sont établies à 3 222 milliards de FCFA. Selon l’INS, cette hausse est induite par l’achat : des produits minéraux (qui représentent 21,5% des importations globales), des produits de l’industrie chimique (11,8%), des machines et appareils mécaniques ou électriques (12,1%) et les produits du règne végétal (11,8%),

Produits de grande consommation

Le rapport produit par le statisticien national, détaille également la valeur des importations des produits de  grande consommation que le Cameroun ambitionne de produire localement et en grande quantité, conformément à la politique d’import-substitution mise en œuvre depuis 2021. Notre attention s’est posée sur 7 produits que sont : le poisson, le maïs, le riz, les céréales, les huiles brutes ou raffinées et le blé. Ce sextuor représente 25,4% des importations globales. Soit  respectivement 10,3% pour les céréales ; 1,3% pour les huiles raffinées ; 5,4% pour le riz ; 4,7% pour le blé et le méteil ; 0,2% pour le maïs et 3,5% pour les poissons et crustacés.

Parmi ces produits, quelques-uns se sont démarqués en enregistrant une augmentation des quantités importées durant l’année 2021. Dans le détail, l’on a le maïs, dont les importations se sont chiffrées à 34 082 tonnes pour une valeur de 6,482 milliards de Fcfa, contre 19 615 tonnes pour une valeur de 3,066 milliards en 2020, soit une hausse de 14 467 tonnes (73,8%).

Par la suite, l’on a le riz qui a coûté 207,974 milliards à l’Etat pour une quantité importée estimée à 776 601 tonnes en 2021, contre 591 597 tonnes d’une valeur de 159,871 milliards l’année d’avant. Soit une hausse de 185 005 tonnes (31,3%) en un an. Troisième produit de cette catégorie, les céréales qui ont été exportées à hauteur de 1 783 054 tonnes pour un coût de 398,535 milliards de Fcfa. En glissement annuel, l’on observe une hausse de 316 608 tonnes (21,6%), par rapport à 2020, ou le pays avait fait entrer dans son territoire 1 466 447 tonnes pour une valeur de 302,268 milliards.

Par la suite nous avons le froment (blé) et méteil, qui a coûté 182,748 milliards pour 966 397 tonnes importées. Tout comme les produits cités précédemment, les importations de blé connaissent aussi une hausse de l’ordre de 111 555 tonnes (13,0%), par rapport à 2020.

L’autre produit de cette catégorie, ce sont les huiles brutes ou raffinées. Entre 2020 et 2021, les importations de  ce produit dont la production locale est chiffrée à 180 337 tonnes (à fin novembre 2022) ont augmenté de 23 117 tonnes (39,7%). L’on est ainsi passé de 58 164 tonnes en 2020 à 81 281 tonnes 2021 pour une enveloppe de 51,819 milliards de Fcfa.

Seules les importations de ‘‘poissons et crustacées’’ ont connu un recul sur la période sous-revue. En effet, elles sont passées de 201 667 tonnes pour un coût de 138,123 milliards de Fcfa en 2020, à 190 288 tonnes pour une valeur de 135,168 milliards de Fcfa en 2021. Soit une baisse de 11 379 tonnes (5,6%).

Eco Matin

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Économie

La République du Congo va accueillir du 25 au 26 janvier le premier sommet africain de la finance, de la banque et de la digitalisation(AFBDS)

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La République du Congo va accueillir du 25 au 26 janvier le premier sommet africain de la finance, de la banque et de la digitalisation(AFBDS)

 

La rencontre de haut niveau qui aura lieu à Brazzaville va rassembler les membres des gouvernements de la CEMAC et les responsables des institutions financières. Une révolution dans le domaine à l’ère du numérique.

 

Placé sous le thème « La digitalisation du secteur bancaire et financier, un vecteur de croissance et d’intégration de la zone CEMAC », le sommet est une initiative d’un trio de partenaires formé de la femme d’affaires congolaise Judicaëlle Okemba, du groupe de médias IC Publications et de MAAP, une entreprise de relations publiques. En deux jours, les acteurs vont évaluer le taux de pénétration de l’outil internet dans les banques et agences financières dans la zone CEMAC, afin de se projeter vers de nouvelles perspectives de rentabilités économiques. Il va s’agir également pour les organisateurs de cette rencontre, de créer un réseau d’échange de connaissances pour concevoir un système bancaire dans la sous-région Afrique Centrale en vue de son uniformisation. La stratégie englobe plusieurs secteurs notamment les télécommunications, les groupes d’assurance, les micros finances, les plateformes digitales de transactions monétaires etc. « Ce sommet permettra de réaffirmer le rôle clé de la digitalisation du secteur financier et bancaire dans le soutien de la transformation des économies et des systèmes financiers pour une meilleure résilience », a souligné Judicaëlle Okemba, co-organisatrice de l’évènement, par ailleurs PDG de Pami Partners, une entreprise de conseil. En dehors des débats sur le volet innovation technologique et la recherche des solutions pour l’atteinte des objectifs fixés, des vedettes de la filière banque et finance vont recevoir des distinctions pour leur efficacité dans l’exercice de la profession au niveau de la sous-région.

William Omer Tchuisseu

 

 

 

 

 

 

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Économie

Production d’or : la Sonamines a collecté 175 kg d’or pour une valeur de 3,2 milliards en 2022

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Le ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique, Gabriel Dodo Ndoke,  a révélé devant les parlementaires que la Société Nationale des Mines,  dont la  mission est de mener des activités d’exploration et d’exploitation des substances minérales, a, en 2022, collecté 175 kg d’or pour une valeur estimée à 3,2 milliards. 

En 2021, plus  précisément entre le 17 juillet au 30 novembre, période à laquelle, la  Sonamines a repris la collecte de l’impôt synthétique minier libératoire dans différents sites miniers ainsi que le suivi et le contrôle de la production de l’or, 43,46 Kg d’or  ont été collectés  par l’entreprise publique, en augmentation de 93,29 % sur la même période en 2020 et 138,86 % sur la même période en 2019.

Bien que la collecte d’or enregistre des progressions, les recettes issues de l’exploitation de ce  minerai ne sont guère suffisantes. Lors de la session parlementaire qui s’est achevée le 04 novembre, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique a, s’agissant de la contribution de l’exploitation des minerais d’or et de diamant dans les recettes de l’Etat, reconnu que le Cameroun n’est pas encore un grand producteur de ces ressources. Toute chose qui, selon lui, justifie l’insuffisance des recettes issues de cette exploitation essentiellement artisanale. Aussi, a-t-il ajouté, la rareté des ressources humaines qualifiées et la faible mécanisation qui caractérisent actuellement lesdites exploitations n’augurent pas une contribution optimale dans les ressources de l’Etat.

Cependant, le membre du gouvernement croit savoir savoir qu’avec l’amorce d’une exploitation industrielle de ces ressources, leur niveau de contribution aux recettes de l’Etat peut devenir conséquent. A ce propos, a-t-il renchéri, le démarrage prochain d’une exploitation aurifère à grande échelle à Colomine plus précisément à Ngoura dans la région de l’Est, par l’entreprise Codias, de même que la montée en puissance de la Sonamines, augure de  la hausse de la contribution de l’exploitation minière aux recettes de l’Etat.

Il convient de rappeler qu’au  Cameroun, les principaux gisements d’or se trouvent dans la partie nord de la région de l’Est (Bétaré Oya, Ngoura, Garoua Boulai, Batouri, Béké et Ndélélé) et dans la région de l’Adamaoua (Meiganga). D’après le ministère des Mines, on ne connaît que 40 % du potentiel minier du pays.

Eco Matin

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Économie

David Azra est le nouveau Directeur général de Kribi Conteneurs Terminal

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Il remplace à ce poste Éric Lavenu.

David Azra est le nouveau directeur général (DG) de Kribi Conteneurs Terminal (KCT) depuis le 12 décembre 2022.

« Son arrivée intervient trois mois après la signature d’un avenant à la convention de concession du terminal à conteneurs. Aussi, dans le cadre de ses nouvelles fonctions, David Azra sera en charge du développement des activités du terminal à conteneurs de Kribi », souligne KCT dans le communiqué officiel.

« C’est pour moi une grande fierté de rejoindre les équipes de KCT et de poursuivre le développement de cette entreprise. Avec nos partenaires, nous allons continuer à développer les activités, offrir à nos clients des solutions compétitives et participer à la croissance socio-économique du Cameroun et des pays de la sous-région du golfe de Guinée », a déclaré le promu.

Titulaire d’un diplôme d’expertise financière obtenu à l’École supérieure de gestion et finance de Paris, le promu semble avoir le profil de l’emploi. Ce d’autant qu’il totalise 15 ans d’expérience au sein des différentes filiales de Bolloré Transport & Logistics en Afrique, dont Douala International Terminal (ancien concessionnaire du terminal à conteneurs du port de Douala) et Camrail (concessionnaire du chemin de fer) au Cameroun.

Journal du Cameroun

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