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Politique

Cameroun : le PURS motive les citoyens à s’inscrire sur les listes électorales à Douala

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Par l’entremise de son premier secrétaire, Serge Espoir Matomba, le parti politique a organisé ce 02 mai à Douala 4è, une activité de proximité.

Le but de cette descente sur le terrain de l’homme politique est de convaincre les Camerounais en âge de voter à s’enrôler pour s’acquitter de leur devoir d’électeur. Car, « l’inscription sur les listes électorales est un devoir citoyen », rappelle Serge Espoir Matomba, premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS).

Sous un soleil ardent, l’opposant a parcourt les rues de Grand hangar au lieu-dit “Angle 90” dans le quatrième arrondissement de la métropole économique pour sensibiliser les personnes qui y vivent. Dans les débits de boissons, salons de beauté, échoppes, marchés… l’ancien candidat à la présidentielle camerounaise de 2018 ne manque pas des mots pour adresser un message incitatif aux citoyens lambdas rencontrés dans la rue.

« Je suis sur le terrain aujourd’hui pour encourager le travail que les équipes font depuis plusieurs mois. Je crois que l’engouement constaté aujourd’hui pour les inscriptions sur les listes électorales est la preuve que les gens ont compris qu’ils ne doivent plus rester sceptiques à cet acte », ajoute Serge Espoir Matomba.

Serge Espoir Matomba sur le terrain

Un engouement observé dans les deux postes fixes d’inscriptions sur les listes électorales déployés au carrefour Angle 90 de Grand hangar-Bonabéri par Elecam. Un citoyen âgé d’une quarantaine d’années, détenant déjà sa carte d’électeur déroule les mobiles nécessitant une inscription massive dans le fichier des électeurs. : « C’est très important de s’inscrire sur les listes électorales. Il faut que tout le monde sorte le jour du vote pour changer le régime. Trop c’est trop ! Beaucoup de gens souffrent », scande-t-il. La situation est la même chez Annie, commerçante : « Je suis déjà inscrite sur les listes électorales. Je veux un changement. Je veux qu’on essaie d’aider les parents qui souffrent pour leurs enfants qui sont l’école », implore-t-elle.

Pour accompagner l’action du quatrième adjoint au maire de Douala 4ème sur le terrain, des artistes ont accordé leurs violons. Les plus connus sont ceux de genre makossa tels que Njohreur, Junior Éyango et Monny Éka de Petit Pays. Tous à tour de rôle sur le car-podium, poussent un titre de leurs répertoires musicaux avec un message phare : celui d’aller s’inscrire sur les listes électorales avant le 31 août prochain.

« Il est évident que si tous les Camerounais se lèvent, remplissent ce devoir citoyen, s’inscrivent et ensuite votent, inévitablement, nous aurons un nouveau pays. Ce pays que tous les Camerounais rêvent », est convaincu Serge Espoir, Matomba.

Avant la convocation du corps électoral pour la Présidentielle de 2025, le PURS annonce la tenue de son congrès en février de la même année. Une rencontre au cours de laquelle sera investi le candidat du parti pour cette échéance électorale majeure de la vie de la nation camerounaise.

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Cameroun : Paul Biya attendu au tribunal

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Le chef de l’Etat et l’un de ses plus proches collaborateurs sont appelés à comparaitre dans le cadre d’une affaire les opposant au député Jean-Michel Nintcheu.

Le président de la République Paul Biya et le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République vont se défendre face aux accusations du député d’opposition Jean-Michel Nintcheu. Dans deux plaintes déposées contre les deux hautes personnalités de la République, le membre du Parlement accuse le chef de l’Etat de « cumul de fonctions » et son collaborateur « d’usurpation de titre ».

Selon le demandeur, Paul Biya cumule, de manière illégale, les fonctions de chef de l’Etat et son rôle de président du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, son parti politique. Quant au ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, le député l’accuse d’usurpation du titre de président de la République par l’utilisation de la formule « les hautes instructions ». Bien qu’il soit ministre d’Etat et délégataire de la signature du chef de l’Etat, le député président du Front pour le changement du Cameroun fait observer qu’il tend à confondre délégation de signature et délégation de pouvoir. Il traite, comme leur supérieur, les membres du gouvernement.

Le tribunal de grande instance du Mfoundi qui a reçu les deux plaintes convoque le président Paul Biya et son plus proche collaborateur à la première audience. Celle-ci se tiendra le 23 mai 2024. En saisissant la justice, l’allié de Maurice Kamto, président du MRC veut interpeller la conscience républicaine des juges sur les dysfonctionnements graves de l’Etat du Cameroun. La démarche que les responsables du Rdpc considèrent comme la « distraction » s’inscrit dans la stratégie du président du FCC de trouver un moyen de déstabiliser le système gouvernant à la veille de la présidentielle de 2025.

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Politique

Cameroun : le préfet exclut le PCRN du défilé à Yaoundé

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Emmanuel Mariel Djikdent l’a notifié le 15 mai 2024 au responsable du parti camerounais pour a réconciliation nationale.

La formation politique que Robert Kona, Albert Fleuri Massardine et William Wanfeo ont fondée en 2003, ne participera pas au défilé du 20 mai 2024 à Yaoundé. Dans une correspondance en date du 15 mai, le préfet du Mfoundi fait connaitre au responsable du parti politique que ce dernier « ne pourra plus prendre part audit défilé ». L’autorité administrative motive cette décision en s’appuyant par « des dissensions dans le parti susceptibles de perturber l’environnement des festivités ».

L’exclusion du PCRN se fait au moment où le préfet invite les partis politiques retenus pour le défilé à prendre part aux répétitions générales dudit défilé le vendredi 17 mai. Après exclusion du PCRN, huit partis prendront part à la grande parade civile au Boulevard du 20 mai lundi prochain devant le chef de l’Etat. Ce sont le FSNC, le MDR, le SDF, l’ANDP, l’UPC, l’UNDP, le RDPC et l’UDC. La décision du préfet ne laisse pas l’opposition indifférente.

Au regard de l’exclusion du PCRN, Joseph Emmanuel Ateba, secrétaire à la communication du MRC, pense que ce 20 mai est « la fête de l’exclusion ».  Une exclusion qui ne concerne pas seulement le parti politique désigné, mais aussi les effigies autres que celles du président de la République. L’exigence figure parmi les consignes du défilé données par le préfet du Mfoundi aux partis politiques. Les festivités de cette 52è édition de la fête de l’Unité nationale s’adossent au thème retenu par le chef de l’Etat, chef des Forces armées.

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Cameroun : le gouvernement confirme Robert Kona comme président-fondateur du PCRN

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L’information est contenue dans une correspondance du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, en date du 15 mai 2024 et adressée au directeur général des élections.

Le ministre de l’Administration territoriale, tutelle des partis politiques au Cameroun, vient de rendre un verdict relatif à ce qui est considéré comme combat politique entre Cabral Libii et Robert Kona. Selon Paul Atanga Nji, « le parti politique dénommé « Parti camerounais pour la réconciliation nationale » (PCRN) a pour président-fondateur Monsieur KONA Robert », peut-on lire sur la copie de la correspondance en circulation.

La déclaration ministérielle met fin au plan administratif à l’imbroglio qui a duré depuis le quatrième trimestre de l’année 2023. Période au cours de laquelle Robert Kona, l’un des trois pères fondateurs du parti, a entamé des démarches pour contester la légitimité de Cabral Libii comme président du parti. Le premier président de ce parti créé le 14 février 2003 a remis en cause le congrès et les résolutions qui ont fait de Cabral Libii le président du parti le 11 mai 2019 pour un mandat de cinq ans. Pour faire valoir sa position, Robert Kona a saisi le tribunal de première instance de Kaélé. Il a dans le même temps, obtenu du sous-préfet de Kribi II, l’annulation du congrès du PCRN programmé par Cabral Libii les 15, 16 et 17 décembre 2023 pour renouveler le mandat des responsables du parti.

L’affaire pendante en justice a déjà connu trois renvois. Alors que la décision du juge est attendue, le ministre de l’Administration territoriale annonce la fin de la partie. Le camp de Robert Kona pourrait se réjouir des résultats de son combat. Celui de Cabral Libii, pourrait sans doute continuer à accuser le ministre Paul Atanga Nji de tirer les ficelles pour empêcher leur leader de se présenter à l’élection présidentielle de 2025. La déclaration du ministre arrive dans un contexte où les partis politiques se préparent en vue des élections qui auront lieu l’année prochaine. L’étau se resserre ainsi pour Cabral Libii qui pourrait se retrouver dans la situation de la présidentielle de 2018, sans parti politique ayant des élus à la veille de l’élection de 2025.

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