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Politique

Cameroun-20 mai : le préfet du Mfoundi déroule les consignes du défilé aux neuf partis politiques retenus

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Emmanuel Mariel Djikdent a présidé la première réunion préparatoire à la fête nationale, le 22 avril 2024 à Yaoundé, en présence des représentants des partis politiques.

Seuls les partis représentés à l’Assemblée nationale ou au Sénat prendront part au défilé du 20 mai à Yaoundé. Ces partis politiques sont le Rdpc, le Sdf, le Pcrn, le Mdr, le Fsnc, l’Udc, l’Andp, l’Ums et l’Undp. C’est l’une des résolutions de la réunion que le préfet Emmanuel Mariel Djikdent a présidée lundi dernier. L’autorité administrative a insisté sur le bon déroulement du défilé des partis politiques, passage dont il est responsable lors de la parade au Boulevard du 20 mai. Dans cette optique, en dehors de la participation au défilé réservée aux formations politiques citées, ces dernières doivent respecter certaines mesures.

Pour le passage des partis politiques qui doit durer 15 minutes, le préfet prévient qu’aucun écart ne sera toléré. Il interdit d’afficher les slogans, les pancartes, ou les textes que le Cabinet civil de la présidence n’aura pas approuvés. Dans ce sens, les défilants ne pourront présenter que les effigies du chef de l’Etat et le drapeau du Cameroun pendant le défilé. L’autorité administrative exclut aussi de faire usage du téléphone portable dans le train du défilé.

Au plan vestimentaire et de la marche, les défilants issus des partis politiques sont astreints au port de chaussures appropriées. Ils ont aussi l’obligation de participer à la répétition générale du défilé le 17 mai prochain au Boulevard du 20 mai. Ils doivent par ailleurs respecter le nombre de carrés qu’il leur a été accordé. Les partis politiques retenus auront avant tout adressé une déclaration écrite au préfet pour manifester leur volonté de prendre part au défilé. Cette déclaration doit porter la signature d’un cadre ayant un certain niveau au sein du parti. Ce qui permettra de régler les questions de bicéphalisme observées.

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Politique

Cameroun : Paul Biya attendu au tribunal

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Le chef de l’Etat et l’un de ses plus proches collaborateurs sont appelés à comparaitre dans le cadre d’une affaire les opposant au député Jean-Michel Nintcheu.

Le président de la République Paul Biya et le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République vont se défendre face aux accusations du député d’opposition Jean-Michel Nintcheu. Dans deux plaintes déposées contre les deux hautes personnalités de la République, le membre du Parlement accuse le chef de l’Etat de « cumul de fonctions » et son collaborateur « d’usurpation de titre ».

Selon le demandeur, Paul Biya cumule, de manière illégale, les fonctions de chef de l’Etat et son rôle de président du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, son parti politique. Quant au ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, le député l’accuse d’usurpation du titre de président de la République par l’utilisation de la formule « les hautes instructions ». Bien qu’il soit ministre d’Etat et délégataire de la signature du chef de l’Etat, le député président du Front pour le changement du Cameroun fait observer qu’il tend à confondre délégation de signature et délégation de pouvoir. Il traite, comme leur supérieur, les membres du gouvernement.

Le tribunal de grande instance du Mfoundi qui a reçu les deux plaintes convoque le président Paul Biya et son plus proche collaborateur à la première audience. Celle-ci se tiendra le 23 mai 2024. En saisissant la justice, l’allié de Maurice Kamto, président du MRC veut interpeller la conscience républicaine des juges sur les dysfonctionnements graves de l’Etat du Cameroun. La démarche que les responsables du Rdpc considèrent comme la « distraction » s’inscrit dans la stratégie du président du FCC de trouver un moyen de déstabiliser le système gouvernant à la veille de la présidentielle de 2025.

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Politique

Cameroun : le préfet exclut le PCRN du défilé à Yaoundé

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Emmanuel Mariel Djikdent l’a notifié le 15 mai 2024 au responsable du parti camerounais pour a réconciliation nationale.

La formation politique que Robert Kona, Albert Fleuri Massardine et William Wanfeo ont fondée en 2003, ne participera pas au défilé du 20 mai 2024 à Yaoundé. Dans une correspondance en date du 15 mai, le préfet du Mfoundi fait connaitre au responsable du parti politique que ce dernier « ne pourra plus prendre part audit défilé ». L’autorité administrative motive cette décision en s’appuyant par « des dissensions dans le parti susceptibles de perturber l’environnement des festivités ».

L’exclusion du PCRN se fait au moment où le préfet invite les partis politiques retenus pour le défilé à prendre part aux répétitions générales dudit défilé le vendredi 17 mai. Après exclusion du PCRN, huit partis prendront part à la grande parade civile au Boulevard du 20 mai lundi prochain devant le chef de l’Etat. Ce sont le FSNC, le MDR, le SDF, l’ANDP, l’UPC, l’UNDP, le RDPC et l’UDC. La décision du préfet ne laisse pas l’opposition indifférente.

Au regard de l’exclusion du PCRN, Joseph Emmanuel Ateba, secrétaire à la communication du MRC, pense que ce 20 mai est « la fête de l’exclusion ».  Une exclusion qui ne concerne pas seulement le parti politique désigné, mais aussi les effigies autres que celles du président de la République. L’exigence figure parmi les consignes du défilé données par le préfet du Mfoundi aux partis politiques. Les festivités de cette 52è édition de la fête de l’Unité nationale s’adossent au thème retenu par le chef de l’Etat, chef des Forces armées.

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Politique

Cameroun : le gouvernement confirme Robert Kona comme président-fondateur du PCRN

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L’information est contenue dans une correspondance du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, en date du 15 mai 2024 et adressée au directeur général des élections.

Le ministre de l’Administration territoriale, tutelle des partis politiques au Cameroun, vient de rendre un verdict relatif à ce qui est considéré comme combat politique entre Cabral Libii et Robert Kona. Selon Paul Atanga Nji, « le parti politique dénommé « Parti camerounais pour la réconciliation nationale » (PCRN) a pour président-fondateur Monsieur KONA Robert », peut-on lire sur la copie de la correspondance en circulation.

La déclaration ministérielle met fin au plan administratif à l’imbroglio qui a duré depuis le quatrième trimestre de l’année 2023. Période au cours de laquelle Robert Kona, l’un des trois pères fondateurs du parti, a entamé des démarches pour contester la légitimité de Cabral Libii comme président du parti. Le premier président de ce parti créé le 14 février 2003 a remis en cause le congrès et les résolutions qui ont fait de Cabral Libii le président du parti le 11 mai 2019 pour un mandat de cinq ans. Pour faire valoir sa position, Robert Kona a saisi le tribunal de première instance de Kaélé. Il a dans le même temps, obtenu du sous-préfet de Kribi II, l’annulation du congrès du PCRN programmé par Cabral Libii les 15, 16 et 17 décembre 2023 pour renouveler le mandat des responsables du parti.

L’affaire pendante en justice a déjà connu trois renvois. Alors que la décision du juge est attendue, le ministre de l’Administration territoriale annonce la fin de la partie. Le camp de Robert Kona pourrait se réjouir des résultats de son combat. Celui de Cabral Libii, pourrait sans doute continuer à accuser le ministre Paul Atanga Nji de tirer les ficelles pour empêcher leur leader de se présenter à l’élection présidentielle de 2025. La déclaration du ministre arrive dans un contexte où les partis politiques se préparent en vue des élections qui auront lieu l’année prochaine. L’étau se resserre ainsi pour Cabral Libii qui pourrait se retrouver dans la situation de la présidentielle de 2018, sans parti politique ayant des élus à la veille de l’élection de 2025.

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