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Flambée Des Prix En 4 Ans: Comment Les Populations D’Ebolowa Font Face à L’inflation Galopante?

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La vie chère est au cœur des préoccupations dans la ville d’Ebolowa, où les prix des produits de grande consommation, tels que les matériaux de construction, le carburant et les denrées alimentaires, ont explosé en l’espace de quatre ans.

Cet article se penche sur les stratégies adoptées par les habitants pour faire face à cette inflation galopante, en se focalisant sur le cas des fonctionnaires et agents de l’État, dont les salaires actuels peinent à suivre la hausse des coûts de la vie.

La flambée des prix des matériaux de construction est particulièrement marquée : une feuille de tôle de trois mètres, par exemple, coûte désormais 13 200 FCFA, contre 5 000 FCFA en 2019. Le coût du ciment, du fer, des clous, du sable et du gravier a également augmenté. Face à cette situation, les instituteurs de l’école publique d’Eminivom, dans l’arrondissement de Biwong-bulu, suggèrent de diversifier les sources de revenus, en se tournant vers d’autres activités génératrices de revenus pour compléter leurs salaires. L’un d’entre eux, par exemple, a vendu des graines de courge récoltées dans son champ et a obtenu un crédit pour financer la construction de sa maison.

En plus des matériaux de construction, les coûts du carburant et du transport ont également grimpé, affectant directement les dépenses quotidiennes des ménages. Le prix du voyage entre Ebolowa et Yaoundé est passé de 1 500 FCFA à 2 000 FCFA. Cette inflation a également un impact sur les denrées alimentaires, qui coûtent de plus en plus cher chaque jour. Les commerçants du marché Mfoumou à Ebolowa constatent une baisse de la clientèle, car les ménagères ne parviennent plus à joindre les deux bouts avec leurs budgets initiaux.

Face à la flambée des prix des denrées alimentaires, certains habitants ont été contraints de modifier leurs habitudes alimentaires. La consommation de riz, par exemple, a augmenté, car il est devenu plus abordable que d’autres aliments. Les ménages se tournent également vers des recettes moins coûteuses, comme le riz sauté.

Dans ce contexte de vie chère, les populations d’Ebolowa cherchent des solutions pour s’adapter à l’inflation galopante et maintenir leur niveau de vie. Diversifier leurs sources de revenus est une approche prometteuse, qui peut inclure des activités telles que l’agriculture, le commerce ou les services. Les habitants peuvent également envisager de mettre en place des coopératives ou des groupes d’épargne pour mutualiser leurs ressources et ainsi bénéficier de meilleurs tarifs pour les produits de grande consommation.

L’entraide et la solidarité entre voisins et membres de la communauté jouent également un rôle important pour faire face à l’inflation. Le partage des ressources, des compétences et des connaissances peut permettre aux ménages d’économiser sur certaines dépenses et de développer de nouvelles compétences pour générer des revenus supplémentaires.

Enfin, les autorités locales et nationales ont un rôle à jouer pour atténuer l’impact de la flambée des prix sur les populations les plus vulnérables. Des mesures telles que la régulation des prix, des subventions ciblées ou des programmes d’aide sociale pourraient aider à soulager la pression sur les ménages et à prévenir les situations de précarité.

TTSO / 237online.com

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Côte d’Ivoire : Albert Toikeusse Mabri réagit à sa nomination

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Le président Alassane Ouattara a nommé vendredi 3 mai, Albert Toikeusse Mabri au poste de Ministre conseiller à la présidence de la République. Le président de la Région du Tonkpi s’est dit honoré de travailler à nouveau aux côtés du Chef de l’Etat.

Nommé Ministre conseiller, Albert Toikeusse Mabri exprime sa gratuite au président Ouattara

Dans un décret présidentiel signé vendredi 3 mai, Alassane Ouattara a procédé à plusieurs nominations. À la présidence de la République, Albert Toikeusse Mabri est promu au poste de Ministre Conseiller du Chef de l’Etat. Un retour aux affaires quatre ans après avoir quitté avec fracas, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Sur Facebook, le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) a exprimé sa gratitude au Chef de l’Etat. « Le président de la République Alassane Ouattara m’a fait l’honneur de m’appeler à ses côtés en qualité de Ministre Conseiller. Je voudrais lui exprimer ma profonde gratitude », a-t-il écrit. Albert Toikeusse Mabri s’est dit « heureux d’apporter sa modeste contribution à l’œuvre incommensurable de développement de la Côte d’Ivoire ».

Cette nomination vient sceller la réconciliation entre Alassane Ouattara et Abdallah Toikeusse Mabri après la brouille née du choix de feu Amadou Gon Coulibaly comme candidat du RHDP à la présidentielle de 2020.

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Eau Potable : Le projet d’alimentation de 09 villes démarre à Yabassi

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Le directeur général de la CAMWATER, Dr Blaise Moussa et le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua ont procédé à l’installation de la société CGCOC Group ce vendredi 03 mai 2024 dans le cadre du démarrage des travaux du Projet d’alimentation en eau potable de 9 villes – phase 2 à Yabassi.

Au cours de la séance de travail de circonstance tenue dans la salle des Actes de la commune de Yabassi, le Dg de la CAMWATER a principalement recommandé à l’entreprise chinoise CGCOC, la livraison du chantier dans de très brefs délais.

Les travaux envisagés permettront d’améliorer l’offre en eau potable en qualité et en quantité, comme a pu noter Lebledparle.com. Il s’agit entre autres de :

• La réhabilitation et l’extension des installations de production pour une capacité de 600 m3/j ;

• le renouvellement des équipements et installations électromécaniques;

• la densification du réseau de distribution.

A l’issue de ces travaux, la population supplémentaire qui bénéficiera du nouveau système d’alimentation en eau potable (SAEP) est estimée à environ 8000 habitants (soit 800 ménages) , un chiffre extensible à 13 500 habitants à l’horizon 2030.

Au terme de la visite des sites des chantiers, le Gouverneur de la Région du Littoral a dit tout son soutien à la CAMWATER en vue de la bonne exécution de ce projet qui va contribuer à améliorer les conditions de vie des populations.

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Liberté de la presse : la Côte d’Ivoire chute dans le classement 2024

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La Côte d’Ivoire n’a pas mieux fait sur le plan de la liberté de la presse. Dans le classement 2024 de Reporter Sans Frontière (RSF), Abidjan a perdu un point avec une baisse de son score global.

Liberté de la presse : la Côte d’Ivoire perd un point dans le classement 2024

54e en 2023 avec un score de 68,83, la Côte d’Ivoire est passée à la 53e avec 66,89 en 2024. Elle perd ainsi un point dans le classement et deux points sur le score général. Selon RSF, plusieurs facteurs expliquent le nouveau classement du pays. Comme tous les autres pays, la liberté de la presse en Côte d’Ivoire a été évaluée avec six indicateurs, à savoir : politique ; économique ; législatif ; social et sécuritaire.

Sur le plan politique, l’organisation note que « la liberté de la presse est encore étroitement liée au contexte politique. L’influence de certains partis et responsables politiques dans les médias est très grande. La RTI reste un média d’État au service de l’image du gouvernement et du président de la République », commente RSF.

Pour ce qui est du cadre législatif, deux organes s’occupent de la régulation de la presse en Côte d’Ivoire. La presse papier et numérique est régulée par l’Autorité nationale de la presse (ANP). Quant aux radios et télévisions, c’est la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HACA) qui est chargée de leur régulation. Ces deux régulateurs peuvent sanctionner des médias par des mesures de suspension.

Sur le plan de la sécurité, RFS affirme que les journalistes d’investigation ivoiriens « sont souvent visés par des tentatives de corruption ou d’intimidation, ainsi que par des arrestations, et les locaux de leur rédaction peuvent faire l’objet d’attaques ».

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Rang de la Côte d’Ivoire dans le classement 2024 de RSF
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