Devant le Parlement réuni en Congrès, le chef de l’Etat de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara va s’adresser à la nation ce mardi 18 juin 2024. Le président de la république fera le point sur l’état de la Nation et profitera certainement pour faire de grandes annonces. Pourquoi pas donner son avis sur sa candidature ou non à la présidentielle prochaine.

La réponse d’Alassane Ouattara sur sa candidature ou pas attendue ce jour en Côte d’Ivoire

Le discours du président de la république Alassane Ouattara sur l’état de la Nation est attendu par toutes les composantes de la société ce jour. Bien qu’il est censé porté sur l’état de la nation, ce exercice solennel, qui se tient chaque année, intervient à un moment où le chef de l’Etat est suscité par les responsable de son parti le RHDP, pour être candidat à sa propre succession lors de la présidentielle prochaine.

En effet, le directoire du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), s’est réuni il y a environ trois semaines pour le désigner comme étant « son candidat naturel ». Cette tribune sera donc l’occasion pour le premier citoyen ivoirien de donner sa position sur cette situation.

Dans son discours, Alassane Ouattara pourrait profiter pour faire de nouvelles annonces en ce qui concerne l’opposition. Quand on sait que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé veulent être candidat à la prochaine présidentielle mais ne sont jusque-là pas inscrits sur la liste électorale, une annonce du président de la république pourrait aller dans ce sens.

Toute chose qui contribuera à l’apaisement de plus en plus du climat socio-politique du pays. Aussi, quelque chose pourrait être fait du côté de l’ancien président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro en exil depuis plusieurs années, afin de lui permettre de rentrer en Côte d’Ivoire sans criante et de pouvoir participer à l’élection.

Tout compte fait, le peuple ivoirien aussi bien de l’intérieur que de la diaspora suivra avec grand intérêt ce discours qui situera les uns et les autres sur bon nombres de préoccupations.

Le vice-président du Malawi, Saulos Chilima, a été inhumé lundi 17 juin 2024 dans son village natal au sud de la capitale. C’est lors des funérailles où le Président Lazarus Chakwera a demandé à une enquête indépendante sur sa mort tragique dans un accident d’avion.

Chilima et neuf (9) autres personnes ont péri dans l’accident survenu la semaine dernière dans la région de Mzimba, au nord du Malawi. Les funérailles nationales se sont déroulées dimanche au stade national Bingu à Lilongwe, où Chakwera et d’autres dignitaires ont rendu hommage au défunt vice-président.

Des centaines de soldats, policiers et gardes forestiers ont recherché l’épave pendant plus de 24 heures avant de la découvrir dans une plantation forestière au sud de Mzuzu. L’avion effectuait un court vol entre Lilongwe et Mzuzu lorsqu’il a disparu lundi matin.

Le Président Chakwera a révélé que les contrôleurs aériens avaient demandé à l’avion de ne pas atterrir à Mzuzu en raison des mauvaises conditions météorologiques et de retourner à Lilongwe. Peu après, le contact avec l’avion a été perdu.

L’armée a honoré le vice-président avec une salve de 19 coups de canon lors de son enterrement, suivie d’un long poste de trompette et d’un réveil.

Parmi ceux qui ont déposé des couronnes figuraient le Président Chakwera, les trois anciens présidents du Malawi, ainsi que l’épouse, les enfants et les proches de Chilima.

La famille de Chilima, ainsi que le Président Chakwera, ont insisté sur la nécessité d’une enquête indépendante pour éclaircir les circonstances de l’accident.

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