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Politique

Cameroun : MRC, les enjeux de la 3è Convention

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Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun tient les assises de ce congrès du samedi 09 au dimanche 10 décembre 2023 au Palais des congrès de Yaoundé.

Le troisième congrès du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) s’ouvre dans 24 heures à Yaoundé, capitale politique du Cameroun. A quelques heures du début des travaux, des signes et dispositions attestent de l’imminence de l’événement. Dans certaines rues de la ville, les banderoles annoncent le rassemblement. Le comité d’organisation comprenant 10 commissions que préside Me Emmanuel Simh, vice-président du parti, assure avoir réservé la salle au Palais des congrès de Yaoundé. Dans la même mouvance, l’instance assure de disposer du récépissé de déclaration de manifestation publique délivré par le sous-préfet de Yaoundé 2.

La convention qui démarre dans quelques heures est l’occasion pour les délégués locaux et de la diaspora de participer à la révision des textes du parti. Le MRC ressortira de ce congrès avec des statuts et autres règlements révisés. Un nouveau souffle pourra aussi être injecté au sein des organes dirigeants et annexes de la formation politique. Pour cela, les délégués procèderont à l’élection du nouveau président national du parti.

Sur la liste des candidatures validées par la commission électorale, l’unique candidat à la tête du parti pour l’instant est le Pr. Maurice Kamto, candidat à sa propre succession. L’homme politique totalise déjà deux mandats consécutifs de cinq ans à ce poste. Certains militants en prison sont candidats pour conserver leurs postes. C’est le cas de Alain Fogue Tedom, candidat à sa propre succession au poste de trésorier national. Le congrès constitue aussi un cadre permettant d’échanger davantage sur la situation des militants incarcérés dans le cadre des marches du 22 septembre 2020.

Le programme de cette convention prévoit l’accueil des délégations au siège du parti ce vendredi. La journée de samedi sera consacrée à la lecture des rapports sur les activités antérieures du parti, l’élection et l’installation des bureaux du directoire, des femmes et des jeunes du MRC. Le dimanche est réservé à la projection des films documentaires sur la vie du parti ainsi qu’à la communion avec les invités, dont les responsables d’autres formations politiques.

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Politique

Cameroun-crise séparatiste : cinq gendarmes tués, l’appel de Capo Daniel ignoré

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Le chef de la brigade de gendarmerie d’Eyumodjock et ses éléments ont perdu la vie dans une embuscade tendue par une douzaine de séparatistes ce week-end.

Le commandant de la brigade ainsi que quatre gendarmes sont morts sur l’axe Mamfe-Ekok, entre les villages Ayukaba et Eyangchang. C’est dans le département de la Manyu, région du Sud-Ouest. Leur véhicule a été criblé de balles au moment où les éléments de la défense revenaient d’une patrouille. Suite à leur décès, les miliciens ont dépouillé leurs victimes de leurs armes, munitions et brûlé les corps sans vie de ces gendarmes. L’acte manifeste ainsi le degré de barbarie des séparatistes qui ne sont pas au premier acte de violence dans cette localité. En juin 2020, ils y ont tué cinq militaires au cours d’une attaque.

L’armée perd cinq éléments quelques jours après que le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a annoncé l’éradication des groupes armés séparatistes au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Dans ces deux régions, la paix est encore recherchée. L’armée vient d’installer une nouvelle unité du Bataillon d’intervention rapide dans le Nord-Ouest. La 312è unité légère du BIR a son poste de commandement dans le département du Bui.

Par ailleurs, un leader séparatiste, Capo Daniel, a appelé ses éléments à déposer les armes et à rechercher l’autonomie par la voie du dialogue. Le porte-parole du groupe armé « Ambazonia Defense Force » a exprimé l’intention de négocier avec le régime de Yaoundé, hostile à toute négociation avec les terroristes. Pour tenter de l’amener à revoir cette position, le Réseau des défenseurs des droits humains d’Afrique centrale (Rhedac) appelle l’Etat à prendre en considération l’appel lancé par Capo Daniel.

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Politique

Cameroun : le Redhac condamne les atteintes aux libertés des partis politiques de l’opposition

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Dans une déclaration récente, le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique se dit préoccupé de la violation des libertés de réunions, d’association, de manifestation et de presse.

Trois partis politiques de l’opposition bénéficient de la défense du Redhac dans sa dernière déclaration en date du 08 mai 2024. Ce sont Le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et le Social Democratic Front (SDF). Le Redhac soutient que ces formations politiques sont victimes de « nombreuses violations des droits et libertés de manifestations, d’expression, d’opinion, de presse, de réunion ».

Le réseau et sa coalition pays-Cameroun condamnent avec fermeté « les manœuvres et stratégies orchestrées par certaines autorités administratives et certaines élites locales ». Des pratiques qui visent à  « interdire le déploiement de certains acteurs politiques sur le terrain, surtout ceux de l’opposition à la veille des élections ».

A titre illustratif, l’organisation rappelle l’annulation par le sous-préfet de Kribi 2, du congrès du Pcrn programmé du 15 au 17 décembre 2023. Ladite convention avait pour objet principal le renouvellement du Comité directeur du parti et ses organes de base. Le motif avancé était « dissensions internes » au parti « susceptibles de troubler l’ordre public », alors que l’ordre public n’était pas menacé dans la ville portuaire de Kribi, relève la déclaration.

Le document fait aussi référence à l’interdiction, le 24 avril dernier, d’une manifestation publique du MRC en vue de l’installation des organes de base. Une manifestation prévue le 12 mai 2024 et interdite par le sous-préfet de Maroua 1er pour des motifs similaires. La même déclaration revient sur l’interdiction d’accès à la caravane du chairman Joshua Osih dans la commune de Biwong-Bulu le 05 mai dernier. Une interdiction que se revendiquent les membres du Rdpc parti proche du pouvoir.

Face à ces différents faits, le Rhedac demande au gouvernement camerounais de « cesser toute intimidation, menaces et représailles à l’encontre des journalistes, des défenseur(e)s des droits humains, militants de la démocratie, et des militants et sympathisants des partis politiques de l’opposition ». Il appelle l’Etat à respecter les conventions et traités auxquels il est partie.

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Politique

Le gouvernement camerounais s’oppose à la pratique de l’IVG autorisée en France

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Le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille a saisi par correspondance ses collaborateurs régionaux à l’effet d’activer la surveillance.

Dans une correspondance en date du 22 mars dernier, Marie Thérèse Abena Ondoa s’adresse aux délégués régionaux de son ministère. Le membre du gouvernement demande à ces derniers de mettre en place des stratégies de veille sur les actions des ONG. Lesquelles auraient pour finalité de faire légitimer l’interruption volontaire de grosse au Cameroun. Un tel acte qui est pourtant encore réprimé par le code pénal applicable au Cameroun.

Aux termes de l’article 337 (1), « est punie d’un emprisonnement de quinze (15) jours à un (1) an et d’une amende de cinq mille (5 000) à deux cent mille (200 000) francs ou de l’une de ces deux peines seulement, la femme qui se procure l’avortement à elle-même ou qui y consent ». Selon l’alinéa 2 du même article, la peine d’emprisonnement est de « un (1) à cinq (5) ans et d’une amende de cent mille (100 000) à deux millions (2 000 000) de francs celui qui, même avec son consentement, procure l’avortement à une femme. La législation autorise la pratique lorsque la grossesse met la vie de la mère en danger ou si celle-ci est le fruit d’un viol.

La prévention engagée par le ministre fait suite à l’adoption par le gouvernement français du droit à l’interruption volontaire de grossesse. Une évolution que l’ambassadeur du Cameroun en France, André Magnus Ekoumou, a signalée au ministre camerounais des Affaires étrangères, Lejeune Mbella Mbella. Le gouvernement anticipe sur l’action des ONG dans un contexte où certaines font le plaidoyer pour dépénaliser l’avortement. En novembre 2022, la Société de gynécologie et obstétricien du Cameroun a plaidé en faveur de la cause devant le Parlement. La raison mise en avant est que l’avortement pratiquée de manière clandestine expose les femmes à plusieurs dangers.

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