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[Tribune] Franck Biya est entré au RDPC: Le débat est clos

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Le malheur que les uns redoutaient est arrivé. Le bonheur que les autres souhaitaient est confirmé. Franck Emmanuel Biya, malheur de qui, bonheur de qui ?

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Les images du 06 novembre 2023 à Nice  en France, feront date dans les annales politiques du Cameroun. Ce sont ces images-là qui rappelleront comment et où  les choses de la troisième République avaient commencé. On saura alors que ce jour-là, des projets et ambitions,  s’étaient écroulés comme des châteaux de sable au bord d’une mer agitée par des vagues provoquées par la guerre de succession.

Ce jour-là, de hautes personnalités du monde politique et de la haute administration ont été désabusées, d’autres déroutées et d’autres encore profondément déçues. Elles découvraient la face de Janus de celui à qui elles avaient autant d’allégeances dégradantes, autant de vassalités pitoyables depuis autant d’années. N’oublions pas que certaines personnalités se retrouvent aux bagnes de kondengui et New-Bell pour avoir, dans l’exercice de leurs fonctions de gestionnaires des fonds publics, prélever indûment de fortes sommes dans les deniers publics pour des opérations politiques de proximité pour le compte du Rdpc et de Paul Biya. Ces personnalités politiques ne savaient pas à qui elles avaient à faire. Maintenant, elles le savent désormais.

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Le dénouement attendu

C’était Franck Emmanuel Biya depuis des mois, sinon des années. Il devenait compliqué pour son père de continuer à jouer avec nos nerfs. Il devenait difficile pour le père, de cacher son fils derrière les rideaux du palais. Il devenait fastidieux pour Paul Biya de nous convaincre que nous nous n’étions trompés, que nous nous trompons et que nous nous  tromperons encore au sujet de sa succession par son fils.

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Cette habitude de nous imposer des énigmes pour décoder ses faits et gestes ne fonctionnera pas toujours. Nous le tenons désormais à l’œil et à la moindre erreur, nous lui ferons savoir, que nous avons déjà découvert son stratagème et que nous ne sommes plus dupes.

C’est ainsi que nous avons son plan, son vrai plan pour sa propre succession, à travers plusieurs images, certes furtives, mais explicites et au moins du fait de leur caractères répétitifs et dynamiques dans l’espace et dans le temps. Le doute s’en est allé. Comme la nuit s’en va,  pour laisser l’espace à la clarté de la lumière du jour.  Franck Emmanuel Biya est déjà là.  Du moins,  on le verra bientôt disions-nous le,  dans quelques mois.

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C’est le trouble et la panique dans le parti au pouvoir. Les «  dauphins », qui se comportaient en requins, nagent désormais dans les abysses de l’océan ; tout en espérant ne pas tomber dans les filets  d’un crevettier. Tous ceux qui s’étaient proclamés «  vice-roi » « vice-dieu », parce que recevant officiellement (officieusement selon d’autres) des instructions encore toutes fraîches (d’où dites hautes)  sont dans le désarroi causé par leurs vices cachés et dévoilés. On s’inquiète ici, on regrette là-bas ; plus loin on attend de voir comment se prépare et s’organise le second empire. Surtout dans la citadelle politique de son père, où les batailles se déroulent chaque jour, à tous les échelles et chaque échéance.

L’équation du rassemblement

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Bien grand sorcier celui pourra citer le nom d’un cacique, un de ces conservateurs orthodoxes du RDPC qui demandera le curriculum politiques, les hauts faits d’armes, les preuves de militantisme acharné au sein de la base du parti au « prochain futur » «  candidat naturel » du RDPC. Les plus à plaindre sont ceux qui organisent  de véritables  séances de vaudou pour se faire entendre parmi ceux qui souhaitent, revendiquent ou exigent la candidature de Paul Biya (entendez bien le père) à la prochaine élection présidentielle.

Drôles de batailles que  celles auxquelles nous nous préparons  à assister au sein du parti au pouvoir déjà gravement fissuré par des rivalités internes sourdes mais dévastatrices. Nous aurons cette fois-ci, face à face, les membres du gouvernement militants RDPC, les députés et sénateurs RDPC, les responsables des organes et les militants de tous bords favorables  à la candidature du père ; d’autre part,  les membres du gouvernement militants RDPC, les députés et sénateurs RDPC, les responsables des organes et les militants de tous bords favorables  à la candidature du fils.

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Ce derby pourrait être fatal à l’un ou l’autre  «  candidat naturel » face aux urnes si les exigences  démocratiques qui purifient une élection étaient régulièrement respectées dans ce parti largement et prioritairement implanté partout et à chaque échéances. Mais là-bas on connaît seulement la victoire. La victoire à tous les  prix et par tous les moyens. L’opposition n’y pourra rien, et nous non plus dans ce parricide en gestation que « Brutus » prépare depuis longtemps sous le label « Transition Générationnelle ».

Le malheur de l’opposition

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L’opposition, redoutait cette éventualité. Elle est fortement imprégnée des méthodes de la grande machine du parti au pouvoir. Elle est  régulièrement victime des violences et violations de ses plus petites libertés lors des échéances électorales. Elle va encore devoir être spectatrice, aux premières loges, de la prochaine pièce théâtrale du Rassemblement démocratique du peuple camerounais ; ou on pourrait voir Badjika Ahidjo, prendre lui aussi sa carte d’adhésion au même RDPC.

La bagarre amicale interne au RDPC tant souhaitée par la base militante entre deux fils de chefs d’Etat au sein de cette structure politique pourrait garantir à l’opposition une implosion du grand « R » et qui ferait d’elle, le larron qui…..

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“LFC Awards” : l’actrice camerounaise Noëlle Kenmoe honorée !

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À l’issue de la 6ᵉ édition des LFC Awards, Noëlle Kenmoe est élue personnalité de l’année, avec 56,7% des votes.

L’entrepreneuse avait en face, d’autres personnalités de renoms telles que le producteur et acteur Ebenezer Kepombia.

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Elle devance aussi Marcelle Kuetche et plusieurs autres figures publiques qui se sont illustrées au cours de l’année en cours.

Ce prix vient un peu consoler l’actrice, compte tenu du fait de sa dernière actualité avec son ex-compagnon Fingon Tralala.

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Sur sa page, la star a remercié les fans et les votants qui ont fortement contribué à ce succès.

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Le Burkina et le Niger quittent la force anti-jihadiste G5 Sahel

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Le Burkina et le Niger ont décidé « en toute souveraineté » de se retirer « de l’ensemble des instances et organes du G5 Sahel, y compris la Force conjointe ».

Une décision qui a pris effet dès le 29 novembre, indiquent les deux pays dans un communiqué conjoint.

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Selon Ouagadougou et Niamey, « l’organisation peine à atteindre ses objectifs ».

« Pire, les ambitions légitimes de nos Etats, à faire de l’espace du G5 Sahel une zone de sécurité et de développement sont contrariées par des lourdeurs institutionnelles, des pesanteurs d’un autre âge qui achèvent de nous convaincre que la voie de l’indépendance et de la dignité sur laquelle nous sommes aujourd’hui engagés, est contraire à la participation au G5 Sahel dans sa forme actuelle », poursuivent-ils.

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Ils affirment avoir pris une « responsabilité historique » en quittant une organisation qui « saurait servir les intérêts étrangers au détriment de ceux des peuples du Sahel, encore moins accepter le diktat de quelque puissance que ce soit au nom d’un partenariat dévoyé et infantilisant qui nie le droit à la souveraineté de nos peuples et de nos Etats ».

En mai 2022, le Mali, également gouverné par des militaires depuis 2020, avait quitté le G5 Sahel, invoquant une organisation « instrumentalisée par l’extérieur ».

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Guerre à Gaza : plus de 700 Palestiniens tués ces dernières 24 heures

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Malgré les appels internationaux à la retenue afin de protéger les civils, l‘armée israélienne bombarde encore ce dimanche 3 décembre la bande de Gaza, et surtout le sud.

Dans la foulée, le bureau des médias du gouvernement à Gaza affirme que plus de 700 Palestiniens ont été tués par les frappes aériennes israéliennes dans la bande de Gaza assiégée au cours des dernières 24 heures.

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Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, dirigé par le Hamas, déclare que le nombre total de morts provoqués par les bombardements israéliens dans l’enclave palestinienne a dépassé les 15 500, dont 70% de femmes et d’enfants. 

Le nombre de blessés s’élève à plus de 41 300 Palestiniens. 

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Depuis le 7 octobre, plus de 1 200 Israéliens ont été tués.

Durant la trêve, 110 otages – 86 Israéliens et 24 étrangers – ont été libérés par le Hamas, selon le décompte d’Israël.

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De son côté, Israël a libéré 240 prisonniers palestiniens ; 136 otages restent détenus à Gaza, selon l’armée israélienne.

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Rejoint le groupe WhatsApp

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