Politique
Paul Biya totalise 41 ans de progrès et d’échecs –
L’homme du 06 novembre fête ce lundi le 41è anniversaire de sa première prestation de serment en qualité de président de la République du Cameroun. Des succès et des manquements marquent sa gouvernance.
Paul Biya, 90 ans, président de la République, dirige le Cameroun depuis quatre décennies. Le 06 novembre 1982, le Premier ministre qu’il est, devient chef de l’Etat en conformité avec la constitution. Le nouveau président prête serment à l’Assemblée nationale, deux jours après la démission du tout premier président du Cameroun indépendant, Ahmadou Ahidjo. Du coup, il impulse une nouvelle vision pour le Cameroun.
A la place du parti unique, Paul Biya sème le pluralisme politique et la démocratie. Dès les années 1990, le pays connait une floraison de partis politiques. Aujourd’hui, 41 ans après, ils sont plus de 200 créés. Certains, le MRC, le SDF, le PCRN, malgré l’interdiction de manifestations à la quelle ils font parfois face, s’expriment avec vigueur. D’autres, se sentant faibles, préfèrent se rapprocher du pouvoir derrière le Rdpc. Parti créé à Bamenda en 1985 des cendres de l’UNC, il est implanté partout dans les 10 régions et dans les 360 communes, majoritaire au Parlement et dans les exécutifs communaux et régionaux.
Son champion est vainqueur de la présidentielle de 1988 sous le parti unique, celle de 1992, celle de 1997, celle de 2004, celle de 2011, celle de 2018 sous le pluralisme. Les appels incessants des militants de cette formation politique montent en faveur de sa candidature en 2025.
Elections Cameroon, organe dit indépendant qui remplace ONEL en 2006, organise les élections depuis 2011. Cependant, les partis politiques d’opposition crient à la fraude électorale de manière répétée et demandent la réforme du code électoral adopté en 2012.
Au lieu de la répression de la subversion, l’homme politique préfère la liberté. Les citoyens sont libres de s’exprimer, libres d’aller et venir, libre de penser, libres d’exercer le droit de vote, dans le cadre déterminé par les lois et règlements. Dans ce sillage, la multiplication des organes de presse est cité comme un exemple : plus d’une centaine de radio, près d’une cinquantaine de télévisions, plus de 300 titres de journaux. Mais, des menaces, intimidations, et certaine violence de la part des autorités sur les individus, partis politiques, corporations, atténuent cet élan.
A la place de la pauvreté et du sous-développement, l’homme du 06 novembre a pensé la prospérité. Elle va se matérialiser dans « les grands projets structurants » et d’autres projets sociaux. ce sera avec la construction des barrages, des ports, des infrastructures routières, hospitalières, des institutions universitaires, des centres de formation professionnelle, etc.
Mais, le niveau de pauvreté des Camerounais reste inquiétant. Et la vie est de plus en plus chère. Les anciennes rues des centres urbains se dégradent. Les projets d’autoroutes peinent à se matérialiser. De nombreux chantiers routiers sont inachevés ou abandonnés. Des accidents de la circulation tuent des milliers de citoyens chaque année. L’économie tourne sur endettement, tandis que des gouvernants pillent les caisses de l’Etat. Là-dessus, le chantier de la rigueur et de la moralisation doit plutôt commencer.
Politique
Cameroun-PCRN : Cabral Libii attendu au tribunal ?
Le président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale est accusé par l’un des pères fondateurs du parti, Robert Kona, de s’être arrogé la présidence de manière frauduleuse.
Le sujet pourrait devenir affaire du PCRN au Tribunal de première instance du Mayo-Kani à Kaele. Selon une certaine assignation en annulation des résolutions du premier congrès ordinaire du PCRN du 11 mai 2019, Cabral Libii est attendu au tribunal le 04 janvier 2024. Ledit document vise l’annulation de l’élection du Cabral Libii comme président du PCRN, l’annulation des résolutions portant sur les statuts, le règlement intérieur et autres documents du parti. Car, selon ce document dont l’authenticité n’est pas encore reconnue au PCRN, Cabral Libii a transformé une réunion préparative du 1er congrès du PCRN en congrès.
L’actuel directoire du parti dit n’avoir reçu aucune notification du tribunal. Cependant, le secrétaire national à la communication soutient que « la réunion du PCRN du 11 mai 2019 à Guidiguis était bel et bien un congrès qui a été déclarée par les deux pères fondateurs que sont papa Kona Robert et papa Massardine Albert Fleuri », a déclaré Armag Okol sur la télévision STV. Le cadre du parti précise que ces pères fondateurs ont signé les procès-verbaux de ce congrès. Ces documents ont été déposés au ministère de l’Administration territoriale. « Ce qui a abouti à la validation des résolutions du congrès de Guidiguis ».
Cette position est celle que l’actuel président national, Cabral Libii a soutenu lors de la conférence de presse donnée le 15 novembre 2023 à Yaoundé. Répondant aux questions des journalistes, le président du PCRN a déclaré que le PCRN « n’est absolument pas en otage ». Dans son argumentaire, Cabral Libii a démontré que la réunion de Guidiguis était bien un congrès. Et que c’est à ce congrès qu’il a reçu le mandat lui donnant le pouvoir de convoquer le congrès extraordinaire de Ngaoundéré tenu en 2022.
Durant ces assises, « j’avais à ma droite dans le bureau du congrès le président sortant papa Kona Robert et à ma gauche le secrétaire général sortant papa Albert Fleuri Massardine et ensemble nous avons signé le communiqué final, nous avons paraphé les nouveaux statuts, le nouveau règlement intérieur, le nouvel observatoire électoral du parti que nous avons par la suite transmis au ministère de l’Administration territoriale », explique l’homme politique. Cabral Libii rappelle aussi que le congrès de Ngaoundéré a décidé de construire une maison et d’offrir un véhicule à chacun des pères fondateurs.
Tout compte fait, le parti reste dans la logique de la préparation du congrès de Kribi, lequel est prévu du 15 au 17 décembre 2023.
Politique
Rencontre diplomatique entre Brice Clotaire Oligui Nguema et Paul Biya

Le climat politique en Afrique centrale prend une tournure inédite avec l’annonce de la visite officielle à Yaoundé de Brice Clotaire Oligui Nguema, actuel Président de la transition. Cette visite marque un changement significatif dans les relations interétatiques de la région, suscitant des interrogations sur les sujets de discussion entre les dirigeants impliqués.
Selon des informations confirmées par différentes sources, une rencontre entre Paul Biya, le président camerounais en fonction depuis de nombreuses années, et cet homme fort de Libreville est prévue dans les prochains jours. Cette entrevue est attendue avec un intérêt particulier, car elle soulève des questions sur son contexte et ses objectifs.
L’arrivée imminente de Brice Clotaire Oligui Nguema à Yaoundé intervient dans un contexte régional complexe, où les échanges diplomatiques et les alliances politiques revêtent une importance cruciale. La région d’Afrique centrale a longtemps été le théâtre de tractations délicates entre ses nations, souvent sous l’œil attentif de la communauté internationale.
La transition politique en cours dans plusieurs pays de la région a suscité un vif intérêt. L’émergence de nouveaux dirigeants tels que Brice Clotaire Oligui Nguema insuffle un vent de renouveau dans un paysage politique souvent marqué par la longévité des gouvernements.
Cette rencontre entre Brice Clotaire Oligui Nguema et Paul Biya soulève des spéculations sur les sujets à l’ordre du jour. Les enjeux pourraient être variés, de la coopération économique et sécuritaire à des questions régionales d’intérêt commun.
Au-delà de son aspect symbolique, cette entrevue revêt une importance politique majeure. Elle pourrait marquer le début d’une ère de collaboration entre les deux nations, favoriser des partenariats stratégiques et promouvoir la stabilité et le développement régional.
Toutefois, les détails précis de cette rencontre restent pour l’instant enveloppés de mystère. Les observateurs politiques et les citoyens des deux pays restent attentifs à tout développement potentiel, espérant mieux comprendre les implications de cet événement diplomatique majeur.
Alors que le monde attend cette rencontre historique entre Brice Clotaire Oligui Nguema et Paul Biya, l’attention internationale se concentre sur l’évolution de la situation politique en Afrique centrale. Les prochains jours pourraient fournir des éclaircissements cruciaux sur les dynamiques géopolitiques de la région et sur l’orientation future des relations entre le Cameroun et ses voisins.
Politique
Cameroun : un leader séparatiste revendique l’attaque de Bamenyam
Capo Daniels résident hors du pays déclare que c’est un signal donné au gouvernement de Yaoundé qui fait croire que la situation revient à la normale dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Neuf personnes ont été tuées et de nombreuses autres blessées au marché de Bamenyam dans le département des Bamboutos région de l’Ouest le mardi 21 novembre 2023. Des hommes armés débarqués en moto ont aussi incendié des boutiques, emporté des motos et kidnappé d’autres personnes. Ces actes qualifiés de terroristes par le gouvernement de la République et les autorités traditionnelles locales sont revendiqués par Capo Daniels, leader séparatiste.
Dans une vidéo publiée sur la toile, il déclare que cette attaque est « un message clair au régime de Yaoundé qui crée sa propre réalité en disant que les choses sont revenues à la normale ». Dans la même vidéo, il donne le sens du message envoyé au chef de l’Etat qui « devrait comprendre que s’il a été imprudent de déclencher cette guerre, il lui faudra du courage et de l’amour pour l’humanité pour se décider à supporter des modalités concrètes pouvant conduire à des négociations substantielles pour mettre fin à cette guerre ». Plus loin, le leader séparatiste soutient qu’il « n’y aura pas de victoire militaire pour le Cameroun et les Camerounais continueront à payer le prix de cette guerre imprudente ».
Pour ce qui est des négociations, le gouvernement dit avoir organisé un Grand Dialogue nationale pour résoudre le conflit. A l’issue des assises, plusieurs résolutions ont été adoptées, lesquelles sont mises en œuvre de manière progressive. Mais, les séparatistes soutiennent n’y avoir pas participé. Ils restent campés sur leur position et continuent de multiplier des attaques contre des civils et contre l’armée pour se faire entendre.
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