Société
Paul Biya a renouvellé le mandat du DG d’Elecam, Erik Essousse, 2 ans avant la présidentielle

Le président de la République, Paul Biya, a pris deux décisions le 16 novembre 2023 portant nomination du directeur général et du directeur général adjoint des élections. Plusieurs défis interpellent les deux personnalités.
Erik Essousse et Abdoul Karimou sont respectivement directeur général et directeur général adjoint des élections au Cameroun pour les cinq prochaines années. Pour la première fois, le chef de l’Etat renouvelle leur mandat. Erik Essousse, nommé directeur général pour la première fois en 2017 a remplacé Abdoulaye Babale deux ans après sa nomination à ce poste. Ce dernier venait de remplacer Mohaman Sani Tanimou nommé depuis 2009.
Quant au nouvel ancien directeur général adjoint, Abdoul Karimou, il entame son deuxième mandat après avoir remplacé en 2018, Erik Essousse, son actuel supérieur qui y a exercé depuis 2009.
Les décrets présidentiels du 16 novembre dernier n’apportent pas de changement du point de vue personnel. Depuis 2018, les deux personnalités ont conduit la direction générale des élections, l’un des deux organes de Elections Cameroon. Selon le code électoral, cet organe est chargé de la préparation et de l’organisation matérielle des opérations électorales et référendaires.
A cet effet, la constitution et la conservation du fichier électoral national, l’établissement des cartes d’électeurs, l’acquisition du matériel électoral, l’établissement et la publication des listes électorales, sont entre autres attributions de cette direction.
Erik Essousse et Abdoul Karimou ont conduit ces opérations en prélude, pendant et après la présidentielle du 07 octobre 2018. Lors des élections municipales et législatives du 09 février 2020, les régionales du 06 décembre 2020 et les sénatoriales du 12 mars 2023, les mêmes personnalités ont œuvré pour le succès des scrutins, malgré des requêtes déposées par des acteurs du processus électoral.
Ainsi, la mission qui leur revient jusqu’en 2025 est d’abord de booster le fichier électoral qui contient environ 8 000 électeurs inscrits. Cette opération devra se faire dès le 1er janvier 2024. Puis, il sera question de produire des cartes et les listes électorales. Ensuite, ils devront assurer l’organisation et le bon déroulement des élections locales et la présidentielle prévues en 2025.
Société
Didier Drogba révèle les coulisses de son penalty légendaire en finale de la Ligue des Champions avec Chelsea

Didier Drogba, une légende du football africain et une figure emblématique de Chelsea, a marqué l’histoire du club grâce à sa performance mémorable lors de la victoire en Ligue des Champions lors de la saison 2011-2012.
Lors d’une récente interview avec Canal, l’ancien attaquant ivoirien est revenu sur ce moment phare, révélant une anecdote savoureuse concernant son penalty victorieux.
Alors qu’il se préparait à prendre le penalty décisif lors de cette finale épique contre le Bayern Munich (1-1), Drogba a partagé ses pensées intérieures. « Et si je faisais une panenka ? Et après je me suis dit, non, non, non, tu es fou. Pas là, pas là. Pourtant j’en avais envie mais deux mois avant j’avais raté mon penalty en finale de la CAN », a confessé Drogba.
Il a ensuite détaillé sa stratégie avant le tir crucial qui a offert à Chelsea sa première Ligue des Champions de son histoire. « L’objectif, c’est d’arriver à lire la course d’élan des tireurs, c’est ce qu’il m’a quelque part forcé à réduire ma prise d’élan et faire deux pas ou trois pas à peine et marquer un temps d’arrêt pour qu’il puisse bouger avant que je ne tire ».
Ces confidences de Drogba offrent un aperçu fascinant de l’état d’esprit du joueur dans un moment aussi crucial. Sa détermination à ajuster sa technique pour prendre le gardien de but à contre-pied a été la clé de ce moment légendaire pour Chelsea.
Ce penalty a marqué un tournant dans l’histoire du club et a consolidé la place de Didier Drogba en tant que héros incontestable pour les fans de Chelsea et du football en général.
Société
Richard Bona : une sortie musclée contre la corruption et l’ingratitude au Cameroun

Le célèbre bassiste camerounais, Richard Bona, a récemment fait entendre sa voix avec véhémence contre le régime de Yaoundé, dénonçant ouvertement des pratiques de corruption et d’ingratitude. Dans une diatribe cinglante sur Facebook, il a exprimé son indignation face au refus de certains fonctionnaires de lui accorder l’entrée au Cameroun pour assister aux funérailles de sa mère.
Bona, reconnu pour son intégrité, a catégoriquement refusé une médaille qui lui était proposée en échange d’une somme d’argent. « L’homme intègre qui évolue toujours dans une sphère de transparence. Celui-là même qui a repoussé une vieille pratique consistant à recevoir une médaille contre des pots-de-vin… La reconnaissance ne s’achète pas », a-t-il affirmé avec fermeté.
Il a également révélé avoir changé de nationalité en raison des manœuvres douteuses liées à son passeport camerounais. Résolument opposé à la corruption, il a expliqué : « J’ai opté pour une autre nationalité. J’ai même sollicité la nationalité ghanéenne. Je refuse de montrer la moindre allégeance à un gouvernement qui opprime son peuple… »
Engagé en faveur des régions en crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, Bona a exprimé sa déception envers un peuple qui semble l’avoir oublié malgré ses efforts. « Dès 2016, j’ai pris position lorsque les problèmes ont commencé dans le Noso. Aujourd’hui, le peuple pour lequel tu t’es battu t’a déjà laissé derrière. C’est la vie, je vais bien. Mais plus jamais. Celui à qui on a refusé le visa pour enterrer sa mère… », a-t-il déploré, soulignant que cette situation a été le déclencheur ultime.
Dans un ton mêlant ironie et détermination, Bona a conclu : « Je ne pardonnerai jamais de mon vivant… Mon succès est mon seul écho. Travaillez dur et ne faites pas de bruit. »
Cette sortie percutante de Richard Bona met en lumière les défis auxquels sont confrontés les artistes engagés et met en exergue la nécessité d’une réflexion approfondie sur la culture de la corruption et de l’ingratitude au sein de la société camerounaise.
Société
Meurtre de Martinez Zogo : un revirement judiciaire surprenant bouleverse l’espoir de libération des inculpés

Un récent rebondissement dans l’affaire du meurtre de Martinez Zogo impliquant Jean Pierre Amougou Belinga et Maxime Eko Eko a semé la confusion et la déception. Alors que l’espoir d’une libération brille un instant pour les deux inculpés, un changement soudain et dramatique de position de la part du juge d’instruction a anéanti toute perspective de liberté.
Les avocats des accusés avaient annoncé avec assurance avoir obtenu des ordonnances de mise en liberté pour leurs clients. Charles Tchoungang, représentant de Jean Pierre Amougou Belinga, avait même confirmé avoir signé l’ordonnance de libération de son client. Cette information avait été corroborée par des sources au greffe du tribunal militaire de Yaoundé.
Une ordonnance de mise en liberté, signée par le juge d’instruction Florent Sikati II, avait été diffusée, argumentant que la détention de Maxime Eko Eko et Jean Pierre Amougou Belinga n’était plus nécessaire pour la manifestation de la vérité à ce stade de l’enquête, se référant à l’article 22 alinéa 1 du Code de procédure pénale.
Cependant, la situation a basculé quelques heures après. Alors que les familles attendaient avec espoir devant la prison centrale de Kodengui, une correspondance attribuée au juge d’instruction a fuité, déclarant que l’ordonnance de mise en liberté en circulation n’était pas authentique. Cette révélation a plongé les observateurs dans la perplexité, remettant en question la véracité non seulement de l’ordonnance elle-même mais aussi du procès-verbal de notification publié par les avocats.
Ce retournement spectaculaire a suscité des interrogations légitimes. Comment une fausse ordonnance de mise en liberté aurait-elle pu être fabriquée alors qu’elle aurait dû être suivie immédiatement par une notification officielle ? Ces événements semblent découler de manœuvres complexes, voire d’influences supérieures, laissant planer l’ombre de pressions politiques. Des rumeurs faisant état d’un appel de la présidence demandant l’annulation de la procédure de mise en liberté ont émergé de sources proches du dossier.
Cette saga judiciaire tumultueuse tourne autour de l’arrestation en février dernier de l’influent homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga et de Maxime Eko Eko, le directeur général de la Recherche Extérieure (DGRE). Tous deux sont inculpés pour « complicité de torture » dans le cadre du meurtre de Martinez Zogo, un cas qui continue de déchaîner les passions et les spéculations.
En définitive, cette série d’événements contradictoires et mystérieux soulève des doutes sur la transparence et l’indépendance du processus judiciaire entourant cette affaire délicate, alimentant davantage les interrogations quant aux véritables motivations et influences à l’œuvre dans cette enquête en cours.
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