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Mali : la violence et les menaces des groupes armés continuent à déplacer les réfugiés et les civils

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New York, USA, le 26 janvier, 2022/African Media Agency(AMA)/Les exactions et les menaces des groupes armés ont poussé des Maliens et des réfugiés à trouver refuge à Gao, au nord du Mali, a indiqué mardi l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, appelant à un soutien accru de la communauté internationale pour les personnes récemment déplacées dans ce pays du Sahel central.

Dans le village de N’Tillit, au nord du Mali, les attaques ont forcé plus de 3.700 réfugiés burkinabés et maliens locaux à fuir vers Gao, la ville la plus proche située à 120 kilomètres.

« La menace actuelle à N’Tillit, où les réfugiés burkinabés avaient trouvé refuge ces dernières années après avoir fui le Burkina Faso, les a déplacés pour la deuxième ou troisième fois, entraînant un traumatisme encore plus grand », a déclaré depuis Bamako (Mali), le Représentant du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) au Mali, Mohamed Touré, lors d’un point de presse hybride de l’ONU à Genève.

Selon l’agence onusienne, le nombre d’arrivées dans la ville de Gao pourrait continuer à augmenter car la population restante du village de N’Tillit « craint des représailles après avoir reçu des ultimatums d’un groupe armé ».

La majorité des déplacés – des femmes et des enfants – ont marché pendant des heures sans nourriture, craignant pour leur vie pour trouver un endroit sûr.

Les déplacés vivent actuellement sous des arbres ou dans des abris de fortune avec peu de nourriture et d’eau. Les femmes enceintes et allaitantes avec enfants, les personnes âgées, les personnes handicapées et les enfants séparés de leur famille ont un besoin urgent de soins de santé.

Plus de 440.000 personnes déplacées par les violences

Au total, quelque 440.000 Maliens restent déplacés à l’intérieur du pays en raison de la poursuite des violences et des menaces des groupes armés.

Dans le même temps, les réfugiés burkinabés sont contraints depuis 2018 de traverser la frontière avec le Mali, malgré la situation sécuritaire précaire dans les deux pays. Au 31 décembre 2022, le Mali accueillait plus de 60.000 réfugiés, dont 25.000 en provenance du Burkina Faso.

Sur le terrain, le HCR et ses partenaires aident les autorités locales à évaluer et à répondre aux besoins des familles déplacées de force à Gao.

« Nous coordonnons également la réponse humanitaire pour les réfugiés et les déplacés internes maliens à travers le pays, par le biais d’abris d’urgence, d’éducation, d’approvisionnement en nourriture et en eau, d’assistance en espèces et de programmes visant à l’autonomisation économique », a souligné M. Touré.

Malgré ces efforts, les besoins des personnes déplacées restent énormes car la violence des groupes armés continue de forcer les gens à fuir. Le HCR appelle la communauté internationale à faire preuve d’une plus grande solidarité envers les personnes déplacées au Mali et dans les pays voisins, en apportant un soutien financier urgent aux organisations humanitaires pour qu’elles puissent fournir une assistance vitale.

Les humanitaires également pris pour cible

Les humanitaires ne sont pas pour autant à l’abri de l’insécurité au Mali.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déploré mardi l’enlèvement du Dr Mahamadou Diawara, qui a été enlevé de sa voiture le 23 janvier 2023 dans la ville de Menaka à l’est du Mali, par des assaillants non identifiés.

Le motif de l’enlèvement n’est pas encore clair, a fait valoir l’OMS.

Le Dr Diawara, déployé par l’OMS à Ménaka depuis le début de l’année 2020, dirige les efforts visant à fournir des soins médicaux aux communautés souvent isolées et confrontées à des risques d’insécurité et de violence.

Selon l’OMS, le conducteur de sa voiture a également été attaqué, mais les assaillants l’ont laissé derrière et il se remet de l’incident. L’agence onusienne travaille avec les autorités locales pour enquêter sur l’enlèvement et assurer le retour rapide du Dr Mahamadou Diawara dans sa famille.

Distribué par  African Media Agency pour Onu Info

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une baisse du taux de mortalité infantile grâce aux vaccins

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A health worker vaccinates a child against malaria in Ndhiwa, Homabay County, western Kenya on September 13, 2019 during the launch of malaria vaccine in Kenya. – The vaccine (Mosquirix) is the world’s first malaria vaccine that has been shown to provide partial protection against malaria in young children and has been rolled out by World Health Organisation in Kenya, Ghana and Malawi. (Photo by Brian ONGORO / AFP)

Alors que le paludisme a fait plus de 600 000 morts en 2022 dont 95% en Afrique, l’OMS recommande depuis 2023, deux vaccins qui permettent de lutter efficacement contre la maladie. Des campagnes de vaccinations ont récemment été mis en place sur le continent. Et les résultats sont probants.

Le premier vaccin, le RTS,S a été approuvé par l’OMS en 2021 après deux années de tests.

Depuis 2019, près de 2 millions d’enfants à risque ont bénéficié du vaccin antipaludique au Ghana, au Kenya et au Malawi. 

Ce qui a entraîné une baisse du taux de mortalité infantile liée à la maladie de 13%, selon l’Unicef.

En novembre 2023, le Cameroun a lui reçu ses premières doses, mais ce n’est qu’au mois de janvier que ce pays d’Afrique centrale a été le premier à développer un programme de vaccination systématique et gratuit pour sauver des milliers d’enfants.

Les enfants de moins de cinq ans sont effet les principales victimes du paludisme et représentent 80% des décès dans le monde. Il est donc recommandé d’administrer les vaccins aux nourrissons dès l’age de 5 mois à raison de 4 doses dans les zones de transmissions modérées et élevées.

Selon l’organisme Gavi, l’alliance du vaccin, une vingtaine de pays d’Afrique, et c’est déjà le cas au Burkina Faso, devraient intégrer dès cette année des programmes de vaccination infantile dans le cadre de leur politique de lutte contre le paludisme.

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Sénégal : le Général Moussa Fall limogé, un autre dignitaire du régime de Macky Sall tombe

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Le Général Moussa Fall n’est plus au poste du Haut-Commandant de la Gendarmerie nationale. Il a été démis de ses fonctions par un décret présidentiel en date du 24 avril 2024.

Moussa Fall relevé de ses fonctions et remplacé par le Général de Brigade Martin Faye

Changement à la tête de la gendarmerie nationale au Sénégal. Le général Moussa Fall, est dorénavant ancien Haut-Commandant de la gendarmerie nationale au Sénégal. Il a été demis de ce poste à travers un décret présidentiel. La nouvelle est tombée à travers un communiqué.

En effet, « le Président de la République, par décrets en date du 24 avril 2024, a pris les décisions suivantes : À compter du 24 avril 2024, 1. Le Général de Brigade Martin Faye, est promu au grade de Général de Division ; 2. Le Général de Division Martin Faye, précédemment Haut-Commandant en Second de la Gendarmerie nationale et Sous-Directeur de la Justice Militaire, est nommé Haut-Commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice Militaire, en remplacement du Général de Corps d’Armée Moussa Fall appelé à d’autres fonctions (…) » mentionne le communiqué.

Par ailleurs, selon le même communiqué, le Général de Brigade Papa Diouf, précédemment Commandant de la Gendarmerie Mobile, a été nommé Haut Commandant en Second de la Gendarmerie nationale et Sous-Directeur de la Justice Militaire. Ainsi , il remplace le Général de Division Martin Faye qui serait appelé à d’autres fonctions.

Une « grosse tête » de l’ex-régime de Macky Sall tombe

Général de Corps d’Armée Moussa Fall est l’un des hommes forts de l’ancien régime de Macky Sall. Il a été souvent cité dans la gestion des sujets brûlants qui ont marqué les dernières années du régime. Il est accusé d’être à l’origine des repressions exercées par les forces de l’ordre lors de différentes manifestations organisées par l’opposition de janvier 2021 à février 2024. Depuis l’installation du nouveau régime, son limogeage est réclamé par des activistes sénégalais sur les réseaux sociaux.

Le désormais ancien Haut-Commandant de la Gendarmerie nationale figure sur la longue liste de personnalités visées par l’avocat Juan Branco dans sa demande d’enquête adressée à la CPI contre le régime de Macky Sall.

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Cameroun – Lions Indomptables: Marc Brys envoyé au banc par la FIFA

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Selon la FIFA, le Cameroun n’a toujours pas de sélectionneur, a constaté Lebleparle.com. L’instance faîtière du mondial qui a mis à jour ce mercredi son site, n’a plus jugé bon, de mettre un nom de sélectionneur sur la fiche technique de la Fécafoot.

Un nouveau virement dans la passe d’armes qui oppose le Ministère des Sports et de l’Education physique à la Fédération camerounaise de football depuis quelques semaines. La pomme de discorde, la nomination par le Ministère, le 2 avril dernier, du Staff technique des Lions Indomptables, avec Marc Brys comme Entraîneur-sélectionneur, contre l’avis de la Fédération.

Malgré la dénonciation des responsables de la Fécafoot sur « le caractère illégal » de la nomination de Marc Brys, l’on a vite fait de croire que la FIFA avait déjà entériné sa nomination. Mais il n’en est rien ! Comme l’a constaté Lebledparle.com, le nom du technicien Belge, apparu brièvement sur le site de la FIFA, a été retiré.

Marc Brys botté en touche ?

La nomination de Marc Brys par le ministre des sports camerounais a été vivement contestée par Samuel Eto’o, président de la Fecafoot, qui revendique ce droit pour la Fédération. Bien que Brys ait commencé à contacter des joueurs, l’issue de sa nomination reste incertaine. Le retrait de son nom dans les listes des sélectionneurs de la FIFA peut évidemment raviver les intentions de la Fécafoot de nommer son propre staff technique.

Pour l’instant, MARC BRYS devra attendre la confirmation de la Fecafoot pour qu’on officialise ses fonctions ainsi que celles de son staff !

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