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l’ouverture d’un compte bancaire, pomme de discorde entre fonctionnaires et gouvernement

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Au Gabon, tout fonctionnaire ou retraité ne disposant pas de compte bancaire, avant décembre 2023, ne sera pas payé. Ainsi en ont décidé, les autorités de transition. Une mesure qui fait grincer des dents, étant donné que la couverture bancaire du pays est limitée.

Le ministère du Budget a décidé de ne plus payer les fonctionnaires au Trésor public et demande à tous les agents publics ainsi qu’aux retraités, d’ouvrir un compte bancaire avant décembre 2023 s’ils veulent être payés.

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Une décision qui suscite de la controverse. Et les commentaires fusent de part et d’autres.

« Avec 100 000 dans la banque, j’aurais quoi quand la banque va retirer ce qu’elle va retirer ? Il me restera combien ? », s’interroge un retraité.

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Pierre Mintsa, président de la Machette syndicale des travailleurs gabonais vaillants (Mstgv), félicite le gouvernement mais reste sceptique : « Il y en a qui touchent 40 000 F, 50 000, 80 000. Comment voulez-vous que ces gens-là puissent se faire bancariser quand on sait qu’ils sont dans tout le pays et que dans tout le pays, il n’y a pas de banque ? »

Pour le ministre, Charles Mba, la décision est irréversible.

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Ce dernier précise qu’elle a été adoptée par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

Mais il se veut rassurant : « Il faut moderniser la gestion de notre pays. Ensuite être bancarisé, c’est plutôt un avantage qu’un inconvénient. Quand on est bancarisé, on peut accéder à du crédit, mieux gérer son épargne, mieux assurer ses règlements. La bancarisation est une bonne chose. »

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À travers cette décision, le Gabon veut désengorger le Trésor public et avoir une traçabilité de tous les flux financiers.

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le chef de la garde nationale mis aux arrêts

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En Guinée-Bissau, l’état-major a annoncé ce 1er décembre, une situation « sous contrôle » et l’arrestation du chef de la Garde nationale, impliqué dans une nuit d’affrontements dans la capitale.

Depuis cette nuit, cette unité, retranchée dans une caserne de Bissau, affrontait les forces spéciales. Ces échanges de tirs faisaient suite à ce qui s’apparente à une tentative d’évasion de deux hautes personnalités de l’État soupçonnées de corruption. 

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Le commandant qui dirigeait cette opération s’est finalement rendu.

Plusieurs de ses éléments ont aussi été arrêtés. Les autres sont en fuite. Le ministre Seidi et le secrétaire d’État Monteiro ont tous les deux été récupérés sains et saufs. Ils ont été remis dans leur cellule. 

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À l’origine de ces événements, les deux membres du gouvernement avaient été convoqués hier matin par la justice, avant d’être placés en garde à vue. Ils étaient interrogés sur le retrait suspect de 10 millions de dollars des caisses de l’État.

Des événements qui se sont déroulés alors que le président du pays, Umaro Sissoco Embalo, est en déplacement à Dubaï pour la COP 28.

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L’opposant sénégalais Ousmane Sonko confronté à un nouvel

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Ousmane Sonko,432

La Caisse des dépôts et consignations de l’État sénégalais a refusé d’encaisser la caution nécessaire pour la validation de la demande de candidature à la présidentielle de l’opposant. La raison est que Ousmane Sonko a été radié des listes électorales et n’est donc plus éligible.

Dans la course à la présidentielle, le paiement de la caution était une étape obligatoire pour pouvoir être candidat.

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Alors qu’un représentant d’Ousmane Sonko a voulu payer les 29 265 750 FCFA (environ 45 000 euros) de caution ce jeudi 30 novembre, la demande a été rejetée parce que l’opposant a été radié des listes électorales suite à sa condamnation à deux ans de prison pour corruption de la jeunesse et ne peut donc pas prétendre à la candidature présidentielle.

Pour ses partisans, la décision de radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales n’est pas définitive vu que l’affaire a été renvoyée devant un autre tribunal.

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les députés de l’opposition empêchent le Premier ministre de prendre la parole

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Les élus d’au moins quatre partis de l’opposition accusent le gouvernement de violer la loi portant régime financier de l’État du Cameroun, notamment en ce qui concerne le délai du dépôt du projet de loi de Finances.

Au Cameroun, les députés de l’opposition ont empêché le Premier ministre Joseph Dion Ngute de présenter le programme économique financier, social et culturel de l’État pour l’exercice 2024.

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Selon la député Rolande Ngo Issi, député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, le principal parti de l’opposition qui était en première ligne de front, « les députés du PCRN, de l’UDC, du SDF et l’honorable Michel Nitcheu ont empêché au Premier Ministre chef du gouvernement de prendre la parole pour présenter le programme économique, social et culturel du gouvernement pour l’année 2024. En prélude au projet de loi de finances déposé le même jour ». 

Les députés des partis de l’opposition cités dénoncent une « violation grave de loi de 2018 portant régime financier de l’Etat du Cameroun en ses articles 56 et 57 qui stipulent entre autres que, le projet de loi de finances doit être déposé au parlement au moins 15 jours avant le début de la session budgétaire de chaque année. Fort de ce mépris, les députés de l’opposition sus cités ont trouvé qu’il était inadmissible de continuer à laisser prospérer cette forfaiture. Au bout de plus de deux heures de blocus les concertations engagées avec le gouvernement n’ayant pas abouti à un report pour la convocation d’une session extraordinaire, en vue de l’examen minutieux et méticuleux de ce projet de loi afin d’y apporter les amendements conséquents et au regard de la pression des députés du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), parti au pouvoir les députés de l’opposition battus au niveau du nombre se sont retirés de la salle des débats. En laissant un parlement monologue », explique la députée de l’opposition. 

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A noter que le projet de loi de finances déposé à l’Assemblée nationale est arrivé de manière partielle dont 122 pages sur les 15.000 pages, des documents annexes attendus. 

Essama Aloubou

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Rejoint le groupe WhatsApp

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