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La stabilisation du Mali est cruciale pour l’ensemble de la région, rappelle l’envoyé de l’ONU

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New York, USA, le 30 janvier, 2022/African Media Agency(AMA)/L’envoyé de l’ONU au Mali a souligné vendredi devant le Conseil de sécurité combien la stabilisation de ce pays était cruciale pour l’ensemble de la région, alors que la Mission des Nations Unies qu’il dirige, la MINUSMA, est déployée au Mali depuis près de 10 ans maintenant.

« Au cours de cette période, la Mission a beaucoup accompli. Mais les objectifs fixés par le Conseil ne sont pas encore pleinement atteints et le contexte a connu des changements importants », a noté le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali, El-Ghassim Wane, devant les membres du Conseil.

« Alors que le Conseil examine la recommandation du Secrétaire général, il convient de garder à l’esprit que la stabilisation du Mali est essentielle non seulement pour le pays lui-même mais aussi pour toute la région », a-t-il ajouté en référence à la revue stratégique de la Mission demandée par le Conseil.

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Photo ONU/Eskinder Debebe – El-Ghassim Wane, le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali, devant le Conseil de sécurité.

Persistance des défis sécuritaires

Au cours des derniers mois, la situation sécuritaire est restée « complexe », en particulier dans le Centre et dans la zone tri-frontalière entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, a noté El-Ghassim Wane.

Du fait de la persistance des défis sécuritaires, le nombre de déplacés internes reste élevé. Au mois de décembre 2022, il s’élevait à plus de 412.300. Au total, 8,8 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire, soit 17% de plus qu’au début de l’année 2022. 2 millions d’enfants de moins de 5 ans restent affectés par la malnutrition aiguë.

Le Représentant spécial a rappelé que la sécurité du personnel humanitaire reste une préoccupation majeure : en 2022, 124 incidents ont touché ce personnel, dont cinq travailleurs humanitaires tués dans les régions de Kayes, Ménaka et Ségou.

« Au cours du dernier trimestre, la MINUSMA a continué à déployer des efforts soutenus pour protéger les civils malgré l’environnement difficile dans lequel elle opère et les lacunes capacitaires importantes auxquelles la Mission est confrontée », a-t-il souligné. 

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Selon lui, dans la période à venir, la capacité de la MINUSMA à contribuer efficacement à l’amélioration de la situation sécuritaire en appui aux forces de défense et de sécurité maliennes dépendra de plusieurs facteurs.

Le premier facteur a trait à la mise à disposition des capacités requises et le remplacement en temps voulu des pays contributeurs sur le départ. Deuxièmement, il juge nécessaire de renforcer la coordination avec les forces de défense et de sécurité maliennes et, enfin, il estime que le respect de la liberté de mouvement conformément à l’Accord sur le statut des forces est une nécessité absolue.

Légère diminution des violations des droits de l’homme

El-Ghassim Wane a rappelé que le respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire dans la conduite des opérations militaires et l’obligation de rendre des comptes en cas de violations « sont de la plus haute importance pour faire efficacement face au fléau du terrorisme et de l’extrémisme ». « À cet égard, la Mission a maintenu le dialogue avec les autorités et a continué à fournir un soutien technique et en termes de renforcement des capacités », a-t-il dit, ajoutant que la dernière évaluation de la situation des droits de l’homme a révélé que le nombre global de violations a légèrement diminué et que les groupes terroristes en étaient les principaux auteurs.

« La MINUSMA continuera à enquêter sur les allégations de violations et d’abus des droits de l’homme », a-t-il dit. 

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S’agissant de l’environnement politique, l’envoyé de l’ONU a noté que le Mali est à moins de deux mois du référendum constitutionnel qui doit marquer le premier d’une série de scrutins qui devraient aboutir au rétablissement de l’ordre constitutionnel en mars 2024. Selon lui, « les autorités maliennes continuent de faire preuve d’engagement à tenir ces scrutins à temps », même si « plusieurs défis demeurent ».

Une série de consultations avec les partis politiques et la société civile ont été convoquées par les autorités de transition pour discuter de divers aspects de la préparation du référendum constitutionnel et d’autres élections. « Ces initiatives doivent être encouragées et soutenues, car l’inclusion et le consensus sont cruciaux pour le succès global du processus de transition », a dit El-Ghassim Wane.

Selon lui, deux autres aspects détermineront la trajectoire du processus électoral.

Premièrement, la disponibilité des ressources financières et logistiques nécessaires. À ce jour, seulement 60% des ressources nécessaires au Fonds commun des Nations Unies pour l’appui électoral ont été mobilisées. Il encourage les partenaires internationaux à accroître leur soutien au Mali dans cette entreprise cruciale. Pour sa part, la MINUSMA, notamment en collaboration avec l’équipe de pays des Nations Unies, fournit un appui technique et logistique au processus électoral et des mesures sont en cours pour accroître ce soutien. 

Deuxièmement, l’évolution de la situation sécuritaire, qui affecte toutes les étapes du cycle électoral. « La MINUSMA apportera tout le soutien possible aux autorités maliennes dans leurs efforts pour sécuriser le processus électoral », a-t-il dit. 

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Un processus de paix dans l’impasse

Concernant, la mise en oeuvre du processus de paix, le Représentant spécial a noté que la MINUSMA, avec les autres membres de la médiation internationale, menée par l’Algérie, « n’a ménagé aucun effort pour promouvoir le dialogue entre les parties signataires afin de sortir de l’impasse actuelle ».

« J’encourage les parties à ne ménager aucun effort pour surmonter les difficultés actuelles et réaliser des progrès décisifs dans la mise en œuvre de l’accord de paix », a-t-il ajouté. 

Distribué par  African Media Agency pour Onu Info

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Démocratie : L’Ivoirien n’a rien à avoir avec le sénégalais !

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Lors d’un direct, l’Honorable Assalé Tiemoko Antoine a comparé le niveau de la démocratique au Sénégal et en Côte d’Ivoire. Le Maire de Tiassalé a livré quelques éléments permettant de percevoir la différence de niveau et de culture entre les deux pays. 

En Côte d’Ivoire, un Assalé ne sera pas de sitôt un Faye

En Côte d’Ivoire, c’est beaucoup plus la mangecratie (tout faire par intérêt) alors qu’au Sénégal, des citoyens savent parfois mettre de côté leurs intérêts personnels pour penser à la cause commune. Cela se vérifie par des choses simples, l’engagement citoyen qui a facilité l’élection du Président Bassirou Diomaye Faye (44 ans) successeur de Macky Sall.

Comme l’explique le journaliste fondateur du journal « L’Éléphant déchaîné », M. Assalé Tiemoko Antoine, en Côte d’Ivoire, la politique prend en permanence le pas sur l’intérêt commun. Les militants, sympathisants et actifs des partis politiques en Côte d’Ivoire ne bénéficient d’aucune formation politique qui devrait leur permettre d’opérer des choix éclairés lors des scrutins. 

Alors que plusieurs jeunes sénégalais se sont constitués volontaires dans les bureaux de vote pour s’assurer de la transparence du scrutin au Sénégal, en Côte d’Ivoire, chaque action d’un jeune dans le processus est conditionnée par un intéressement. Pour surveiller un bureau de vote, chaque représentant doit être rémunéré près de 5000 FCFA la journée. Ce montant multiplié par le nombre de bureaux de vote peut rapidement devenir un budget que n’ont très souvent pas les jeunes leaders d’opinion désireux de s’engager dans les processus électoraux.

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Aussi, les discours politiques de certains cadres de partis politiques participent à l’incompréhension des enjeux électoraux par les citoyens. Il n’est pas rare d’entendre des leaders de certains partis politiques faire des « chantages » au développement aux électeurs. Candidats à une élection législative, ils affirment parfois qu’ils sont envoyés par le chef de l’État et que la localité ne se développera pas sans leur élection à sa tête. 

Ces propos sont contraires aux règles démocratiques puisque toutes les localités doivent bénéficier d’un traitement équitable. « Un député » n’est d’ailleurs pas un maire ou un président de Conseil général. Il n’a par conséquent aucune « possibilité de développer les infrastructures d’une commune, une ville ou une région », a si clairement fait savoir l’Honorable Assalé Tiémoko. La raison est simple, le Député n’a pas de budget pour financer ce type de projets. 

Dépollution du débat politique

Les citoyens ivoiriens, peu regardants sur la véracité des faits, se laissent parfois abuser par ce type de mensonge de candidats en mal d’arguments politiques pour rallier à leur cause les électeurs. 

Un maire ou le président du Conseil général pro-Rhdp est strictement logé à la même enseigne que son collègue PPA-CI ou indépendant. Le Président n’a aucun passe-droit à faire sur la mise à disposition des moyens de chaque élu pour le développement de sa localité. C’est d’ailleurs sur ce point que le peuple devrait se montrer regardant puisqu’il est inacceptable qu’un élu RHDP reçoive en temps et en heure les moyens prévus par l’État pour l’entretien de sa commune là où un indépendant pourrait devoir raser les murs plusieurs mois durant avant d’entrer en possession des moyens. 

Le citoyen bien formé participe à la vitalité de démocratique dans son pays et c’est la principale différence entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens crient plus fort contre un entraîneur (Jean-Louis Gasset) pour un match perdu plutôt que demander des comptes lorsqu’un dirigeant d’une société publique, un ministre ou le Président est lui-même accusé de détourner des fonds publics. 

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Dans un pays comme la Côte d’Ivoire où l’action du citoyen est toujours conditionnée par l’intéressement financier, Bassirou Diomaye Faye, avec ses millions de FCFA de dette, n’aurait jamais pu se faire élire. Un homme politique ivoirien, malgré la qualité de ses idées, a souvent peu de chances d’arriver à la tête d’une mairie, d’un Conseil général ou au Parlement s’il n’est affilié à aucun parti politique. 

Le peuple a la démocratique qu’il mérite

Il est juste de dire qu’un « peuple submergé par la médiocrité se condamne à l’échec et à la misère lorsqu’il en connaît plus sur le football que sur ses droits. Lorsqu’il crie plus fort pour un but que pour une injustice et quand il exige plus d’un sportif que de ses dirigeants. »

On a donc la démocratie qu’on mérite. 

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Aliko Dangote combat la famine dans son pays avec un don de 10 millions de dollars

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Aliko-Dangote 900

Le milliardaire nigérian Aliko Dangote a contribué à hauteur de 15 milliards de nairas (environ 10 millions de dollars) à la lutte contre la famine dans son pays. Un million de sacs de 10 kg de riz seront distribués dans 774 zones de gouvernement local des 36 États du Nigeria. Cette aide alimentaire vise à soulager les populations en cette période de jeûne du Ramadan.

« Notre distribution de riz symbolise notre engagement à défendre les valeurs de compassion et de solidarité, qui sont au cœur de notre humanité. Les modalités du programme impliquent une collaboration avec les gouvernements étatiques et locaux et les partenaires communautaires locaux pour garantir une livraison efficace du riz aux plus vulnérables à travers le pays, quel que soit l’État, la tribu, le sexe, la religion, la politique ou d’autres attributs », a précisé Aliko Dangoté lors du lancement officiel de ce programme.

Le gouverneur de l’État de Kano a salué la générosité du milliardaire à travers ce geste de la Fondation Dangote connue pour son engagement en faveur de l’autosuffisance alimentaire et la lutte contre la pauvreté au Nigeria.

Créée en 1981, la Fondation Aliko Dangote est à la tête d’initiatives en matière d’éducation, de soins de santé et d’autonomisation économique à travers le continent.

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La Russie oppose son véto au renouvellement de la surveillance des sanctions contre la Corée du nord

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Au Conseil de sécurité de l’ONU, la Russie a utilisé son droit de veto pour bloquer le renouvellement du mandat d’un groupe d’experts des Nations Unies qui surveillait les sanctions contre la Corée du Nord depuis 14 ans.

La semaine dernière, le groupe a déclaré qu’il enquêtait sur des informations selon lesquelles la Russie aurait violé les règles en achetant des armes nord-coréennes pour les utiliser en Ukraine. Treize des quatorze autres États membres du Conseil ont voté en faveur du renouvellement du mandat du groupe d’experts. La Chine, l’allié le plus proche de Pyongyang, s’est abstenue.

Pékin a déclaré vendredi qu’il s’opposait à « soutenir aveuglément les sanctions » contre la Corée du Nord. « La situation actuelle dans la péninsule (coréenne) reste tendue et imposer aveuglément des sanctions ne peut pas résoudre le problème », a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian. « Une solution politique est la seule solution », a-t-il déclaré lorsqu’on lui a demandé pourquoi Pékin s’était abstenu lors du vote, ajoutant qu’une « confrontation au Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas propice à son autorité ».

La Chine et la Russie ont intensifié ces dernières années leur coopération économique et leurs contacts diplomatiques, et leur partenariat stratégique n’a fait que se resserrer depuis l’invasion de l’Ukraine. L’envoyé russe à l’ONU, Vasily Nebenzia, avait déclaré plus tôt que sans un examen annuel pour évaluer et éventuellement modifier les sanctions, la commission était injustifiée. « Le panel a continué à se concentrer sur des questions insignifiantes qui ne sont pas à la hauteur des problèmes auxquels est confrontée la péninsule », a déclaré Nebenzia.

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