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Politique

la Cour royale demande la destitution du lamido pour consommation d’alcool et adultère –

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Au nom de tous les Faada, le « Premier ministre » de la Cour royale, Ibrahima Saïdou, a saisi le Premier ministre Joseph Dion Ngute pour ouverture d’une enquête impartiale.

Les membres de la Cour royale du lamidat de Ngoundéré réclament la tête de Sa Majesté le lamido Mohamadou Hayatou Issa, 18è lamido investi en 1997. Par correspondance en date du 02 novembre et dont copie circule sur la toile, les Faada demandent au Premier ministre chef du gouvernement, autorité compétente en matière de désignation et de destitution de chefs traditionnels de 1er degré, d’ouvrir une enquête aux fins de destitution de leur monarque. Les motifs de cette requête sont légion.

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Selon la correspondance, le lamido « consomme de l’alcool et commet l’adultère au sein du lamidat avec des jeunes filles quelquefois mineures ». En plus, il s’illustrerait par d’autres « faits graves » tels que « abus de pouvoir, manque de transparence, expropriation et vente illégale des terres dans les villages environnants, mauvaise gestion dans les affaires d’héritage, trafic d’influence sur toute décision juridique traditionnelle auprès d’Alkali (la juridiction coutumière Ndlr) », toutes choses qui constituent des « pratiques malsaines, déshonorantes humiliantes, attentatoires à nos coutumes et interdites dans notre religion l’Islam», explique le chef de village de Massiwol, Ibrahima Saïdou.

A en croire la lettre du porte-parole de la Cour royale, le lamido a fait l’objet de reproches, remarques et d’observations, mais en vain. Et en raison de ces reproches, il a plutôt limogé le l’imam de la grande mosquée, le Dr Mahmoud Ali, à qui il avait délégué le pouvoir religieux. Le dossier a été enregistré au Cabinet du Premier ministre à Yaoundé le 09 novembre dernier. La suite des événements sera connue dans les prochains mois.

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Politique

Le Cameroun renforce son partenariat militaire avec la Russie et le Royaume Uni

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L’Assemblée nationale a adopté deux projets de loi portant sur la ratification des accords de défense avec ces deux Etats.

Dans sa politique de diversification du partenariat stratégique, le Cameroun est sur le point de renforcer sa coopération militaire avec deux partenaires de poids. D’abord avec la Russie, puis avec le Royaume Uni. Le pays a signé l’accord avec la Russie en avril 2022. Une action qui a nécessité le déplacement du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo en Russie, Etat en plein conflit avec son voisin l’Ukraine.

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Ce partenariat consacre l’échange d’opinions sur les questions de défense entre les deux parties. Il prévoit aussi la formation conjointe, l’entraînement des forces sur le génie, la santé, la topographie militaires, l’échange d’expériences sur les opérations de maintien de la paix et sur le terrorisme, sans oublier la piraterie maritime.

L’accord avec le Royaume Uni quant à lui a fait l’objet de signature au cours du mois de janvier 2023. A travers cet acte, le Cameroun et le Royaume Uni s’engagent dans l’entraînement mutuel des forces, le partage d’expériences et d’expertise, la santé militaire, le sport militaire, l’échange d’informations sur les menaces sécuritaires, ainsi que dans la fourniture du support logistique.

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Les deux accords ont été signés pour une durée de cinq ans renouvelables. Pour leur donner la totalité de la force due aux accords internationaux, le gouvernement a sollicité l’autorisation auprès du Parlement de la ratification par le chef de l’Etat. Après l’adoption à l’Assemblée nationale, le processus se poursuit au sein du Sénat. Au terme de l’adoption, le chef de l’Etat pourra promulguer les deux textes et produire l’acte de ratification.

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Cameroun : libération annoncée de Jean Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko 

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Un document portant la signature du juge d’instruction déclare que la détention des deux personnalités n’est plus utile pour la manifestation de la vérité dans l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo. Dans un autre document, le juge récuse l’authenticité du premier et demande de les maintenir en détention.

 

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Un vent de liberté souffle depuis le Tribunal militaire de Yaoundé en direction de la prison de Kondengui. L’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga et le patron de la DGRE, le commissaire divisionnaire Maxime Léopold Eko Eko ont été déclarés libres dans un document en circulation. Inculpés pour « complicité de torture par aide » sur le journaliste Martinez Zogo, le juge chargé de l’instruction dans le cadre de l’affaire dit n’avoir pas reconnaître l’authenticité de l’ordonnance de mise en liberté. Le document en circulation « n’émane pas de lui ».

Léopold Maxime Eko Eko, était accusé d’avoir provoqué de quelque manière la torture de Martinez Zogo, ou donné des instructions pour la commettre. Selon le document en circulation, après interrogation et confrontation avec Justin Danwe, directeur des opérations, « aucune charge n’a été relevée contre Eko Eko Maxime qui soit de nature à justifier son maintien en détention ».

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Même conclusion pour le patron de Vision 4 télévison, Vision finance SA. Il n’est retenu à Jean Pierre Amougou Belinga aucune charge. Après interrogation et confrontation, il apparaît selon le juge, qu’il n’a donné ni argent ni instructions à Justin Danwe pour torturer ou exécuter Martinez Zogo. Le directeur des opérations « a disculpé Amougou Belinga Jean Pierre » et déclaré que cet inculpé m’était en rien impliqué dans l’arrestation, la séquestration et la torture de Martinez Zogo ».

Au vu de ces différents motifs, selon cette ordonnance, le juge a décidé la libération de ces deux personnalités. Quant aux autres inculpés, le juge reste muet. Ainsi, l’affaire est encore au niveau de l’instruction et va se poursuivre. Il est donc attendu du tribunal militaire de trouver les coupables de la filature, de l’enlèvement de Martinez Zogo le 17 janvier 2023, son enlèvement et sa torture et son assassinat. Le corps sans vie retrouvé le 22 janvier en état de décomposition dans la localité d’Ebogo 3 par Soa est encore gardé à la morgue.

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Cameroun : le juge ordonne la libération de Jean Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko 

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Le juge d’instruction déclare que la détention des deux personnalités n’est plus utile pour la manifestation de la vérité dans l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo.

 

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Un vent de liberté souffle depuis le Tribunal militaire de Yaoundé en direction de la prison de Kondengui. L’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga et le patron de la DGRE, le commissaire divisionnaire Maxime Léopold Eko Eko sont libres. Inculpés pour « complicité de torture par aide » sur le journaliste Martinez Zogo, le juge chargé de l’instruction dans le cadre de l’affaire a signé ce jour une décision ordonnant leur mise en liberté.

Léopold Maxime Eko Eko, était accusé d’avoir provoqué de quelque manière la torture de Martinez Zogo, ou donné des instructions pour la commettre. Selon le juge, après interrogation et confrontation avec Justin Danwe, directeur des opérations, « aucune charge n’a été relevée contre Eko Eko Maxime qui soit de nature à justifier son maintien en détention ».

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Même conclusion pour le patron de Vision 4 télévison, Vision finance SA. Il n’est retenu à Jean Pierre Amougou Belinga aucune charge. Après interrogation et confrontation, il apparaît selon le juge, qu’il n’a donné ni argent ni instructions à Justin Danwe pour torturer ou exécuter Martinez Zogo. Le directeur des opérations « a disculpé Amougou Belinga Jean Pierre » et déclaré que cet inculpé m’était en rien impliqué dans l’arrestation, la séquestration et la torture de Martinez Zogo », rapporte le magistrat Florent Aimé Sikati Kamwo.

Au vu de ces différents motifs, le juge a décidé la libération de ces deux personnalités. Quant aux autres inculpés, le juge reste muet. Ainsi, l’affaire est encore au niveau de l’instruction et va se poursuivre. Il est attendu du tribunal militaire de trouver les coupables de la filature, de l’enlèvement de Martinez Zogo le 17 janvier 2023, son enlèvement et sa torture et son assassinat. Le corps sans vie retrouvé le 22 janvier en état de décomposition dans la localité d’Ebogo 3 par Soa est encore gardé à la morgue.

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