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Enlèvement manqué de Guillaume Siro : voici enfin sa déclaration

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Comme annoncé, l’ancien Premier ministre de la Côte d’Ivoire Guillaume Soro en exil depuis 2019, s’est exprimé au peuple ivoirien dimanche 12 novembre 2023 après son enlèvement manqué le 03 novembre dernier à Istanbul en Turquie. À l’occasion, le président de Générations et Peuples Solidaires en a fait des révélations sur toutes les tentatives d’arrestations commanditées par le pouvoir du président Alassane Ouattara dont à toujours fait l’objet à ses lieux d’exil. Il en a également profité pour annoncer qu’il met fin fin à son exil politique et souhaite rentrer au pays bientôt.

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Enlèvement manqué de Guillaume Soro : voici la part de vérité de l’ancien Premier ministre

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Déclaration de M. Guillaume Kigbafori Soro suite à la tentative de kidnapping à l’aéroport international d’Istanbul

Mesdames et Messieurs,

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Mes Chers Compatriotes,
Me voici donc devant vous, grâce à la magie de la technologie. Et rassurez-vous, je me porte bien.

Vous l’avez appris.

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M. Ouattara a tenté de m’arrêter à l’aéroport d’Istanbul et de m’extrader, par la procédure d’urgence, en Côte d’Ivoire le 03 novembre dernier. Ceci n’est pas discutable.

Depuis ces cinq longues années, son obsession forcenée à me mettre aux arrêts ne s’est jamais flétrie. Pis, elle s’est aggravée.

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Après m’avoir fait condamner par une justice émasculée et aux ordres, successivement à 20 ans et à perpétuité, il a entrepris de déclencher contre moi une féroce chasse internationale à l’homme, en dépit des décisions de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, qui a annulé toutes les poursuites contre moi, parce qu’elles étaient, vous le savez bien, politiquement motivées. Sachez-le : dans cette affaire, il ne s’est jamais agi de justice. Mais plutôt de perfidie.

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En effet, déjà dans le courant de l’année 2020, précisément au mois de novembre, il a exigé de la France où je résidais mon arrestation et mon extradition. Paris, comme vous le savez, a décidé de m’interdire son territoire.

Du 14 au 18 février 2022, Alassane Ouattara a effectué une visite officielle en Belgique avec, parmi ses priorités, l’obtention de mon arrestation. Il a expressément exigé que le visa Schengen que je détenais ne soit pas renouvelé. Il a insisté auprès du gouvernement belge pour que ce pays ne me délivre aucun document administratif qui m’aurait permis d’y résider légalement. Ceci aussi est incontestable.

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Ceci m’a contraint à emprunter une autre destination pour mon exil.

En janvier 2022, je me suis installé à Dubaï. Le 23 décembre de la même année, recevant les lettres de créance de l’ambassadeur des Émirats Arabes Unis, il en a profité pour réclamer mon arrestation et mon extradition en Côte d’Ivoire. Ceci ne se discute pas non plus.

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Informé, j’ai dû me résoudre, la mort dans l’âme, à nouveau, à prendre le pénible chemin de l’exil, m’enfonçant toujours plus loin dans les confins du continent asiatique.

Chers Compatriotes,

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La dernière tentative d’arrestation opérée à Istanbul démontre, si besoin en était, que le seul lieu de repos paisible que me souhaite M. Ouattara est bien le cimetière. Est-ce le lieu auquel on destine son bienfaiteur, celui qu’on affublait du « c’est mon fils »?

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Non.

Je revendique le droit légitime à la vie.
Et je n’irai pas plus loin dans mon exil.
Je refuse d’être un fugitif, d’autant plus que, devant Dieu et les hommes, je ne suis coupable d’aucun forfait qui mériterait un tel châtiment.

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C’est pourquoi, ici et maintenant, j’annonce qu’à partir d’aujourd’hui, je mets fin à mon exil.

Car il m’est pénible de vivre loin de ma terre ancestrale et natale d’Afrique,
Car je veux vivre dans la quiétude avec ma famille, mes proches et ceux que je chéris le plus.
Car je veux pouvoir contribuer à la réconciliation des fils et des filles de mon pays et apporter ma pierre à l’édification de la paix et de la concorde entre les peuples d’Afrique.

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Vive la Côte d’Ivoire.

Je vous remercie.

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Guillaume Kigbafori SORO
− Ancien Premier ministre (2007-2012)
− Ancien président de l’Assemblée nationale ( 2012-2019)

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Une adolescente de 17 ans tuée par son conjoint à l’Est Cameroun

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Au Cameroun, les cas tragiques de violence conjugale continuent de susciter l’inquiétude. Une nouvelle victime, Audrey Nguele, une adolescente de 17 ans élève au lycée de Diang, a succombé aux coups de son concubin, ajoutant son nom à la liste des femmes malheureusement tuées par leur partenaire. Audrey Nguele a été transportée d’urgence à l’hôpital régional de Bertoua après avoir subi des violences, entraînant une hémorragie interne. Malheureusement, malgré les efforts médicaux, elle n’a pas survécu et a perdu la vie tôt le matin du 28 novembre 2023. Le conjoint présumé, Bekobe Éric, accusé d’avoir tué Audrey Nguele à coups de poing, a été appréhendé par les gendarmes et est actuellement détenu à la gendarmerie de Ngodi Bakoko à Douala.

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Les violences des femmes devenues monnaie courante

Cette tragédie survient après d’autres incidents récents de violence conjugale au Cameroun, dont le meurtre brutal d’une enseignante à Douala et celui d’une autre femme dans le village du Sud Cameroun nommé Bikop. Ces événements mettent en évidence la nécessité de sensibiliser davantage sur les violences domestiques et de prendre des mesures pour protéger les femmes et les jeunes filles contre de tels actes barbares. Selon le mouvement Stop féminicides 237, on dénombre au moins 50 décès de femmes des mains d’un homme depuis le début d’année 2023. Une statistique alarmante qui rappelle s’il en était encore besoin, que la situation est grave.

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Un nouveau sous-préfet au cœur d’un scandale

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Selon plusieurs témoignages, André Christian Olomo, sous-préfet d’Okala, aurait abusé de son pouvoir en exigeant des services gratuits dans une laverie locale. Les informations confirmées par nos confrères d’Actu Cameroun, indiquent que le « Chef de terre »  avait l’habitude de déposer sa voiture et celle de sa femme, en demandant aux employés de les nettoyer sans payer.

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Ce privilège, qui aurait été toléré par les jeunes laveurs pendant un certain temps, a finalement conduit à un affront. Vendredi dernier, les travailleurs ont décidé de ne plus accepter cette exigence gratuite et ont fermé la laverie, refusant de se plier à la demande du sous-préfet.

En réponse, André Christian Olomo aurait fait intervenir la gendarmerie locale pour arrêter plusieurs jeunes laveurs qui avaient osé refuser ses demandes. Certains ont été arrêtés de manière brutale, en violation des principes de l’État de droit.

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Fermeture exigée de la laverie

Pire encore, le sous-préfet aurait demandé la fermeture complète de la laverie qui avait osé s’opposer à ses demandes. Cette réaction autoritaire soulève des questions sur les dérives autocratiques de certains hauts fonctionnaires, mettant en lumière des abus de pouvoir choquants. Face à ce qu’elle considère comme de l’abus de pouvoir de l’autorité administrative, la laverie n’a malheureusement aucun moyen de riposte.

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L’humoriste ivoirien, Observateur Ebène rentre au pays, mais…

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Observateur Ebène a fait une publication surprenante le lundi 27 novembre sur sa page Facebook. Sachant bien qu’une arrestation plane sur lui en Côte d’Ivoire, l’humoriste a décidé de rentrer. 

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Observateur Ebène défie la loi et décide de rentrer en Côte d’Ivoire

Le Web-humoriste devenu plus tard un excellent stand-upeur en France, Observateur Ebène a eu maille à partir avec le couple Didi B il y a un mois. Dans une sortie sur les réseaux sociaux, Florent Amany alias Observateur Ebène s’était moqué de la femme du rappeur ivoirien qui après un an de mariage n’avait pas encore pris de grossesse. 

Cette déclaration jugée maladroite par de nombreuses personnes a soulevé une levée de boucliers contre l’humoriste qui vit en France. Après l’ancien membre de Kiff No Beat, sa petite-soeur, Yilim et le conseil d’Avocats sont montés au créneau pour interpeller Observateur Ebène. Bien avant, s’était confondu en excuse sur la toile. 

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Qu’à cela ne tienne, l’humoriste de 30 ans a décidé de rentrer définitivement en Côte d’Ivoire. Il a fait un post le lundi 27 novembre sur sa page Facebook pour informer les internautes de son retour au pays. ‘’J’ai décidé de mettre fin à deux mois d’exil en France. Je rentre à Abidjan, même si je ne suis pas serein, mais je rentre, MACA, ce n’est pas pour les animaux’’, écrit-il. Ce post était suivi de deux photos où il est à bord d’un véhicule tout souriant. 

Cependant, il est conscient que l’atmosphère n’est pas vraiment propice pour lui, parce qu’une éventuelle arrestation plane sur lui en Côte d’Ivoire. Observateur Ebène s’en tête quand-même. Bien vrai que l’équipe juridique de Didi B n’a pas mis en exécution sa décision de porter plainte contre l’humoriste, ce n’est pas pour la chroniqueuse et actrice ivoirienne, Marie Paule Adjé. Cette dernière avait publiquement annoncé poursuivre l’humoriste pour diffamation. Cela dit, on ne pourra pas s’étonner de voir Observateur Ebène être conduit directement au Pôle Pénitentiaire d’Abidjan (PPA), anciennement appelée la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA).

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Rejoint le groupe WhatsApp

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