Politique
enjeux du premier congrès ordinaire du PCRN –
Le président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale les a dévoilés au cours d’une conférence de presse donnée le 15 novembre 2023 à Yaoundé.
Le premier congrès ordinaire du PCRN aura lieu du 15 au 17 novembre 2023 à Kribi, département de l’Océan, région du Sud. En prélude à cette rencontre historique, le président national du parti, Cabral Libii, a entretenu la presse sur l’intérêt et les enjeux de ces assises. En effet, ce rassemblement permettra au parti « d’affiner les préparatifs des combats électoraux avenirs, en examinant nos textes (…) Nous voyons donc dans cette grande rencontre de Kribi, à la fois un cadre de restructuration organisationnelle et fonctionnel, et un moment de ressourcement et festif », a déclaré le député.
Le premier congrès ordinaire vient après le congrès extraordinaire tenu à Ngaoundéré en 2022. Ce dernier devait adresser des problématiques d’ordre conjoncturel. La rencontre de décembre 2023 sera consacrée à l’élection du président national et des membres du Comité directeur national du parti. Cabral Libii, le président sortant dévoilera ses intentions à Kribi. Néanmoins, des candidatures ont été déclarées pour le challenger à la tête du parti, a-t-il précisé.
En outre, « des activités sportives, des journées portes ouvertes avec projection sur écran géant des comptes rendus des élus du PCRN, des séances de sensibilisation médicales assorties de dépistage de certaines affections et d’autres activités jalonneront notre séjour à Kribi. Le couronnement de ce grand rendez-vous historique sera la tenue d’un grand meeting de clôture au centre-ville de Kribi », a ajouté l’homme politique, enseignant d’université. Le congrès est couplé à la célébration des 20 ans d’existence du PCRN. Les inscriptions à ce congrès ouvertes aux militants de manière exceptionnelle se sont achevées le 15 novembre à minuit.
Une possible coalition de l’opposition en 2025
Aussi, lors du premier congrès à Kribi, le PCRN posera les jalons d’une possible coalition avec d’autres partis d’opposition en vue de l’élection présidentielle de 2025. L’une des ambitions primordiales de ce parti est de battre le parti au pouvoir et remporter cette élection. La coalition constitue ainsi une approche pouvant lui permettre d’atteindre son objectif. Cependant, il est temps de définir les modalités de cette coalition.
A cet effet, le PCRN ne coalisera pas avec tout parti. « Nous coaliserons avec ceux qui méritent que nous coalisions avec eux. C’est-à-dire ceux qui abattent comme nous un travail volumineux. Ceux qui abattent un travail de chanson de cigale, ils peuvent être surs que nous ne coaliserons pas. Nous ne nous amusons pas, nous travaillons pour le changement du Cameroun », martèle l’opposant.
Les performances du PCRN
Par ailleurs, la célébration du 20è anniversaire du parti offre l’occasion de dresser un bref bilan de son évolution, de ses performances récentes. Selon son président le PCRN a aujourd’hui une notoriété établie. Lors des élections législatives et municipales du 09 février 2020, il a remporté cinq sièges à l’Assemblée nationale, repartis dans les régions du Centre, du Littoral, de l’Adamaoua, et 206 conseillers municipaux.
Aux élections régionales de décembre 2020, « le PCRN a arraché au parti au pouvoir 17 voix dans la Mefou et Afamba région du Centre, une circonscription où il n’avait aucun conseiller municipal. Aux dernières sénatoriales, le PCRN a fait 11% des voix alors que son nombre de conseillers municipaux ne faisait que 6% dans la circonscription concernée, apportant une preuve que le PCRN séduit au-delà de ses seuls rangs. Le parti est désormais installé dans plus de 80% des communes du pays et il occupe depuis les élections couplées de 2020, la 3è force politique du Cameroun », se vante Cabral Libii.
Politique
Cameroun : des opposants dénoncent l’interdiction du congrès du PCRN
Maurice Kamto et Akere Muna, hommes politiques et avocats condamnent la décision du sous-préfet de Kribi II.
Deux opposants au régime de Paul Biya se dressent contre une décision administrative interdisant la tenue du congrès du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn). D’abord autorisé par le sous-préfet de Kribi II le 16 novembre, l’événement prévu du 15 au 17 décembre 2023 est interdit par la même autorité par décision en date du 23 novembre. Comme motif, Mme le sous-préfet invoque « les dissensions » au sein du parti, lesquelles pourraient causer « un trouble grave à l’ordre public ».
La décision n’est pas au goût du président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) habitué de ce type d’actes administratifs. « Il s’agit d’une nième atteinte grave aux libertés publiques et d’une immixtion inacceptable dans le fonctionnement interne d’un parti politique légalisé », réagit l’homme politique.
Le Pr. Maurice Kamto pense que l’autorité administrative « aurait pu requérir la présence des forces de maintien de l’ordre sur les lieux de ladite manifestation pour intervenir en cas de besoin au lieu d’anticiper des troubles graves à l’ordre public sur une base spéculative ». L’avocat s’indigne par ailleurs du fait que dans un environnement où évoluent près de 400 partis politiques, « un seul et ses alliés peuvent mener leurs activités normalement ».
Pour Akere Muna, c’est impossible de se taire face à cette interdiction. L’acte administratif est « troublant ». L’avocat n’a pas de doute, car « il est clair que quelqu’un a clairement influencé cette interdiction » qui pour lui montre la violation du principe de la séparation des pouvoirs au Cameroun, l’affaire de dissension étant pendante devant une juridiction. Akere Muna pense que l’action de l’autorité est « biaisée ». Elle est « non seulement frustrante mais anéantit également nos espoirs d’État de droit dans notre pays ».
Par ces dénonciations, l’opposition semble manifester une certaine solidarité face à l’administration d’Etat. Cet état de choses arrive au moment où les partis politiques s’activent pour préparer les rendez-vous électoraux prévus en 2025.
Politique
Cameroun : le MRC condamne la scène de mise à mort de Maurice Kamto

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun dénonce « une macabre mise en scène qui porte atteinte à l’image de notre pays ».
Des personnes se sont présentées comme des chefs traditionnels de la Lekie. Sur des photos et la vidéo qui circulent, ces hommes arborent des costumes réservés aux gardiens de la tradition. Réunis autour d’un cercueil de couleur rouge et d’un portrait du Pr. Maurice Kamto, ils font des incantations. Depuis le week-end dernier jusqu’à ce début de semaine, ces images font l’objet de commentaires. Le MRC répond.
Dans les rangs du parti, elles « ont suscité consternation et émoi du fait qu’elles sont la mise en scène des obsèques d’un homme encore en vie ». Le parti relève le « caractère odieux et immoral d’une telle scène qui porte atteinte à l’image et à l’honneur du concerné, ainsi qu’à sa famille ». Le Mouvement politique a recours à la législation nationale pour montrer que cette image constitue l’infraction « d’appel à la haine et à l’incitation au meurtre du Pr. Maurice Kamto », écrit Joseph Emmanuel Ateba, secrétaire à la communication du parti.
Ainsi, le MRC « dénonce avec la dernière énergie cette moyenâgeuse, déshonorante et macabre mise en scène », peut-on lire dans un communiqué non daté, signé du secrétaire à la communication du MRC.
De sources concordantes, les personnes s’identifiant comme chefs auraient réagi à l’hommage que le Pr. Maurice Kamto a rendu au Pr. Hubert Mono Ndjana le 16 novembre dernier, jour de sa mort. Un hommage critiquant l’implication du brillant philosophe dans la politique, au sein du parti proche du pouvoir à une certaine époque.
Politique
Cameroun : le sous-préfet interdit la tenue du congrès du PCRN à Kribi
L’autorité administrative de l’arrondissement de Kribi II revient sur un précédent acte par lequel elle a délivré un récépissé de déclaration de manifestation publique.
Pour l’heure, le congrès ordinaire du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) prévu du 15 au 17 décembre 2023, n’aura plus lieu. Selon l’autorité garante de l’ordre public à Kribi II, « ladite manifestation est interdite pour dissensions internes à cette formation politique susceptibles de troubler gravement l’ordre public », explique le sous-préfet, sans donner plus de détails.
Mais, ces derniers jours, l’un des pères fondateurs du PCRN, Robert Kona, accuse Cabral Libii d’avoir pris la tête du parti de manière frauduleuse en 2019. L’affaire a été portée devant le tribunal de première instance de Mayo-Kani à Kaélé. Le 04 janvier 2024 Cabral Libii est attendu devant cette juridiction. Dans la mouvance de cette actualité, le sous-préfet de Kribi II rapporte le récépissé de déclaration de manifestation publique délivré le 16 novembre dernier.
En réaction à ce rétropédalage, le secrétaire national du PCRN, Armand Okol, rapporte que « de sources bien introduites, le sous-préfet de Kribi II a reçu d’énormes pressions politiques et administratives assorties d’une instruction ferme de rapporter le récépissé de déclaration de manifestation publique déjà délivré », peut-on lire dans un communiqué en date du 24 novembre dernier.
Le président national du parti, Cabral Libii, a fait une sorti sur les réseaux sociaux. Selon le député, la décision du sous-préfet tombe au moment où 1 750 congressistes ont confirmé leur inscription, où sept jours après la délivrance du récépissé, les commissions et sous-commissions peaufinent les derniers réglages. « Nous prenons à témoin l’opinion nationale et internationale sur les risques et les conséquences graves que peuvent entraîner une affliction populaire de cette ampleur et une atteinte aussi flagrante à la liberté de se réunir ».
L’opposant soutient par ailleurs que « rien, mais alors rien, au regard du prétexte brandi et des Statuts du PCRN, ne justifie un tel préjudice (…) Le PCRN épuisera toutes les voies pour que triomphe la République et la justice », promet le président du parti. Cabral Libii assure que le parti et ses militants restent mobilisés pour la préparation du 1er Congrès du PCRN, du 15 au 17 décembre 2023.
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