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Politique

deux nominations secouent la toile –

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Cavaye Yeguie Djibril a procédé le 09 novembre 2023 à la nomination d’un nouveau chef du secrétariat particulier et d’un nouveau directeur de cabinet.

 

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Deux arrêtés du président de l’Assemblée nationale font l’objet de multiples commentaires et de confusion au sein de l’opinion. Le premier, N°2023/13/10 nomme Kamssouloum Elhadji Hachimi directeur du Cabinet du président de l’Assemblée nationale. Le second, N°2023/13/11 nomme Banki Tituleur, chef du secrétariat particulier du président de l’Assemblée nationale en remplacement de Djibrilla. Ces deux textes de nomination ont fait l’objet de communication par les médias d’Etat.

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Cependant, quelque temps après leur publication, deux autres documents ont été publiés sur la toile dont l’authenticité est douteuse. Le premier document est un communiqué qui informe l’opinion publique nationale et internationale que le président « n’a procédé ce jour (le 09 novembre), à aucun changement au sein de son cabinet. Des individus sans foi ni loi ont imité la signature et fabriqué des cachets pour opérer une entreprise de déstabilisation », prétend le document.

Le second document, un arrêté du PAN, vient annuler les deux premiers arrêtés portant nomination des personnalités au Cabinet de ce dernier. « Sont reportées, les dispositions des arrêtés présidentiels (…) du 09 novembre 2023 portant nomination de responsables au Cabinet du président de l’Assemblée nationale », peut-on lire. Ces deux derniers documents tous faux en apparence, jettent le trouble dans la communication de l’institution parlementaire, laquelle traverse une crise interne touchant son administration et la gestion des finances.

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Selon des analystes et quelques sources internes au Parlement, la nomination des deux nouveaux responsables aurait été faite à l’insu des personnalités limogées. Ces dernières auraient du mal à accepter la décision du président de Chambre, laquelle vise à apaiser  la colère de certains députés contre l’ancien directeur de Cabinet. Pour cause, ce dernier, au cours d’une prise de parole publique dont la vidéo a été partagée sur la toile, a expliqué le processus de recrutement à l’Assemblée nationale. Un processus qui tend à favoriser les Camerounais issus du Septentrion au détriment des autres. En réaction, certains députés auraient réclamé son départ sous peine de boycotter les sessions parlementaires.

Tout compte fait, la série de documents qui circule sur la toile sème la confusion et confirme la présence des réseaux d’affairisme présents à l’Assemblée et dénoncés par des questeurs. À l’occasion du discours d’ouverture de la session de novembre, le président Cavaye Yeguie Djibril pourrait apporter la clarification à ce sujet.

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Politique

Le Cameroun renforce son partenariat militaire avec la Russie et le Royaume Uni

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L’Assemblée nationale a adopté deux projets de loi portant sur la ratification des accords de défense avec ces deux Etats.

Dans sa politique de diversification du partenariat stratégique, le Cameroun est sur le point de renforcer sa coopération militaire avec deux partenaires de poids. D’abord avec la Russie, puis avec le Royaume Uni. Le pays a signé l’accord avec la Russie en avril 2022. Une action qui a nécessité le déplacement du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo en Russie, Etat en plein conflit avec son voisin l’Ukraine.

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Ce partenariat consacre l’échange d’opinions sur les questions de défense entre les deux parties. Il prévoit aussi la formation conjointe, l’entraînement des forces sur le génie, la santé, la topographie militaires, l’échange d’expériences sur les opérations de maintien de la paix et sur le terrorisme, sans oublier la piraterie maritime.

L’accord avec le Royaume Uni quant à lui a fait l’objet de signature au cours du mois de janvier 2023. A travers cet acte, le Cameroun et le Royaume Uni s’engagent dans l’entraînement mutuel des forces, le partage d’expériences et d’expertise, la santé militaire, le sport militaire, l’échange d’informations sur les menaces sécuritaires, ainsi que dans la fourniture du support logistique.

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Les deux accords ont été signés pour une durée de cinq ans renouvelables. Pour leur donner la totalité de la force due aux accords internationaux, le gouvernement a sollicité l’autorisation auprès du Parlement de la ratification par le chef de l’Etat. Après l’adoption à l’Assemblée nationale, le processus se poursuit au sein du Sénat. Au terme de l’adoption, le chef de l’Etat pourra promulguer les deux textes et produire l’acte de ratification.

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Cameroun : libération annoncée de Jean Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko 

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Un document portant la signature du juge d’instruction déclare que la détention des deux personnalités n’est plus utile pour la manifestation de la vérité dans l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo. Dans un autre document, le juge récuse l’authenticité du premier et demande de les maintenir en détention.

 

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Un vent de liberté souffle depuis le Tribunal militaire de Yaoundé en direction de la prison de Kondengui. L’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga et le patron de la DGRE, le commissaire divisionnaire Maxime Léopold Eko Eko ont été déclarés libres dans un document en circulation. Inculpés pour « complicité de torture par aide » sur le journaliste Martinez Zogo, le juge chargé de l’instruction dans le cadre de l’affaire dit n’avoir pas reconnaître l’authenticité de l’ordonnance de mise en liberté. Le document en circulation « n’émane pas de lui ».

Léopold Maxime Eko Eko, était accusé d’avoir provoqué de quelque manière la torture de Martinez Zogo, ou donné des instructions pour la commettre. Selon le document en circulation, après interrogation et confrontation avec Justin Danwe, directeur des opérations, « aucune charge n’a été relevée contre Eko Eko Maxime qui soit de nature à justifier son maintien en détention ».

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Même conclusion pour le patron de Vision 4 télévison, Vision finance SA. Il n’est retenu à Jean Pierre Amougou Belinga aucune charge. Après interrogation et confrontation, il apparaît selon le juge, qu’il n’a donné ni argent ni instructions à Justin Danwe pour torturer ou exécuter Martinez Zogo. Le directeur des opérations « a disculpé Amougou Belinga Jean Pierre » et déclaré que cet inculpé m’était en rien impliqué dans l’arrestation, la séquestration et la torture de Martinez Zogo ».

Au vu de ces différents motifs, selon cette ordonnance, le juge a décidé la libération de ces deux personnalités. Quant aux autres inculpés, le juge reste muet. Ainsi, l’affaire est encore au niveau de l’instruction et va se poursuivre. Il est donc attendu du tribunal militaire de trouver les coupables de la filature, de l’enlèvement de Martinez Zogo le 17 janvier 2023, son enlèvement et sa torture et son assassinat. Le corps sans vie retrouvé le 22 janvier en état de décomposition dans la localité d’Ebogo 3 par Soa est encore gardé à la morgue.

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Cameroun : le juge ordonne la libération de Jean Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko 

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Le juge d’instruction déclare que la détention des deux personnalités n’est plus utile pour la manifestation de la vérité dans l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo.

 

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Un vent de liberté souffle depuis le Tribunal militaire de Yaoundé en direction de la prison de Kondengui. L’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga et le patron de la DGRE, le commissaire divisionnaire Maxime Léopold Eko Eko sont libres. Inculpés pour « complicité de torture par aide » sur le journaliste Martinez Zogo, le juge chargé de l’instruction dans le cadre de l’affaire a signé ce jour une décision ordonnant leur mise en liberté.

Léopold Maxime Eko Eko, était accusé d’avoir provoqué de quelque manière la torture de Martinez Zogo, ou donné des instructions pour la commettre. Selon le juge, après interrogation et confrontation avec Justin Danwe, directeur des opérations, « aucune charge n’a été relevée contre Eko Eko Maxime qui soit de nature à justifier son maintien en détention ».

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Même conclusion pour le patron de Vision 4 télévison, Vision finance SA. Il n’est retenu à Jean Pierre Amougou Belinga aucune charge. Après interrogation et confrontation, il apparaît selon le juge, qu’il n’a donné ni argent ni instructions à Justin Danwe pour torturer ou exécuter Martinez Zogo. Le directeur des opérations « a disculpé Amougou Belinga Jean Pierre » et déclaré que cet inculpé m’était en rien impliqué dans l’arrestation, la séquestration et la torture de Martinez Zogo », rapporte le magistrat Florent Aimé Sikati Kamwo.

Au vu de ces différents motifs, le juge a décidé la libération de ces deux personnalités. Quant aux autres inculpés, le juge reste muet. Ainsi, l’affaire est encore au niveau de l’instruction et va se poursuivre. Il est attendu du tribunal militaire de trouver les coupables de la filature, de l’enlèvement de Martinez Zogo le 17 janvier 2023, son enlèvement et sa torture et son assassinat. Le corps sans vie retrouvé le 22 janvier en état de décomposition dans la localité d’Ebogo 3 par Soa est encore gardé à la morgue.

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