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des acteurs appellent à la recherche d’une solution définitive –

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Maurice Kamto, Akere Muna, David Abouem à Tchoyi plaident pour une résolution définitive du conflit dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, lequel dure depuis sept ans.

Le massacre de 25 civils au quartier Egbekaw à Mamfe, dans la région du Sud-Ouest, le 06 novembre dernier, réactive le débat relatif à la résolution définitive de la crise dite anglophone. Depuis deux jours, plusieurs acteurs politiques et de la société civile plaident une fois encore pour un règlement définitif de la crise qui sévit depuis 2016.

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David Abouem à Tchoyi, ancien secrétaire général de la présidence de la République, membre de la Commission pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, reconnait que beaucoup a déjà été fait dans le cadre de la résolution de cette crise. Cependant, l’administrateur civil principal hors échelle à la retraite, appelle des acteurs à trouver une solution définitive à la crise. L’ancien gouverneur de région intervenait le 07 novembre dernier au débat télévisé C’Politik sur CRTV télé.

Comme lui, Me Akere Muna, ancien bâtonnier de l’Ordre national des avocats du Cameroun s’est exprimé à la suite du carnage de Mamfé. Pour l’ancien candidat à la présidentielle de 2018, « cette vague de violence constitue une menace claire et imminente pour notre unité, qui pourrait bientôt être remplacée par la haine. Si l’unité de notre nation n’est pas renforcée dans la recherche d’une voie vers la paix, nous nous retrouverons plongés dans le chaos total et la vengeance récurrente », a déclaré l’homme politique sur X, le 06 novembre dernier.

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Plus insistante est la position du président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun. « Combien de morts faudra-t-il encore dans les régions anglophones de notre pays pour qu’on marque un temps d’arrêt afin de conjurer ce sort, s’il en est un, tel que nous le recommande nos cultures ancestrales ? » s’interroge Maurice Kamto. L’opposant au régime de Paul Biya, soutient davantage que « la résolution de la crise anglophone ne saurait se faire sur le terrain militaire mais bien autour d’une table de discussion menée de manière franche et sincère. Ce nouveau massacre peut-il servir de catalyseur pour s’activer enfin, résolument à la recherche d’une solution définitive à ce conflit ? » espère-t-il.

Tout compte fait, outre le déploiement des Forces de défense et de sécurité dans les régions en crise, le chef de l’Etat a prescrit un Grand Dialogue national en 2019. Ont manqué à ce rendez-vous, les représentants des groupes armés sécessionnistes. Alors que la mise en œuvre des recommandations de ces assises est en cours, les actes de violences contre les civils se poursuivent. Au même moment, le gouvernement recherche les financiers de ce conflit installés à l’étranger. Il insiste sur les actions de reconstruction des deux régions touchées.

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Politique

Le Cameroun renforce son partenariat militaire avec la Russie et le Royaume Uni

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L’Assemblée nationale a adopté deux projets de loi portant sur la ratification des accords de défense avec ces deux Etats.

Dans sa politique de diversification du partenariat stratégique, le Cameroun est sur le point de renforcer sa coopération militaire avec deux partenaires de poids. D’abord avec la Russie, puis avec le Royaume Uni. Le pays a signé l’accord avec la Russie en avril 2022. Une action qui a nécessité le déplacement du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo en Russie, Etat en plein conflit avec son voisin l’Ukraine.

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Ce partenariat consacre l’échange d’opinions sur les questions de défense entre les deux parties. Il prévoit aussi la formation conjointe, l’entraînement des forces sur le génie, la santé, la topographie militaires, l’échange d’expériences sur les opérations de maintien de la paix et sur le terrorisme, sans oublier la piraterie maritime.

L’accord avec le Royaume Uni quant à lui a fait l’objet de signature au cours du mois de janvier 2023. A travers cet acte, le Cameroun et le Royaume Uni s’engagent dans l’entraînement mutuel des forces, le partage d’expériences et d’expertise, la santé militaire, le sport militaire, l’échange d’informations sur les menaces sécuritaires, ainsi que dans la fourniture du support logistique.

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Les deux accords ont été signés pour une durée de cinq ans renouvelables. Pour leur donner la totalité de la force due aux accords internationaux, le gouvernement a sollicité l’autorisation auprès du Parlement de la ratification par le chef de l’Etat. Après l’adoption à l’Assemblée nationale, le processus se poursuit au sein du Sénat. Au terme de l’adoption, le chef de l’Etat pourra promulguer les deux textes et produire l’acte de ratification.

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Cameroun : libération annoncée de Jean Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko 

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Un document portant la signature du juge d’instruction déclare que la détention des deux personnalités n’est plus utile pour la manifestation de la vérité dans l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo. Dans un autre document, le juge récuse l’authenticité du premier et demande de les maintenir en détention.

 

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Un vent de liberté souffle depuis le Tribunal militaire de Yaoundé en direction de la prison de Kondengui. L’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga et le patron de la DGRE, le commissaire divisionnaire Maxime Léopold Eko Eko ont été déclarés libres dans un document en circulation. Inculpés pour « complicité de torture par aide » sur le journaliste Martinez Zogo, le juge chargé de l’instruction dans le cadre de l’affaire dit n’avoir pas reconnaître l’authenticité de l’ordonnance de mise en liberté. Le document en circulation « n’émane pas de lui ».

Léopold Maxime Eko Eko, était accusé d’avoir provoqué de quelque manière la torture de Martinez Zogo, ou donné des instructions pour la commettre. Selon le document en circulation, après interrogation et confrontation avec Justin Danwe, directeur des opérations, « aucune charge n’a été relevée contre Eko Eko Maxime qui soit de nature à justifier son maintien en détention ».

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Même conclusion pour le patron de Vision 4 télévison, Vision finance SA. Il n’est retenu à Jean Pierre Amougou Belinga aucune charge. Après interrogation et confrontation, il apparaît selon le juge, qu’il n’a donné ni argent ni instructions à Justin Danwe pour torturer ou exécuter Martinez Zogo. Le directeur des opérations « a disculpé Amougou Belinga Jean Pierre » et déclaré que cet inculpé m’était en rien impliqué dans l’arrestation, la séquestration et la torture de Martinez Zogo ».

Au vu de ces différents motifs, selon cette ordonnance, le juge a décidé la libération de ces deux personnalités. Quant aux autres inculpés, le juge reste muet. Ainsi, l’affaire est encore au niveau de l’instruction et va se poursuivre. Il est donc attendu du tribunal militaire de trouver les coupables de la filature, de l’enlèvement de Martinez Zogo le 17 janvier 2023, son enlèvement et sa torture et son assassinat. Le corps sans vie retrouvé le 22 janvier en état de décomposition dans la localité d’Ebogo 3 par Soa est encore gardé à la morgue.

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Cameroun : le juge ordonne la libération de Jean Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko 

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Le juge d’instruction déclare que la détention des deux personnalités n’est plus utile pour la manifestation de la vérité dans l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo.

 

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Un vent de liberté souffle depuis le Tribunal militaire de Yaoundé en direction de la prison de Kondengui. L’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga et le patron de la DGRE, le commissaire divisionnaire Maxime Léopold Eko Eko sont libres. Inculpés pour « complicité de torture par aide » sur le journaliste Martinez Zogo, le juge chargé de l’instruction dans le cadre de l’affaire a signé ce jour une décision ordonnant leur mise en liberté.

Léopold Maxime Eko Eko, était accusé d’avoir provoqué de quelque manière la torture de Martinez Zogo, ou donné des instructions pour la commettre. Selon le juge, après interrogation et confrontation avec Justin Danwe, directeur des opérations, « aucune charge n’a été relevée contre Eko Eko Maxime qui soit de nature à justifier son maintien en détention ».

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Même conclusion pour le patron de Vision 4 télévison, Vision finance SA. Il n’est retenu à Jean Pierre Amougou Belinga aucune charge. Après interrogation et confrontation, il apparaît selon le juge, qu’il n’a donné ni argent ni instructions à Justin Danwe pour torturer ou exécuter Martinez Zogo. Le directeur des opérations « a disculpé Amougou Belinga Jean Pierre » et déclaré que cet inculpé m’était en rien impliqué dans l’arrestation, la séquestration et la torture de Martinez Zogo », rapporte le magistrat Florent Aimé Sikati Kamwo.

Au vu de ces différents motifs, le juge a décidé la libération de ces deux personnalités. Quant aux autres inculpés, le juge reste muet. Ainsi, l’affaire est encore au niveau de l’instruction et va se poursuivre. Il est attendu du tribunal militaire de trouver les coupables de la filature, de l’enlèvement de Martinez Zogo le 17 janvier 2023, son enlèvement et sa torture et son assassinat. Le corps sans vie retrouvé le 22 janvier en état de décomposition dans la localité d’Ebogo 3 par Soa est encore gardé à la morgue.

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