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«Chopin s’adresse au public avec une liberté absolue»

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Le croate Ivo Pogorelich, légende du piano dont le jeu ne laisse personne indifférent, sera pour la première fois en concert à la Philharmonie de Paris, le 7 novembre. Une occasion rare d’écouter le maestro interpréter comme nul autre les oeuvres de son compositeur de coeur, Frédéric Chopin.

Il est de la trempe des géants du piano. Depuis près d’un demi-siècle, le croate Ivo Pogorelich fait de sa carrière un événement. Que ce soit durant cette décennie 1980, qui l’a vu devenir une star internationale et l’égal des plus grands, quand Martha Argerich claquait la porte du concours Chopin de Varsovie en criant au génie, alors que le jeune homme était éliminé pour son jeu brisant les conventions. Ou lors de son long silence, en studio comme sur scène, suite au décès en 1996 de son épouse, qui fut aussi son professeur. Puis, l’an passé, le légendaire pianiste retrouve son compositeur favori, Frédéric Chopin (1810-1849), pour son premier disque depuis vingt ans. Et c’est désormais sur scène, mardi 7 novembre à la Philharmonie de Paris – une première pour lui – que le public va pouvoir redécouvrir ce grand héritier des traditions pianistiques européennes. Une occasion rare de l’entendre parler de son art, entre exigence et hommage aux grands compositeurs.  

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Vous dites souvent qu’«un enregistrement n’est utile que si c’est un document». En quoi votre dernier disque Chopin chez Sony représente ce «document» ? Une étape qui vient clore une longue période de silence, ou au contraire, le signe d’une nouvelle étape dans votre jeu ?

Il y a des œuvres, comme la sonate n°3 de Chopin, que j’ai déjà joué quand j’avais 16 ans. Il y a donc un demi-siècle de cela. Durant cette très longue période, j’ai eu de nombreuses opportunités de jouer ces pièces dans différents cadres, concerts, festivals… à travers le monde. L’évolution du travail fait qu’à un moment, l’artiste sent que son approche d’une œuvre est arrivée à maturité, et le rend capable d’offrir sa contribution personnelle à l’œuvre. Il peut reconsidérer la valeur de cette musique à l’aune de sa propre expérience.

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Vous avez beaucoup joué Beethoven ou Schubert, mais on vous connait surtout comme spécialiste de Chopin. Pourquoi vous sentez-vous proche de ce compositeur ?

Beethoven (1770-1827) est la fondation de la culture pianistique à laquelle j’appartiens. Si vous regardez en arrière, je suis le 7eme derrière Beethoven, et le 5eme après Franz Liszt 1811-1886), dans la ligne de succession directe de cette tradition pianistique. Pour Chopin, c’est différent, il n’appartient pas à cette école. Il avait juste du talent, un talent grandiose. Il était unique dans le sens ou la plupart des œuvres qu’il a été amené à jouer était ses propres inventions. C’était quelqu’un de très créatif, de révolutionnaire dans sa façon de jouer du piano. Il a ouvert de nombreux horizons, apporté des sonorités inédites, notamment sa façon très sophistiquée d’utiliser les pédales par exemple.

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Chopin était révolutionnaire, il a ouvert de nouveaux horizons.

Mais ma première impression concernant Chopin concerne avant tout sa personnalité. C’est quelqu’un qui est un héros, un leader, une personne très courageuse. Son courage est de s’adresser à son propre cœur, sa propre âme, dans une liberté absolue, de le retranscrire dans sa musique, et de l’offrir sans concession au public. En cela, s’il y a beaucoup d’aspects dramatiques ou tragiques dans ses œuvres, il y a aussi des aspects très intimes et très introspectifs qui résonnent chez moi.

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Vous allez jouer dans le cadre des Pianos 4 étoiles, à la Philharmonie de Paris, un programme proche de celui de votre dernier disque. Pour vous, ce sont malgré tout deux choses bien distinctes ?

Ce sont deux disciplines différentes. Le concert, c’est l’art du moment. Écouter un récital, c’est un moment dans la vie qui passe. Vous commencez à vous émerveiller, mais la fin est déjà proche. Mon rôle est de servir le compositeur. Partant de là, quand je jour en concert, je ne fais que transmettre les valeurs qui se trouvent dans la musique du compositeur au public. Pour l’enregistrement, c’est différent. Au contraire, on est dans l’accumulation d’expérience, car ce disque deviendra un document. Le processus de préparation doit aussi permettre d’atteindre à l’objectivité dans ce que vous allez enregistrer, qui n’est possible que grâce à ces innombrables fois ou vous avez joué et répété, jusqu’à enlever toute subjectivité à votre jeu pour n’y laisser que les certitudes.

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Le piano est-il, comme le disait Franz Liszt, le roi des instruments ? En quoi représente-t-il la quintessence des instruments de musique classique ?

En effet, pour Franz Liszt, il était le roi des instruments. Mais plus tôt, déjà, Beethoven s’attendait à ce que le piano soit capable de remplacer un jour l’orchestre. Mais aussi, dans le même temps, de pouvoir le faire sonner comme la voix humaine.

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Le piano est autant un instrument vocal qu’orchestral.

Vous pouvez l’entendre dans ses compositions, surtout ses sonates. Les seconds mouvements sont toujours semblables à des Arias italiens, où le piano doit jouer le rôle d’un chanteur, et être capable de produire une mélodie comme si elle était jouée par un chanteur. Donc, en ce sens, le piano est autant un instrument vocal qu’orchestral.

Selon vous, à notre époque, un compositeur pourrait-il, comme Chopin ou d’autres en leur temps, révolutionner l’art du piano ?

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J’avoue que pour le XXIe siècle, je n’ai pas assez d’exemples personnels pour me lancer dans le débat, faute de ne pouvoir aller aux concerts de musique contemporaine autant que je le voudrais. Mais au cours du XXe siècle, il y a des compositeurs qui ont apportés de formidables contributions à l’héritage du piano. Vous pouvez dire que Ravel par exemple était le Mozart du XXe siècle, et Prokofiev le Beethoven du XXeme siècle.

Avez-vous une méthode mentale pour entrer dans l’œuvre d’un compositeur, comme un acteur pourrait le faire pour un rôle ?

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Il y a deux ponts entre un compositeur et un interprète. L’un est la musique, la partition. L’autre est l’instrument. Il faut se dédier à l’étude des deux. Il faut lire le texte, la musique, se familiariser avec le piano, mais surtout essayer d’extraire de soi-même tout ce qu’on ressent par instinct, ou qui pourrait venir de notre propre éducation.

On vous considère comme un des meilleurs exemples de ce qu’est la liberté de l’interprète, l’autonomie de l’artiste. Désormais, l’intelligence artificielle vient remettre en question l’authenticité et l’originalité de la création. Quel regard portez-vous sur cette technologie ?

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Je répondrai tout simplement à cette question le jour où quelqu’un viendra me prouver que l’intelligence artificielle peut tomber amoureuse ! Avant cela, j’ai très peu de choses à dire sur le sujet. Il faut par contre s’interroger sur le devenir de l’humanité. L’humain délègue de plus en plus à la technologie. Mais je me demande ce que cette technologie nous délèguera de son côté.

Votre histoire est marquée à jamais par ce fameux concours de Varsovie, en 1980, durant lequel Martha Argerich vous a soutenue alors qu’une partie du jury souhaitait vous éliminer, et qui a contribué à votre aura dans le monde. Votre carrière aurait-elle été différente si vous n’y aviez pas participé ?

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C’est un épisode dans ma vie. Mais c’est aussi quelque chose qui appartient à une époque, qui est inscrit dans une histoire, des événements et des personnalités bien particulières, dans un contexte de guerre froide. Tous les éléments de cette époque ont joué un rôle.

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Ce concours m’a apporté beaucoup de choses non désirées. La première d’entre elle est que cela m’a fait entrer immédiatement dans une carrière internationale. À l’âge de 24 ans, je pense que je n’étais pas prêt. Je devais prouver à tout le monde que j’étais bon ! Et je ne pouvais le faire qu’en jouant des concerts. Je n’ai plus vraiment eu d’autres choix.

Si vous deviez donner un conseil à un jeune pianiste qui débute ?

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Si je devais en donner un, ce serait tout simplement de trouver un bon professeur, et de le respecter. Le plus simple, mais le plus difficile à suivre des conseils que je peux donner à n’importe qui.

Quel sentiment retire-t-on selon vous en écoutant tous ces compositeurs, qu’on ne peut avoir avec un autre art, comme la littérature ou le cinéma ? La musique offre-t-elle quelque chose de différent ? Absolument ! La musique n’a pas besoin de traduction. Vous pouvez aller en Asie, en Amérique du Sud, la musique reste la même. C’est un langage qui peut être compris par tous, et en ce sens, il est moins limité que d’autres arts.

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Récital Chopin, Ivo Pogorelich, mardi 7 novembre, 20h, Philharmonie de Paris (19e).

Chopin, Ivo Pogorelich, disque Sony.

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composition, arbitre, programme tv… tout savoir sur AC Milan-PSG

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Le PSG se déplace sur la pelouse de San Siro pour y affronter le Milan AC, ce mardi, pour la 4ème journée de la phase de groupes de la Ligue des Champions. Voici tout ce qu’il faut savoir sur la rencontre.

COMPOSITION PROBABLE DU PSG 

Donnarumma – Hakimi, Marquinhos (cap.), Skriniar, L. Hernandez – O. Dembélé, Zaïre-Emery, Ugarte, Vitinha (ou Lee Kang-In) – Kolo Muani (ou Ramos), Mbappé.

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composition probable de l’ac milan 

Maignan – Calabria, Tomori, Thiaw, Hernandez (cap.) – Musah, Reijnders, Krunic – Leao Giroud, Okafor

arbitre 

L’Espagnol Jesús Gil Manzano a été désigné pour diriger le choc entre l’AC Milan et le PSG. L’arbitre de 39 ans est un habitué des matchs européens. Il a d’ailleurs déjà croisé la route des Parisiens cette saison puisqu’il officiait lors de la victoire (2-0) des franciliens face à Dortmund, lors de la 1ère journée de la phase de poules. Un match au cours duquel Jesús Gil Manzano avait sifflé un pénalty en faveur du PSG sur une main controversée. L’AC Milan connait bien cet arbitre puisqu’il était au sifflet lors de la demi-finale aller de Champions League, perdue face à l’Inter (0-2) la saison passée.

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STADE 

Le PSG se déplace sur la mythique pelouse de San Siro. Dans son histoire, le Paris-Saint Germain a affronté deux fois le Milan AC à San Siro et ne s’y est jamais imposé. 

Forme 

Les deux équipes sont sur deux dynamiques opposées. D’un côté, le PSG est en grande forme avec cinq victoires de suite. Vendredi, les Parisiens se sont facilement imposés face à Montpellier (3-0). L’attaque parisienne enchaîne les prestations convaincantes puisque sur les cinq dernières rencontres, Paris a inscrit un total de 15 buts, soit une moyenne de trois buts par match. Pour l’AC Milan, c’est tout le contraire. Après un début de saison intéressant, les hommes de Stefano Pioli traversent une période de doute. Les Rossoneri restent sur quatre matchs sans victoire, avec notamment une défaite ce week-end en championnat à domicile face à l’Udinese (0-1).

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match aller 

Il y a deux semaines, les deux équipes se sont affrontées pour la 3ème journée de la phase de groupes, au Parc des Princes. Les Parisiens s’étaient assez facilement imposés sur le score de 3-0 au terme d’un match maitrisé. 

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SITUATION DU GROUPE F

  1. PSG 6 pts
  2. Dortmund 4 pts
  3. Newcastle 4 pts
  4. AC Milan 2 pts

DIFFUSION TV 

La rencontre entre l’AC Milan et le PSG sera à suivre en direct et en intégralité à partir de 21h, sur Canal+.

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voici la technique pour éviter la hausse attendue en janvier 2024

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En janvier 2024, le passe Navigo connaîtra sa deuxième hausse de prix en un an. Cependant, une technique existe pour éviter cette augmentation.

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Une mauvaise nouvelle pour les usagers des transports d’Ile-de-France. Dans quelques mois, le tarif de l’abonnement aux transports en commun en Île-de-France va connaître deux augmentations successives. 

Alors que le prix du passe Navigo a grimpé de 10% en janvier 2023, passant de 75 à 84 euros par mois, la nouvelle hausse n’a pas encore été chiffrée, selon Île-de-France Mobilités (IDFM). Le conseil d’administration de l’organisme régional a voté pour une deuxième augmentation. «Nous indiquerons le nouveau montant exact en décembre prochain», précise IDFM. Selon Céline Malaisé, conseillère régionale, «le prix du passe Navigo se rapprochera dangereusement des 90 euros par mois».

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PAYER EN UNE FOIS pour contrer la hausse

Cependant, une astuce permet d’éviter cette future hausse des tarifs du passe Navigo. Selon IDFM, après des propos rapportés à nos confrères du Figaro, «les usagers qui payent en une seule fois leur abonnement annuel au passe Navigo ne vont pas subir directement l’augmentation prévue en janvier 2024».

Si les usagers paient en une seule fois, au plus tard, le 31 décembre prochain, ils ne seront pas affectés cette nouvelle augmentation. Ils profiteront encore des tarifs en vigueur de l’année en cours. 

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La présidente de la région Île-de-France et d’IDFM, Valérie Pécresse, a livré, lors d’une conférence de presse, les raisons de cette nouvelle augmentation du prix de l’abonnement.

Selon elle, l’évolution des tarifs du passe Navigo permet d’anticiper «une hausse des coûts pour IDFM de 800 millions d’euros à partir de 2024». La raison ? Le financement du chantier dédié à l’extension des lignes 11 et 14 du métro, ainsi que du RER E, qui est extrêmement onéreuse à la région.

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les créateurs parlent du prequel en pièce de théâtre qui va en dire plus sur les origines de Vecna

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Dans une nouvelle vidéo publiée ce lundi, les créateurs de «Stranger Things», Matt et Ross Duffer, ainsi que des membres de l’équipe créative et le metteur en scène Stephen Daldry, expliquent ce que les fans peuvent attendre de la pièce de théâtre «Strange Shadow», qui débarque à Londres ce 17 novembre.

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Un show «cinématographique et sanglant» qui devrait rien moins que révéler les origines de Vecna et du Monde à l’Envers… Présentée ce lundi dans le cadre du «Stranger Things Day» (l’événement annuel qui marque le jour où, dans l’histoire, le personnage de Will Beyers a disparu à Hawkins en 1983), une nouvelle vidéo de trois minutes dévoile des images de «Strange Shadow», la pièce de théâtre qui fait office de prequel à la série «Stranger Things», dont la première aura lieu au Phoenix Theatre à Londres, ce 17 novembre. 

Cette nouvelle vidéo fait suite à la récente révélation par Netflix des premières images de la pièce qui montraient notamment Henry Creel (Louis McCartney) avec le Dr Brenner (Patrick Vaill). On peut y voir les créateurs du show, les frères Duffer Ross et Matt – qui ont co-écrit l’histoire et en sont également les producteurs – donner un aperçu de l’intrigue, en particulier un détail d’importance concernant Vecna.

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L’origine du Monde à l’Envers

On savait la pièce centrée sur les versions plus jeunes de personnages bien connus de la série : Joyce (jouée par Winona Ryder), Hopper (David Harbour), Bob (Sean Astin) et Henry (la version plus jeune de Vecna de Jamie Campbell Bower, interprétée par Raphael Luce). On sait désormais qu’elle comportera une histoire d’amour au lycée entre Henry Creel (qui finit par devenir Un, qui finit par devenir Vecna) et Patty Newby, la sœur de Bob, personnage apparu dans la saison 2 de «Stranger Things» (attention spoilers : qui termine mutilée par des créatures de l’Upside Down).

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Les frères Duffer indiquent que «comme dans chaque histoire de ‘Stranger Things’, il y a un nouveau personnage vraiment important, qui est dans ce cas Patty Newby». «L’essentiel de l’histoire est Patty et sa petite romance naissante avec Henry», explique aussi Kate Tefry, rédactrice sur «Stranger Things» qui a également participé à l’écriture de «The First Shadow».

La productrice Sonia Friedman ajoute que c’est «aussi l’origine de comment Henry Creel est devenu numéro Un (001)». «C’est l’origine de Stranger Things», explique Patrick Vaill, qui incarne une version plus jeune du Dr Brenner dans «The First Shadow», «c’est l’origine du Monde à l’Envers.»

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L’action de la pièce se déroule plus précisément en 1959, et met en scène le jeune Jim Hopper (futur chef de la police) et le terrifiant Henry Creel, au moment où lui et sa famille ont emmenagé à Hawkins, dans l’Indiana : «Hawkins, 1959 : une ville ordinaire avec des soucis ordinaires. La voiture du jeune Jim Hopper ne démarre pas, la sœur de Bob Newby ne prend pas son émission de radio au sérieux et Joyce Maldonado veut juste obtenir son diplôme et quitter la ville. Lorsque Henry Creel, un nouvel étudiant, arrive, sa famille découvre qu’un nouveau départ n’est pas si facile… et que les ombres du passé ont une très longue portée.»

Concernant les effets visuels de cette pièce très «cinématographique», «il y a beaucoup de monstres et beaucoup d’effets sanglants», déclare Jamie Harrison, leur concepteur. «Il y a beaucoup de disparitions et d’apparitions et bien d’autres choses dont je ne vais pas vous parler parce que vous ne voulez pas gâcher la surprise du public», a-t-il ajouté. 

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Bientôt la fin, ou pas tout à fait

Dans une nouvelle déclaration commune, les Duffer Brothers ont exprimé leur joie d’élargir leur univers à succès au-delà de la série télévisée, qualifiant l’expérience de «passionnante».

«Proposer cette nouvelle histoire de Stranger Things sur scène, avec un public en direct, est une perspective que nous trouvons extrêmement excitante, et nous sommes ravis qu’une ville avec une culture théâtrale aussi riche que Londres reçoive la première mondiale de notre nouvelle histoire», ont-ils souligné.

Née il y a sept ans et devenue culte, la série «Stranger Things» s’apprête de son côté à mettre un point final à son histoire à l’issue d’une saison 5 dont la date de diffusion, retardée par les grèves à Hollywood, n’a pas encore été révélée. Il faudra aux fans s’armer de patience… Peut-être ne sera-t-elle mise en ligne qu’en 2025, voire 2026.

Consolation, l’univers de «Stranger Things» va néanmoins continuer de s’étendre. Outre la pièce de théâtre, les frères Duffer ont révélé des projets pour une série dérivée – dont les détails sont gardés secrets – ainsi qu’une série animée se déroulant dans le même monde. 

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Rejoint le groupe WhatsApp

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