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Borne vante en Irlande les valeurs de la République qui restent ‘un combat’ | TV5MONDE

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La Première ministre Elisabeth Borne a vanté lundi à Dublin les valeurs républicaines communes à la France et à l’Irlande, “un combat” à sept mois des élections au Parlement européen et dans un contexte international troublé.

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“La démocratie, la liberté, l’Etat de droit : toutes ces notions ont forgé l’amitié franco-irlandaise” et sont “au coeur du projet européen”, a souligné Elisabeth Borne, après un entretien avec son homologue irlandais Leo Varadkar pour évoquer “les enjeux internationaux” et “les grandes négociations européennes”.

“Nous devons plus que jamais défendre nos convictions, défendre la construction européenne face aux partisans de l’isolement et de l’affaiblissement. Rompre avec l’Europe, c’est rompre avec nos valeurs”, a-t-elle insisté alors que l’extrême droite est donnée favorite en France pour les élections européennes de juin.

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Leo Varadkar s’est félicité que la France soit devenue, depuis la sortie du Royaume-Uni de l’Union, “le voisin le plus proche” dans l’UE, et vanté leur “engagement” européen commun pour “la paix, la prospérité et la sécurité”.

Les deux dirigeants ont notamment échangé sur l’élargissement de l’UE, le cadre financier pluri-annuel (qui planifie les dépenses de l’UE) et les “grandes législations que la France souhaite voir avancer” comme la réforme du marché européen de l’électricité.

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Ces questions d’habitude traitées par le président de la République ont “un impact extrêmement fort sur les sujets français” et Mme Borne les “suit de très près”, souligne-t-on à Matignon.

République “attaquée”

Élisabeth Borne a invité récemment son parti Renaissance à se mobiliser “dès maintenant” pour les élections européennes de juin, face au Rassemblement national présenté comme favori de ce scrutin.

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Mais le parti d’Emmanuel Macron n’a pas encore choisi sa tête de liste. La Première ministre n’a jamais dit si elle était intéressée.

Elisabeth Borne a pu en tout cas oublier quelques heures ses difficultés au Parlement français, où elle est privée de majorité absolue, ce qui l’a conduite à recourir une quinzaine de fois à un outil constitutionnel controversé, l’article 49.3, pour faire adopter certains textes sans vote.

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Lundi, pour la première fois, ce n’est pas elle mais le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Franck Riester, qui a engagé la responsabilité du gouvernement avec cet article, sur une loi de programmation budgétaire.

Les chefs de gouvernement français et irlandais ont ouvert une conférence sur les “225 ans d’aspiration à la République” pour marquer “l’année des Français” qui, en 1798, participèrent à une éphémère rébellion irlandaise inspirée de la République française.

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Au lendemain de la grande marche à Paris “pour la République et contre l’antisémitisme”, Elisabeth Borne a prévenu que “le combat pour ces valeurs (républicaines) n’est jamais acquis”.

La République “peut être attaquée”, a-t-elle mis en garde, en évoquant les victimes des attentats du 13-Novembre, dont elle a salué la mémoire dans la matinée à Paris, et les récents attentats islamistes contre des enseignants. Elle est aussi menacée par “la guerre aux frontières de l’Europe”, “l’expansion des fausses nouvelles”, et “les discours populistes et la démagogie (qui) accroissent la défiance envers les institutions”.

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Innovation

Sur le conflit au Proche-Orient, Mme Borne a assuré lors d’une conférence de presse que la position française n’avait “pas varié” et “est partagée par l’Irlande”. Emmanuel Macron a durci le ton samedi, exhortant Israël à cesser les bombardements tuant des civils à Gaza.

La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a de son côté signé avec son homologue Eamon Ryan “une déclaration conjointe” pour “fixer le cap de la densification” de la coopération des deux pays en matière énergétique, sur le site du projet de liaison électrique sous-marine à haute tension Celtic Interconnector, destiné à raccorder le réseau irlandais au continent européen à l’horizon 2027.

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Cette coopération “a un impact sur les négociations” à Bruxelles sur le marché européen de l’électricité, car même si l’Irlande n’est pas très favorable au nucléaire, elle a une ligne de neutralité sur ces discussions, fait-on valoir à Matignon.

Devant des entrepreneurs irlandais de la tech, Elisabeth Borne a vanté “l’économie de l’innovation” parce que “c’est en Européens que nous pèserons et que nous trouverons les innovations pour relever les défis devant nous”, avant de rencontrer la communauté française en Irlande.

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Attaque au couteau à Paris: pour Bardella, la ‘faiblesse’ du gouvernement ‘entraîne’ ces morts | TV5MONDE

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La “faiblesse” du gouvernement et la politique qu’il mène “entraînent ces morts” comme le touriste poignardé samedi soir à Paris, a accusé dimanche le président du Rassemblement national Jordan Bardella, demandant de “rouvrir le débat sur la rétention de sûreté”.

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“Je déplore que les drames se répètent les uns après les autres avec systématiquement les mêmes situations, les même individus, les mêmes profils”, a réagi Jordan Bardella sur BFMTV, depuis Florence (Italie) où il doit participer à un meeting du groupe parlementaire européen Identité et Démocratie.

Demander la démission du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, comme il l’avait fait après l’attaque terroriste d’Arras, “ça ne changera pas grand chose, en réalité”.

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“Ce que j’aimerais, c’est qu’il prenne conscience que la politique qu’il conduit et la faiblesse qui est la sienne à protéger le peuple français entraînent ces drames et entraînent ces morts”, a-t-il ajouté, demandant un “tournant sécuritaire pénal et migratoire dans notre société, au risque de courir à de graves troubles dans les mois qui viennent”.

Samedi, vers 21h00, à proximité du pont parisien de Bir Hakeim, un islamiste radical, atteint de troubles psychiatriques, a tué, dans une attaque au couteau et au marteau, un touriste germano-philippin et blessé deux autres personnes.

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Déjà condamné à cinq ans de prison en 2018 pour terrorisme, l’assaillant, Armand Rajabpour-Miyandoab, un Franco-iranien né en 1997, a été interpellé peu après et placé en garde à vue. Il aurait crié “Allah akbar” au moment des faits, selon une source policière.

“D’abord, 50% des gens qui sont suivis pour leur proximité avec le fondamentalisme islamiste sont étrangers. Donc d’abord nous les renvoyons chez eux, ce qui permettra aux forces de sécurité d’avoir du temps et des moyens supplémentaires pour surveiller les autres”, a prôné dimanche M. Bardella.

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“Deuxièmement, je pense qu’il faut rouvrir le débat sur la rétention de sûreté. A partir du moment où vous êtes incarcéré pour des faits liés au terrorisme ou à des projets d’attentat et que vous êtes islamiste, par définition, je pense qu’à l’issue de votre peine, on doit réévaluer votre dangerosité et si vous représentez encore une menace pour la sécurité nationale, alors vous restez en prison”, a-t-il ajouté.

Réagissant à ces propos, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a jugé “le procédé ignoble”.

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“Le fait d’être fiché n’indique pas en fait un passage à l’acte évident, et donc vous ne pouvez pas condamner dans un état de droit des gens pour des crimes qu’ils pourraient commettre. C’est toute la difficulté à laquelle sont confrontés nos services de sécurité, nos services de renseignement”, a-t-il déclaré avant le départ de la manifestation parisienne contre la loi immigration, à l’occasion du 40e anniversaire de la marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983.

“Même si je ne partage pas les vues de ce gouvernement, je ne veux pas laisser penser non plus qu’ils ne feraient pas tout ce qu’ils peuvent pour empêcher le terrorisme d’advenir”, a insisté M. Faure.

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Israël-Hamas : Macron hausse le ton sur ‘l’objectif’ de guerre israélien | TV5MONDE

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Emmanuel Macron a haussé le ton samedi avec une vigueur inédite à l’égard de la stratégie israélienne, interrogeant, de Dubaï, “l’objectif” de “destruction totale du Hamas” et appelant à “redoubler d’efforts pour parvenir à un cessez-le feu-durable”.

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Alors que le président français espérait s’appuyer sur la “dynamique” de la trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien pour promouvoir ses positions et esquisser “le jour d’après” la guerre, son déplacement dans le Golfe a coïncidé avec la reprise des hostilités, dont les deux camps s’imputent mutuellement la responsabilité.

L’armée israélienne a affirmé avoir procédé à plus de 400 frappes contre la bande de Gaza depuis vendredi, tandis que le Hamas a annoncé avoir tiré des “déluges de roquettes” vers Israël.

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Après deux jours d’entretiens à la COP28 sur le climat dans ce contexte lourd, Emmanuel Macron a dîné samedi soir au Qatar avec cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, l’émir de ce pays au coeur des négociations pour la trêve et la libération des otages encore détenus par le Hamas, au nombre desquels figurent potentiellement quatre Français.

Mais son escale de cinq heures à Doha a suivi de peu le départ des négociateurs israéliens, Israël invoquant “l’impasse” dans les discussions.

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Une nouvelle difficulté dans ce déplacement qui illustre une fois de plus la complexité, pour le chef de l’Etat français, à trouver comment peser dans cette crise internationale majeure.

“Ressentiment”

Dans son allocution après l’attaque d’une violence inédite menée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien, qui a fait 1.200 morts selon Israël, il avait lui-même défendu le droit de ce pays à “éliminer” le mouvement islamiste palestinien mais à condition de préserver les civils.

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A présent, tandis que les représailles israéliennes à Gaza ont fait selon le gouvernement du Hamas plus de 15.000 morts, il met ouvertement en doute “l’objectif” de guerre actuel d’Israël.

“La destruction totale du Hamas”, voulue par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, “est-ce que quelqu’un pense que c’est possible?”, a lancé Emmanuel Macron devant la presse à Dubaï. “Si c’est ça”, l’objectif, “la guerre durera dix ans”, a-t-il prévenu, appelant les autorités d’Israël à le “préciser”.

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“La bonne réponse contre un groupe terroriste n’est pas de supprimer l’intégralité d’un territoire ou de bombarder l’intégralité des capacités civiles”, a-t-il insisté, estimant que la “sécurité durable” d’Israël ne pourra être garantie si elle “se fait au prix des vies palestiniennes, et donc du ressentiment de toutes les opinions publiques dans la région”.

Est-ce la teneur de ses entretiens en marge du sommet de l’ONU sur le climat, avec le président israélien Isaac Herzog et plusieurs dirigeants arabes, qui l’a poussé à durcir le ton comme jamais depuis le 7 octobre ?

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Une tournée plus vaste au Moyen-Orient avait un temps été envisagée. Au final, la présence de nombreux acteurs de la scène internationale à la COP a convaincu l’Elysée d’en faire un rendez-vous climatico-diplomatique d’envergure.

Mais l’ambition initiale a été en partie contrariée.

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L’influent prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, qui y avait donné rendez-vous à Emmanuel Macron, n’est pas allé aux Emirats. Et une rencontre espérée de plusieurs dirigeants arabes réunis simultanément autour du président français, qui aurait pu décupler son message, n’a pas pu avoir lieu.

Quant à Benjamin Netanyahu et au président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ils n’étaient pas à Dubaï et aucune étape en Israël ou à Ramallah n’est au programme.

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Stratégie brouillée

“La France, Macron, n’arrivent pas à véritablement trouver leur place dans cette crise”, estime Agnès Levallois, de l’Institut de recherche et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient.

Selon elle, le président a perdu un peu de son crédit en lançant fin octobre à Jérusalem, sans avoir préparé le terrain, l’idée d’enrôler les pays arabes dans une coalition internationale contre le Hamas. Puis, après avoir été critiqué pour une prise de position trop nette en faveur d’Israël, son appel à “arrêter” de bombarder des civils a pu tendre ses relations avec le chef du gouvernement israélien.

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Une recherche d’équilibre “au gré des réactions” qui brouille sa stratégie, déplore la chercheuse.

Outre les mises en garde sur les opérations israéliennes, la France recherche aussi la formule pour renforcer une Autorité palestinienne vacillante afin qu’elle puisse, le moment venu, assumer le contrôle de Gaza.

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Mais, dans les deux cas, les moyens de pression font défaut. Quant à la solution à deux Etats défendue avec ténacité par Paris, nul ne connaît vraiment la voie pour y parvenir.

“Tout seul, Emmanuel Macron ne peut pas y arriver”, note Agnès Levallois. “En revanche, l’Europe dispose de leviers. On a une vraie carte européenne à jouer”, ajoute-t-elle, regrettant qu’elle soit pour le moment inexistante.

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Réactions politiques à l’attaque au couteau à Paris | TV5MONDE

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Voici des réactions politiques à l’attaque au couteau et au marteau à Paris, dans laquelle un Allemand est mort et deux personnes ont été blessées samedi soir près de la tour Eiffel:

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– Emmanuel Macron, président de la République: “J’adresse toutes mes condoléances à la famille et aux proches du ressortissant allemand décédé ce soir lors de l’attaque terroriste survenue à Paris et pense avec émotion aux personnes actuellement blessées et prises en charge.” (sur X)

– Elisabeth Borne, Première ministre: “Suite à l’attaque de ce soir à Paris, mes pensées vont à la victime, aux blessés et à leurs proches. Je salue le courage et le professionnalisme de nos forces de l’ordre et nos services de secours mobilisés. Nous ne céderons rien face au terrorisme. Jamais.” (sur X)

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– Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur: “Les policiers viennent d’avoir courageusement interpellé un assaillant s’en prenant à des passants à Paris, autour du quai de Grenelle. Une personne décédée et un blessé pris en charge par les Pompiers de Paris. Merci d’éviter le secteur.” (sur X)

– Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères: “Soutien aux victimes de cette odieuse attaque. Et restons unis pour défendre nos valeurs.” (sur X)

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– Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France: “Pensées pour la personne décédée et les blessés victimes d’une attaque à #Paris ce soir. Je salue la réactivité des forces de l’ordre qui ont mis hors d’état de nuire l’assaillant. Toute la lumière doit être faite sur cette attaque au cœur de Paris.” (sur X)

– Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale: “Une fois encore le terrorisme a frappé sur notre sol, en pleine soirée, à Paris. J’apporte tout mon soutien aux victimes et à leurs familles. Merci aux forces de l’ordre pour leur intervention rapide. Soyons unis pour lutter contre ceux qui attaquent nos valeurs.”(sur X)

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– Clément Beaune, ministre des Transports: “Paris est en deuil après cette terrible attaque #Grenelle. Pensées et solidarité pour les familles et les proches des victimes. Merci à nos forces de sécurité et de secours pour leur intervention rapide et décisive @prefpolice @PompiersParis.” (sur X)

– Eric Ciotti, président des Républicains: “Soutien aux victimes de l’attaque au couteau qui vient de se produire à Paris. Merci à nos courageux policiers qui ont interpellé l’individu qui s’en prenait à des passants. Nos forces de l’ordre risquent chaque jour leur vie pour nous protéger. Immense reconnaissance.” (sur X)

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– Jordan Bardella, président du Rassemblement national: “Merci aux forces de l’ordre ayant rapidement stoppé ce soir l’auteur de ce qui est vraisemblablement une attaque meurtrière aux motivations islamistes visant des touristes, au cœur de Paris. Pensées pour la victime décédée ainsi que pour les blessés.” (sur X)

– Eric Zemmour, ancien candidat d’extrême droite à la présidentielle: “Encore la mort sur notre sol. Encore ce cri d’+Allah Akbar+. Encore un fiché S. Encore des familles brisées. Aujourd’hui, marcher sous la Tour Eiffel, dans le cœur de Paris, c’est prendre le risque de mourir. Qu’ont-ils fait de notre pays ?” (sur X)

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– Clémentine Autain, députée de La France insoumise: “Horreur. Horreur. Horreur. Mon empathie totale pour les proches de la victime assassinée et des blessés.” (sur X)

– Christian Estrosi, maire de Nice: “Félicitations aux policiers qui ont neutralisé un assaillant Quai de Grenelle à Paris, qui a tué une personne et blessé deux autres dans une attaque au couteau. Mes souhaits de rétablissement vont vers la victime prise en charge par les @PompiersParis.” (sur X)

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Rejoint le groupe WhatsApp

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