Connect with us

Actualité

Borne lance un appel insistant à la droite à la veille d’une nouvelle journée de mobilisation

Published

on

Spread the love

Elisabeth Borne a assuré mardi qu’un vote positif des députés de droite sur sa réforme des retraites ne serait pas interprété comme un “soutien au gouvernement”, lançant un nouvel appel à ces voix cruciales avant deux journées décisives au Parlement.

Une huitième journée d’action est prévue mercredi à l’appel de l’intersyndicale.

La mobilisation sociale semble s’essouffler, sauf dans l’énergie et chez les éboueurs qui, à Paris, ont voté la poursuite de la grève “au moins jusqu’au 20 mars”. Quelque 6.600 tonnes de déchets n’étaient pas ramassés dans la capitale mardi.

“Vous serez (…) conduits à vous exprimer sur la réforme des retraites. Pas sur un soutien au gouvernement, mais sur ce projet, sur ce projet seulement”, a affirmé la Première ministre devant l’Assemblée nationale, martelant à une douzaine de reprises, dans une anaphore, qu’”une majorité existe” pour voter le texte.

“Une majorité existe, qui n’a pas peur des réformes, même impopulaires, quand elles sont nécessaires”, a-t-elle ajouté. Avant de demander à l’opposition, dans une autre anaphore, “d’assumer” son attitude quand elle fait “le choix de l’obstruction”.

Advertisement

Le gouvernement compte sur la réunion, mercredi, en commission mixte paritaire (CMP) – sept députés, sept sénateurs et autant de suppléants réunis à huis clos – pour échafauder un texte de compromis.

“Si la CMP a un texte commun, ce texte aura une majorité” au Sénat puis à l’Assemblée, a estimé le ministre du Travail Olivier Dussopt.

– “Magouilles” –

Mais, même si un compromis est probable au sein de la commission mixte, où les macronistes et la droite sont majoritaires, le suspense reste immense sur le vote qui doit suivre jeudi à l’Assemblée.

Cette incertitude laisse planer la possibilité que le gouvernement déclenche l’article 49.3 de la Constitution, qui permet une adoption sans vote mais expose l’exécutif à une motion de censure.

Advertisement

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a retoqué mardi la demande des socialistes et de La France insoumise d’une retransmission audio et vidéo de la réunion de la commission mixte. Ses débats feront donc l’objet d’un compte rendu écrit, mais sans doute avec quelques jours de décalage.

Le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud avait demandé de rendre ce débat en CMP public, afin d’être à la hauteur du “moment politique”. Le coordinateur de LFI Manuel Bompard a appuyé la requête, pour éviter “un huis clos secret avec des arrangements, des combines et des magouilles”.

– “Décidé ailleurs” –

En réaction, LFI devrait tweeter en direct les délibérations du conclave, plusieurs de ses élus donnant “rendez-vous” sur les réseaux sociaux.

Les parlementaires fourbissaient leurs armes et leurs arguments en vue de la CMP.

Advertisement

“Ce n’est pas un dîner entre amis”, a déclaré à l’AFP le député LFI Hadrien Clouet, membre suppléant de cette instance.

Thomas Ménagé, membre titulaire pour le groupe Rassemblement national, admet qu’”on sera en partie spectateurs de quelque chose qui a déjà été décidé ailleurs”, entre le gouvernement et les Républicains, dont les voix sont indispensables pour faire passer sa réforme.

L’exécutif a déjà concédé à la droite un recul de l’âge de départ à 64 ans, et non 65, ainsi qu’un relèvement des petites pensions élargi aux retraités actuels.

Au sein du groupe LR, on souligne que le “seul sujet” sera les carrières longues. Certaines concessions sur ce sujet faites aux Républicains sous l’impulsion du député Aurélien Pradié pourraient disparaître du texte final, a prévenu le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, soucieux de “l’équilibre” financier de la réforme.

– Pas de “journée noire” –

Advertisement

La droite pourrait aussi remettre sur la table un amendement qui demande que la suppression des régimes spéciaux de retraite, plus généreux, concerne aussi les salariés actuels. Il n’avait pas pu être voté au Sénat.

La commission, “ça risque d’être un peu long”, relève le député centriste du groupe Liot et vieux routier de l’Assemblée, Charles de Courson.

Les yeux sont déjà rivés sur la journée de jeudi à l’Assemblée, où les députés opposés à la réforme préparent une motion de rejet global du texte, s’il est soumis au vote, et une “motion de censure transpartisane” contre le gouvernement.

Le patron de la CFDT Laurent Berger a une nouvelle fois mis en garde contre les conséquences d’un passage en force via le 49.3, une option qui doit auparavant être autorisée en Conseil des ministres.

A la veille de la huitième journée de mobilisation, les mouvements étaient toujours très suivis dans l’énergie et chez les éboueurs parisiens, mais semblaient s’essouffler dans les raffineries et certains pans des transports.

Advertisement

Le trafic restera perturbé mercredi à la SNCF avec notamment 3 TGV sur 5 et des difficultés en Ile-de-France. La RATP prévoit elle un trafic légèrement perturbé dans le métro parisien et très perturbé dans le RER.

parl-sac-are/sde/dlm

Click to comment

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Actualité

les prochaines législatives sans Jacob Zuma ?

Published

on

Spread the love

La commission électorale indépendante a annoncé ce jeudi l’exclusion de l’ancien président Jacob Zuma des élections législatives prévues dans 2 mois. Jacob Zuma était en tête de liste d’un tout nouveau parti.

Dénommé « Umkhonto we Sizwe » ou MK, ce parti qui a récemment vu le jour bénéficie du soutien de l’ancien président, soupçonné d’être son fondateur. L’ANC avec lequel Jacob Zuma est en conflit a d’ailleurs saisi la justice afin d’empêcher l’utilisation de Umkhonto we Sizwe qui est le nom de la branche armée de l’ANC durant l’apartheid.

Cette nouvelle formation politique pourrait obtenir, selon les derniers sondages, un pourcentage de 13%.

L’ancien président Jacob Zuma a jusqu’au 2 avril pour saisir la Cour électorale et faire appel de cette décision.

Pour rappel, l’ancien président sud-africain Jacob Zuma a été condamné à 15 mois de prison pour outrage à la justice après avoir refusé de comparaître devant une commission anticorruption. Seulement deux mois après, il a été libéré pour raison médicale.

Advertisement

Or, selon la Constitution, une personne reconnue coupable et condamné à plus de 12 mois d’emprisonnement ne peut se présenter aux élections.

Continue Reading

Actualité

Un élève poignardé à mort par son camarade de classe à Bertoua

Published

on

Spread the love

L’incident malheureux a eu lieu ce jeudi 28 mars 2024 au Lycée Bilingue de Bertoua

La scène macabre s’est produite en mi-journée de ce 28 mars 2024, jour de remises des bulletins au Lycée Bilingue de Bertoua. Le jeune Ekosso, chef de la classe de Form 4 A a été grièvement poignardé dans la cour de l’établissement scolaire par son camarade qui a par la suite pris la poudre d’escampette. Conduit à l’hôpital, la victime a malheureusement succombé à ses blessures.

Deux versions fusent sur le mobile de cet acte funèbre. Une source révèle que l’élève assassin n’aurait pas pu digérer la défaite de son équipe d’un match de football scolaire au sein de l’établissement, d’où il s’est emparé d’un poignard pour commettre l’irréparable. D’autres  sources affirment plutôt  que l’assaillant serait exclu pour absentéisme. « Le chef de classe étant celui qui garde les fiches d’appel et qui parfois fait l’appel surtout pendant les heures creuses; son camarade aurait donc estimé que le jeune EKOSSO était responsable de son sort avant de décider d’en finir avec lui. D’où l’agression à l’arme blanche qui débouche sur le décès du chef de classe en question », note Paul Chouta.

Et tout se passe derrière l’établissement sous les arbres c’est pourtant connu, l’établissement n’est pas dans l’enclos et un élève peut bien préméditer son acte et passe n’importe où pour accéder à sa salle de classe échappant ainsi au contrôle des surveillants, contrairement à l’établissement d’en face donc ce genre d’actes ont juste tardé

Le corps se trouve en ce moment à la morgue de Bertoua. Une traque a été lancée contre l’assassin fugitif.   Il nous revient que le lycée Bilingue de Bertoua n’a pas d’enclos. Les quartiers périphériques de ce lycée sont réputés pour être des endroits par excellence de trafic de drogue.

 « Il y a toujours eu une relation incestueuse entre les élèves et les consommateurs de stupéfiants venant des quartiers Tindamba, Nyangansa,  Enia et Gaïkada. Et tout se passe derrière l’établissement sous les arbres c’est pourtant connu, l’établissement n’est pas dans l’enclos et un élève peut bien préméditer son acte et passe n’importe où pour accéder à sa salle de classe échappant ainsi au contrôle des surveillants, contrairement à l’établissement d’en face donc ce genre d’actes ont juste tardé » témoigne un riverain. De source bien introduite, une enquête est ouverte pour établir les responsabilités.

Advertisement

CLIQUEZ ICI POUR LIRE L’ARTICLE ORIGINAL SUR actucameroun.com

Continue Reading

Actualité

Le Réseau des médecins de district du Cameroun demande à son tour à Manaouda Malachie de réhabiliter Dr Assamba Mpom

Published

on

Spread the love

La corporation des médecins au Cameroun, représentée par le Réseau des médecins de district (Remedic), a pris position en faveur du Dr Assamba Mpom, directeur de l’hôpital de district de Messamena dans la région du Centre. Le réseau demande au ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda, d’annuler la suspension de sa solde et de son poste. Dans leur demande de recours gracieux, le Remedic soutient que le Dr Assamba a fait preuve à maintes reprises de dévouement envers ses patients et d’engagement envers les normes les plus élevées de pratique médicale, lit-on.

Aux origines de la suspension du médecin

Cette affaire a débuté le 23 janvier dernier, lorsque le sous-préfet de Messamena a adressé une demande d’explication au Dr Serge Assamba Mpom pour son absence du poste entre le 14 et le 21 janvier. Le médecin a de son côté, dénoncé un harcèlement administratif. La situation s’est empirée le 18 mars, lorsque le ministre Malachie Manaouda a suspendu le Dr Assamba de son poste de directeur de l’hôpital de district de Messamena pour des manquements graves à l’éthique et à la déontologie médicale.

Cette décision a suscité une vive réaction au sein de la communauté médicale. L’Ordre national des médecins du Cameroun (ONMC) a qualifié la sanction de disproportionnée et a plaidé en faveur de l’abandon de cette mesure par le ministère de la Santé. L’ONMC a également proposé une conciliation entre le Dr Assamba Mpom et le sous-préfet. Pour l’instant, le ministre Malachie Manaouda n’a pas annulé la suspension, qui est censée durer trois mois.

Trending